Let's spend the night together, now I need you more than ever ㄨ Sin
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Sujet: Let's spend the night together, now I need you more than ever ㄨ Sin Sam 19 Mai - 11:28
« Et tu vois, c’était vraiment bizarre comme moment. Parce qu’il me fixait, et en même temps je voulais pas moi le regarder comme si c’était important pour moi alors que… » Ainsley posa ses lèvres sur celles de Cassiopée. Lorsqu’il les retira, la blonde haussa un sourcil. « Vas-y, dis-moi si ce que je te dis tu t’en a rien à foutre. » « J’en ai rien à foutre. » Elektra eut un éclat de rire, et avant qu’elle ait pu dire autre chose, le Gryffondor avança un peu plus loin dans le couloir. Ces derniers temps, il avait l’air préoccupé et elle n’arrivait à pas à comprendre pourquoi. Elle l’était aussi, alors ils allaient bien ensemble. De toute façon, ils allaient toujours bien ensemble. Leur amitié remontait à la fin de la troisième année, et ça avait commencé comme beaucoup de relations entre Cassiopée et un garçon, et comme beaucoup de relations entre Sin et une fille. En couchant ensemble. C’était un tout petit peu différent pour la troisième année à l’époque, puisque c’était sa réelle première fois. Oh, bien des rumeurs avaient courues quant à sa première fois. Mais la vérité était avec un rouge et or bien trop séduisant et un peu trop entrepreneur. Elle n’avait en rien regretté la nuit qu’ils avaient passée, et lui non plus. Depuis, c’était quelque chose de courant entre eux. Aucun tabou, aucune gêne pour rien du tout. Ils se considéraient comme meilleurs amis, bien qu’il y ait plus qu’une simple amitié entre eux. Ils étaient fusionnels. C’était pour cette raison qu’ils se retrouvaient dans les couloirs en fin de soirée, en train de rire et de terroriser les premiers qu’ils voyaient entre deux baisers langoureux. Aucun sentiment amoureux entre eux, évidemment. La Serpentard n’avait pas comme plan de tomber désespérément amoureuse de quelqu’un comme Sin, et lui ne pouvait pas tomber amoureux. Pas de quelqu’un comme Cassiopée, et leur couple serait un désastre de toute façon. Ils créeraient le chaos si un jour ils se mettaient ensemble plus d’une semaine. S’ils connaissaient si bien la langue – entre autres, pour rester politiquement correct - de l’autre, c’était parce qu’ils savaient tous les deux qu’ils étaient tous les deux des coups divins, et que quand on peut avoir quelque chose d’exceptionnel autant en profiter quand ils pouvaient. Pourquoi se priver ?
Ils marchaient sans but dans Poudlard, en se tenant par la main. Chacun tirait l’autre d’un côté, et pour une fois depuis longtemps, la blonde passait un bon moment. Elle n’avait pas avoué à Sin qu’elle était dorénavant lycanthrope et ne comptait pas lui dire. Elle voulait vraiment sortir tout ça de sa tête et elle n’y arrivait qu’avec quelqu’un d’agréable avec elle et qui ne savait pas ce qu’elle endurait. Elle avait besoin d’air, de changement, et d’un pur et simple ami. Un garçon, c’était toujours moins compliqué. Leurs pas les trainèrent sur les toits. Cassiopée était un peu angoissée de sortir sur les toits parce que c’était à l’extérieur, et Sin était attiré par le vide. Alors forcément, les toits lui plaisaient. Cassiopée continuait à raconter n’importe quoi. Finalement, elle attrapa le bras du septième année et planta ses ongles dans son bras. Elle le retourna vers elle, puisqu’il regardait l’horizon et pas le joli minois d’Elketra depuis un peu trop longtemps. « Ramène-toi, Sin. » Il ne se fit évidemment pas prier. Cassiopée était déprimée, le beau Blackwood avait du vague à l’âme, quoi de mieux que de coucher avec une vieille amie pour se remonter le moral. Beaucoup auraient dit qu’il y avait beaucoup mieux que sauter n’importe qui sous prétexte d’être triste, mais ça convenait parfaitement aux étudiants. La verte et argent attrapa son ami par le coup et le rapprocha de son visage. Elle lui fit un petit clin d’œil et posa ses lèvres sur les siennes. Elle sentit le sourire de Sin sur les siennes, et passa sa main sous la chemise du Gryffondor. C’est seulement quand elle sentit celle du garçon dans son dos qu’elle réagit. Plus vite que la lumière, elle se libéra de son emprise pourtant déterminée et forte. Elle tourna le dos au Blackwood qui était un tantinet surpris et remis sa chemise en place. elle ne faisait jamais ça. Jamais sans raison, jamais de manière si subite et jamais elle ne se serait rhabillée en tournant le dos à Sin. C’était presque si la blonde faisait d’habitude exprès de remettre ses vêtements bien en face de lui. Sa chemise remise en place dans sa jupe, elle se pinça les lèvres et fit un petit sourire au Gryffondor. Le pauvre semblait définitivement perdu. Et un brin énervé, aussi. Cassiopée s’approcha de la rambarde et jeta un coup d’œil en bas. Pour éviter que Sin la suive si près du bord, elle avança vers lui, son sourire toujours accroché au visage. « Et sinon, ça va ? »
Cassiopée n’espérait pas s’en sortir comme ça, évidemment. Comment pouvait-elle se sortir de quelque chose qu’elle n’avait jamais fait au Gryffondor avec une phrase aussi banale que ‘et sinon ça va ?’ ? C’était juste pour gagner un peu de temps. Elle pouvait bien lui dire ‘non, pas ce soir’, mais ça serait mentir. Si elle voulait garder un garçon proche d’elle qui n’ait aucune idée de sa récente transformation, il ne fallait pas qu’elle le laisse voir et toucher les marques de la morsure. Cette lycanthropie toute récente ne l’aidait vraiment pas à décompresser et allait lui ruiner toutes ses relations. Si elle voulait prendre du bon temps avec Sin dorénavant, il allait falloir qu’il soit au courant et pas dégouté complètement du ventre de la jeune fille qui était maintenant marqué à vie. Voyant que sa tentative pitoyable de discussion avait misérablement échoué, elle essaya autre chose. Prenant un air offusqué en posant ses mains sur ses hanches, elle leva les yeux au ciel. « Sin, voyons, notre relation n’est pas basée que sur le sexe merveilleux qu’on peut avoir tous les deux. Si ? » Le silence qui suivit donna une réponse très claire à la blonde. Il allait falloir qu’elle s’explique, ou qu’elle trouve quelque chose de plus convaincant. Ou quelque chose d’autre, tout simplement. A la place, elle s’approcha du jeune homme et glissa sa langue dans sa bouche. C’était la meilleure façon de gagner du temps, distraire Sin, et surtout : le faire taire.
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Sujet: Re: Let's spend the night together, now I need you more than ever ㄨ Sin Dim 20 Mai - 4:12
Ces fougues tumultueuses broyaient sans cesse ses entrailles depuis qu'un certain visage féminin ne cessait plus de le hanter. Plus agressif qu'à l'accoutumée, plus venimeux mais plus solitaire également, Ainsley se retranchait ces derniers jours derrière une façade d'acier. Bastion imprenable que d'aucuns ne pouvaient escalader dans l'espoir de cueillir le secret qui y germait, celui-là même responsable de ses sautes d'humeur imprévisibles. Personne, pas même la belle et impétueuse Cassiopée, car sa haine tenace envers Lily Potter empêchait son meilleur ami de se confier quant au trouble de ses sentiments vis à vis de la rouquine. Cela n'empêchait pas néanmoins le Gryffon de s'acoquiner encore et toujours avec sa vipère préférée, amie de toujours, confidente changeante, amante régulière... et ce depuis qu'ils avaient partagé leur tout premier émoi charnel ensemble. Âgés de treize ans seulement, ils n'étaient encore que des enfants vivant leurs premières affres adolescentes lorsqu'ils s'étaient retrouvés enlacés pour mieux jouir des plaisirs lubriques. Aujourd'hui, le garçonnet au visage poupin s'était mué en un prince ténébreux et pas tant charmant, quand la fillette d'apparence candide s'était sculptée des formes moins juvéniles et plus sensuelles. Leur amitié demeurait si fusionnelle qu'il leur était impensable de s'imaginer en tant que couple : ils étaient déjà un, pourquoi donc s'unir dans une idylle et pourquoi diable faire comme tous les autres ? N'aimant ni la routine ni la banalité, ils avaient décidé de demeurer ce duo infernal, celui-là même qui faisait trembler les plus couards, améliorant leur amitié par ce côté libidineux. Nulle autre que Cassiopée ne pouvait se vanter de connaître Sin sous toutes ses coutures : elle seule connaissait par coeur les courbes de son corps aux muscles ciselés par l'escrime, savait quels délices charnels lui seyait le plus, appréhendait ses baisers langoureux et ses regards fiévreux. Tout comme la jolie blonde l'apprenait sur le bout des lèvres et des doigts, Sin pouvait se targuer de savoir faire tressaillir la désirable demoiselle par un seul effleurement. Ainsi demeurait l'éternel duo dont la complicité ne s'était jamais éteinte, s'embrasant au fil du temps. Preuve en était qu'aujourd'hui, conscients que l'un et l'autre vivaient une épreuve délicate sans même s'être échangé un mot sur le sujet, ils avaient décidé de passer du temps ensemble comme pour museler leurs peines vociférantes mais silencieuses. Main dans la main, Ainsley ne cessait de ramener sa belle amie vers lui d'un geste taquin, sitôt que cette dernière faisait exprès de s'éloigner. Son regard perçant posé sur la porte menant vers les tours eut tôt fait de l'achever de décider où ils se laisseraient aller à plus d'intimité : cet amour dangereux pour le néant attirait le jeune homme avec force et conviction.
« Ramène-toi, Sin. » A force de poser ses rétines fauves aux alentours, dans l'espoir de capter ce vide fascinant jusqu'au tréfonds de ses prunelles, le jeune homme en avait presque oublié l'attraction sensuelle de sa jolie blonde qui le rappela aussitôt à l'ordre. Un rictus affamé pointa sur sa bouche sanguine qu'il posa alors contre les lèvres de Cassiopée, dévorant ces monts de chair délicieux par ses incisives sensuelles et une langue peu farouche. La respiration des deux amants ponctuels s'entrecoupait de gémissements fugaces tandis qu'ondulaient leurs corps quémandeurs, pressés l'un contre l'autre. Et à la main audacieuse de la Serpentarde glissée sous sa chemise, Ainsley répondit aussitôt par une caresse, s'empressant d'ôter la chemise de la demoiselle de sa jupe lui servant d'étau, remontant ses doigts experts le long de son échine à la recherche d'un sous-vêtements à dégrafer. La course alanguie de sa main caressante se faisait tantôt possessive tant ses doigts s'enfonçaient dévorants dans sa chair blanche, tantôt tendrement désireuse... Quand soudain Cassiopée fit un bond en arrière, s'extirpant paniquée de l'étreinte pressante du Gryffondor. Ce dernier, surpris et interloqué, dévisageait la jeune fille sans rien n'y comprendre : il avait juré voir passer dans ses yeux cette flamme effrayée. Depuis quand sa meilleure amie avait-elle peur de recevoir du plaisir dans ses bras, depuis quand apparaissait-elle comme une proie frémissante abandonnée contre lui ? Fronçant les sourcils d'incompréhension, la barre forgée sur son front s'alourdit d'avantage lorsqu'elle le gratifia d'un : « Et sinon, ça va ? » Plait-il ? Un rire jaune étouffé passa la barrière de ses lèvres tandis qu'il la dardait d'une lueur à la fois dégoûtée et stupéfaite. Le temps de se remettre du choc provoqué par la question incongrue et l'étrange attitude de Cassiopée, et Ainsley l'asséna d'un : « Non car figure-toi que personne n'aime dépuceler une vierge effarouchée. » d'une voix suave mais venimeuse, posé malgré cette colère froide lui gagnant les entrailles. Car son amie réagissait ni plus ni moins comme une petite candide sursautant au moindre effleurement, agissant comme si elle n'avait pas aperçu le grand méchant loup. Et autant avouer qu'après ces baisers langoureux et ces caresses alanguies échangées... il avait la dalle. Plus encore, la toiser remettre sa chemise en place non sans lui tourner le dos, lui laissait cet arrière-goût amer en bouche.
L'attitude de la demoiselle l'intriguait de plus en plus, au moins autant qu'elle l'agaçait. Cela ne ressemblait pas à son amie de l'aguicher de la sorte avant de le laisser sur sa faim, ni même de lui faire des cachotteries... Quoique, Ainsley n'était pas le mieux placé pour la blâmer à ce sujet, après tout lui même lui dissimulait ces sensations et ces troubles lui remuant l'estomac chaque fois qu'il apercevait l'héritière Potter, et combien de foutus papillons il pouvait sentir grésiller jusqu'à l'implosion totale de son palpitant. Pour autant le jeune homme n'était pas dupe ; il lui avait suffit de croiser le regard satiné de la Serpentarde pour y percevoir cette lueur fuyante. Elle lui cachait quelque chose... Mais pourquoi refuser toute liaison charnelle ? « Sin, voyons, notre relation n’est pas basée que sur le sexe merveilleux qu’on peut avoir tous les deux. Si ? » De nouveau, le ténébreux Gryffon la darda de son regard brun non sans être interloqué. Quelques secondes plus tard, et il l'accabla d'un « Bien sûr que si ! » offusqué. Bien sûr que non... Et les deux amants le savaient. Evidemment que leur relation n'était pas chaste et s'enveloppait continuellement d'un érotisme latent. Mais leur complicité amicale et fusionnelle jouait une part grandissante dans ce qui les liait. Ainsley ne jouait que par provocation en lui affirmant que seul le sexe comptait dans leurs échanges, cependant la belle le connaissait assez pour ne pas le prendre au sérieux et se contenta de répondre par un french kiss censé lui rabattre le clapet. Stratégie fructueuse car le jeune homme se laissa faire, encerclant même sa taille fine de ses bras puissants tout en profitant de cette nouvelle étreinte pour attiser l'envie de la demoiselle et tenter de la dénuder. Echec de nouveau ; la jeune fille s'en offusqua d'un bond en arrière. « Quoi, qu'est-ce qui ne va pas ? » susurra-t-il d'un timbre à la fois inquiet et agacé. Jugeant le ventre plat de la jeune fille d'un coup d'oeil furtif, Ainsley continua dans son élan : « Si tu es enceinte, on peut arranger ça : je te promets de te pousser dans les escaliers s'il le faut. » Un peu d'humour noir, c'est un excellent tonique sanguin. « Tu vois... » fit-il exaspéré, en levant brièvement les mains vers le ciel d'un geste agacé. « ... je suis dévoué. Mais pas si tu m'allumes pour finalement me taper la discussion comme une Poufsouffle. Qu'est-ce qu'il t'arrive ? » acheva-t-il non sans garder ses prunelles fauves figées dans les siennes.
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Sujet: Re: Let's spend the night together, now I need you more than ever ㄨ Sin Lun 21 Mai - 2:42
Le terme de vierge effarouchée donna une grimace à la blonde. Elle avait l’impression qu’il lui parlait comme si elle était… Lily Potter. Une petite fille qui redoutait soudainement ce qui pouvait lui arriver si elle osait toucher un peu trop près un garçon et tout le monde savait que Cassiopée Elektra Cayrel était loin d’être une vierge effarouchée. N’importe quoi était plus près d’elle que cette expression. Elle comprenait ceci dit la réaction de Sin, c’était frustrant et inattendu. Malheureusement, la Serpentard n’y pouvait rien. « Sin, voyons, notre relation n’est pas basée que sur le sexe merveilleux qu’on peut avoir tous les deux. Si ? » Ce n’était pas vraiment une justification, juste une perche pour qu’elle lui fasse comprendre que ça n’allait pas être possible. Et qu’elle n’était pas une vierge effarouchée. « Bien sûr que si ! » La sixième année leva les yeux au ciel. Elle savait que c’était faux, bien sûr, mais c’était quand même quelque chose d’important. Et il y avait d’autres moyens que d’aguicher le jeune homme pour l’abandonner quelques minutes plus tard et lui dire que ce n’était pas possible. C’était d’une implacable cruauté. En s’approchant pour l’embrasser, elle sentit les mains du Gryffondor remonter le long de sa chemise, et tout faire pour l’enlever. Cassiopée se retira rapidement de l’étreinte de Sin et celui enchaîna immédiatement dans un susurrement énervé. « Quoi, qu'est-ce qui ne va pas ? » La blonde bégaya cinq secondes, ne sachant quoi dire qui pourrait être crédible et justifiable. Finalement elle ne dit rien, écoutant le rouge et or continuer dans sa lancée. « Si tu es enceinte, on peut arranger ça : je te promets de te pousser dans les escaliers s'il le faut. » « Immonde » fut la seule réponse que la Serpentard arriva à articuler. Si c’était tout ce qu’il avait à dire, qu’il se taise. Comme beaucoup d’autres choses, l’humour noir était un style qu’elle n’appréciait énormément seulement quand elle n’était pas concernée. « Tu vois... je suis dévoué. Mais pas si tu m'allumes pour finalement me taper la discussion comme une Poufsouffle. Qu'est-ce qu'il t'arrive ? » « Quand tu auras fini de me traiter de vierge effarouchée et de Poufsouffle, peut-être que je te répondrais. » Bien que Cassiopée mérite ce qu’elle considérait comme des insultes et offenses à sa petite personne, elle avait bien insisté sur le peut-être dans sa phrase. Chaque personne dans l’école de sorcellerie qui connaissait la nature de sa lycanthropie toute nouvelle était une personne de trop. Elle ne voulait pas que Sin soit au courant. Pas parce qu’elle lui cachait des choses, parce qu’elle avait bien trop peur de sa réaction. La blonde elle-même trouvait ça horrible et avait du mal à se regarder dans la glace, alors elle n’allait sûrement pas montrer ça au jeune homme avec qui elle s’était vantée d’avoir un corps parfait et qui la connaissait intimement si bien.
Avec un long soupir, la verte lança quelques mots au Gryffondor. « Je peux pas te montrer. » Sin fixait la blonde dans les yeux. Cassiopée avait énormément de mal à garder son regard face au septième année, et encore moins à le regarder dans les yeux. Elle ne lui faisait pas tête de toute façon, elle n’y arrivait pas. Le garçon était imposant, plus violent, et n’avait plus la même carrure que lorsqu’ils s’étaient pour la première fois rencontrés. Ce n’était d’ailleurs plus un garçon, c’était un homme et il était en colère – entre autres -. Elle savait qu’il ne lui ferait rien de mal, c’était elle toute seule qui se montait la tête. Elektra se leva et fit trois ou quatre pas vers son meilleur ami. « Si… Si je te montre, tu dis rien hein ? » Petit hochement de tête du Blackwood. Il était évident qu’elle pouvait lui faire confiance, ce n’était pas la première fois, mais elle préférait s’assurer que son secret était bien gardé. Cassiopée jeta un coup d’œil par-dessus la rambarde, et fixa un point au loin au dessus de Sin. « C’est très récent, alors… C’est pour ça que ma réaction était subite. T’es sûre que tu… » Avant de finir sa phrase puisqu’elle connaissait déjà la réponse, Cassiopée s’approcha de Sin et déposa ses lèvres sur les siennes. Elle eut un petit sourire triste, se demandant ce qui pouvait passer par la tête du Gryffondor à cet instant précis. A quoi s’attendait-il ? La blonde attrapa les mains du brun, et les posa sur sa chemise, approfondissant le baiser. La jeune fille approcha ses lèvres de l’oreille du Gryffondor et chuchota. « Fais-le toi, sinon je ne le ferais jamais. » Sin ne se fit pas prier, et tira la chemise de Cassiopée hors de sa jupe. Elle l’aida à la déboutonner rapidement, et avant qu’elle le laisse voir la raison de sa tristesse permanente, elle l’enlaça et l’embrassa avec toute la force qu’elle pouvait. On ne savait jamais, si ce baiser était le dernier avant que le septième année fuit, autant en profiter. En se reculant, Cassiopée ôta promptement sa chemise et la tint à la main. Sa hanche gauche n’était déjà plus enflée, mais sa chaire portait comme la marque d’une malédiction qui la poursuivrait longtemps. La morsure était la seule chose qui attirait les yeux quand on regardait la demoiselle à moitié nue, parce qu’elle était la seule imperfection dans le décor lisse et d’ordinaire si voluptueux de son corps. Il y eut un silence, et Elektra eut un petit rire jaune. « Moi qui fait passer l’apparence devant toute autre chose, je crois que j’ai été servie. » La Serpentard observa Sin s’approcher d’elle, les yeux rivées sur l’horrible blessure sur laquelle elle avait passé des heures, essayant par tous les moyens possibles de la faire disparaitre, et elle avait tout essayé, même le fond de teint moldu. Rien n’y faisait, c’était une marque indélébile. Surtout qu’elle n’avait pas encore eu sa première transformation, et ne savait donc pas ce que sa peau rendrait une fois déchirée dans tous les sens. A cette pensée, Cassiopée frissonna. Elle lança un sourire à Sin. « Je vais devenir chaste malgré moi, si c’est pas magnifique. »
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Sujet: Re: Let's spend the night together, now I need you more than ever ㄨ Sin Mer 23 Mai - 11:09
« Je peux pas te montrer. » Il ne comprenait plus rien, troublé par l'étrange attitude de Cassiopée qui officiait comme une demoiselle sensuelle mais farouche, et qui de surcroit semblait lui faire des cachoteries. Ce n'était pas pour rien qu'on les qualifiait de duo infernal ; toujours fourrés ensemble, complices jusqu'à la lie, il n'y avait plus rien qu'ils ne s'avouaient pas, de leurs nouvelles proies trouvées au détour d'un couloir jusqu'à leurs derniers déboires. De ce fait, si la colère froide de Sin l'avait sommé de rapidement montrer les crocs (quoiqu'elle s'était éveillée d'avantage à cause de la frustration de se voir refuser une partie de jambes en l'air improvisée dans ces fameuses tours), ses habitudes de confident et meilleur ami reprirent vite le dessus : si la jolie blonde hésitait tant à lui avouer ce qui n'allait pas, alors ce qui la troublait était bien plus grave que ce qu'il ne pouvait le penser. Le jeune homme abandonna donc son humour noir, rangea son cynisme derrière un mutisme respectueux, et attendait d'un oeil angoissé la suite des événements. Aussitôt, Ainsley ne put s'empêcher de penser à des situations improbables qui se prêtaient à la nervosité de Cassiopée ainsi qu'à ses sursauts au moindre contact physique : avait-elle été battue, ou pire... Ce dernier scenario le fit frissonner et lui arracha un haut le coeur de dégoût, tandis que s'attisait dans ses yeux bruns une lueur dévastatrice et vengeresse. Il ignorait tout du terrible secret de son amie, mais pensait déjà à la venger... Et cette colère tournée vers un ennemi imaginaire eut tôt fait de radoucir son attitude envers la belle Serpentarde, ignorant les traits presque craintifs qui avaient voilé son visage entre temps. Certes, voir Ainsley de bien mauvaise humeur avait quelque chose.... d'effrayant. Car le jeune homme impulsif, derrière son sourire charmeur et son minois d'ange, empruntait des traits durcis, semblable à un loup affamé montrant les crocs dès qu'il se montrait haineux. S'il n'attaquait pas physiquement (ou presque), ses paroles quant à elles blessaient jusqu'à la chair et l'os, transperçant les entrailles de ses détracteurs par les pointes acides qu'elles portaient. De quelques mots, il parvenait à insuffler un venin fielleux. « Si… Si je te montre, tu dis rien hein ? » Toujours taciturne et voilant son visage de traits sérieux, Ainsley se contenta de hocher la tête d'un signe respectueux, ses yeux dorés se miroitant dans le regard satiné de la jolie blonde. A force de soutenir son regard avec tant d'insistance, princier dans son port de tête, incisif dans sa façon bien à lui de la toiser, Cassiopée pouvait même y voir quelques fibres charbonneuses dans les prunelles ambrées de son ami. « C’est très récent, alors… C’est pour ça que ma réaction était subite. T’es sûre que tu… » « Je suis sûr. » coupa-t-il d'un ton suave mais inflexible. Ce qui semblait être de l'intransigeance n'était en vérité que sa façon à lui de l'encourager d'aller jusqu'au bout. De toutes façons ils avaient atteint un point de non retour, et il était impossible pour la Serpentarde de se rétracter. Alors autant foncer tête baissée.
Un baiser furtif pour attaquer les funestes préambules, et la jolie blonde susurra un : « Fais-le toi, sinon je ne le ferais jamais. », après avoir posé les mains audacieuses de Ainsley sur sa chemise froissée, lesquelles se firent dociles et s'exécutèrent dans un élan de désir, d'impatience, et d'angoisse fuyante. Affairé à déboutonner le vêtement, le jeune homme fut stoppé par ce baiser inattendu, fougueux comme s'il était le dernier. Entre l'envie et le trouble, Sin ne savait comment interpréter cette étreinte si passionnée. Ce baiser au goût à la fois amer des adieux, et épicé de la lubricité, déstabilisa un instant le jeune homme qui ne savait plus quoi penser : plus les secondes passaient, et plus il craignait pour la santé de son amie. Faisant sauter les boutons d'un geste saccadé se calant sur sa respiration rapide, il eut à peine le temps de frôler le ventre plat de l'intrigante, repoussant les pans de la chemise de ses doigts fins, que déjà Cassiopée avait amorcé quelques pas en arrière non sans ôter avec fougue son vêtement. D'un geste sec, accablé, furieux même de devoir se dévoiler sans en avoir réellement envie... ou était-ce de la gêne. Les yeux bruns du Gryffon se posèrent aussitôt sur cette plaie rougie, nantie d'une morsure béante lui tailladant le ventre et la hanche. Un loup-garou... Comme tout lui paraissait évident à présent. Ses fatigues chroniques, cet appétit aiguisé, ces sursauts au moindre contact physique... D'abord sous le choc de la révélation, toisant la morsure comme si cette dernière lui lacérait sa propre chair – non pas avec dégoût mais avec colère – Sin sortit de sa léthargie tandis que la belle reprit la parole. « Moi qui fait passer l’apparence devant toute autre chose, je crois que j’ai été servie. » Et le jeune homme de s'avancer encore et toujours, ses yeux obnubilés par cette meurtrissure mutilant le corps laiteux de la jeune fille. Enfin, il arriva à hauteur de Cassiopée et glissa sa main chaude dans le creux de son dos pour mieux la rapprocher, ses doigts libres flirtant avec douceur sur cette morsure qui lui causait tant de soucis. « Je vais devenir chaste malgré moi, si c’est pas magnifique. » « Je l'aime. Tu es toujours aussi belle avec. » Malgré ses prunelles perçantes toujours posées sur la plaie ainsi révélée, le Gryffondor sentit le regard peiné de la demoiselle. « Tu as toujours été écorchée vive. A présent, ça se voit juste d'avantage. » ajouta-t-il d'une sincérité déconcertante, entre taquinerie honnête pour détendre l'atmosphère, et timbre sensuel qui suintait la fascination. Malgré son attrait pour les filles aux moeurs faciles, Ainsley avait toujours eu ses préférences : les martyrs, les persécutées, les bêtes noires. Celle qui souffrent en silence et s'entaillent les veines, mentalement ou non. « C'est ton histoire à présent, ça fait partie de toi. Et si tu ne l'acceptes pas, laisse-moi l'accepter pour toi. » murmura-t-il alors que ses doigts caressants effleuraient la plaie d'un geste songeur. Il releva enfin ses yeux fauves sur le visage de la demoiselle avant d'en venir à la question qui lui brûlait les lèvres : « Comment et quand ça s'est passé ? » Toujours sous le choc de ce lourd secret, habillant néanmoins ses craintes en des propos voluptueux et sincères pour ne pas affoler son amie. Comme si la peur avait quitté leur bulle, et qui pourtant les toisait toujours, vociférante de haine.
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Sujet: Re: Let's spend the night together, now I need you more than ever ㄨ Sin Dim 27 Mai - 10:42
La blonde aux yeux bleus n’était d’ordinaire pas gênée par la nudité. Ça ne lui était jamais arrivée de se sentir aussi salement observée, même en sachant que c’était son meilleur ami et qu’elle n’avait rien à craindre. C’était un réflexe, comme si la morsure de loup-garou était aussi grosse que son visage et qu’on ne pouvait rien voir d’autre de toute façon. Elle attendait le verdict de Sin, pas tout à fait pressée mais tout de même impatiente que ce soit terminé. « Je l'aime. Tu es toujours aussi belle avec. » Cassiopée eut un petit soupir ironique. Elle sentait le regard du Gryffondor sur son ventre, pas sur son visage, et savait très bien que c’était ça qui attirait les yeux et pas autre chose. Comme prévu. « Tu as toujours été écorchée vive. A présent, ça se voit juste d'avantage. » La sixième année se mordilla la lèvre. Elle savait que venant de Sin, cette phrase était à prendre comme un compliment et une force. Demyan lui avait dit à peu près la même chose, seulement d’une autre façon – incluant coup et un dictionnaire d’insulte biélorusse. La Cayrel allait finir par y croire, qu’elle devait prendre ça comme quelque chose à brandir comme une armure et pas autrement. C’était juste une armure beaucoup plus lourde à porter que n’importe qui ne l’imaginerait. « C'est ton histoire à présent, ça fait partie de toi. Et si tu ne l'acceptes pas, laisse-moi l'accepter pour toi. » Elektra étira ses lèvres dans un petit sourire. « Merci. » Elle était très touchée, ne pouvant cependant s’empêcher de se demander si le Blackwood était réellement profondément gentil et avait une pure envie de l’aider ou s’il curieux de l’apparition de la morsure au point d’amener le sujet de la manière la plus positive possible pour finalement demander… « Comment et quand ça s'est passé ? » Les doigts du septième année frôlaient la plaie sur le ventre de Cassiopée. La jeune fille se pinça les lèvres, et décida de lui raconter. De toute façon, au point où elle en était, elle pouvait bien refaire le récit complet, même si cette tâche était difficile pour elle. Elektra avait volontairement retiré de sa tête le plus de détails possibles de cette soirée pour qu’elle ne puisse pas se souvenir. Elle leva les yeux et croisa le regard de Sin posé sur elle. Elle fixa ses pupilles bleus dans les foncées du Rouge et Or, et toussota. « C’est y’a quelques semaines. Quand j’étais à Sainte-Mangouste pendant deux longues semaines, tu te souviens ? » Sin hocha la tête en signe d’approbation. Cassiopée n’oublierait probablement jamais ses deux longues, longues, trop longues et ennuyeuses, et douloureuses heures passées dans l’hôpital sorcier. Tout ça pour revenir à Poudlard avec un potin en plus. « Et bien quand j’y étais, je me faisais soigner pour ça, en fait. La veille de mon départ à l’hôpital, il y a le loup-garou, enfin la louve, Aspen, qui avait été malencontreusement lâchée dans Poudlard. Je sais pas comment est-ce qu’elle s’est débrouillée, finalement, mais elle était en liberté dans l’école. »
Elektra marqua un blanc. Elle trouvait l’histoire suffisante, puisque la suite coulait de source. Elle avait croisé la route du loup-garou, mordu, sang, blessure, Sainte-Mangouste, Poudlard, bref. Ceci dit, le jeune homme en face d’elle semblait attendre avec attention la suite de la narration, aussi elle reprit plus en détail avec un soupir. « J’étais avec Ariel, évidemment, dans la salle commune des Serpentard quand on a entendu le loup. Je rentrais d’un après-midi plutôt productif avec Ambroise. » Le cri du loup, le bruit qui avait résonné dans tous les murs du château fit frissonner la blonde. Il lui avait déjà glacé le sang quand elle l’avait entendu la première fois, et même en essayant de s’en rappeler le moins possible elle se sentait mal. Elle avait mal au coeur. Il était resté imprégné dans son esprit comme dans celui de plusieurs étudiants qui avaient eu la mauvaise surprise de l’avoir dans les oreilles. C’était quelque chose qui malheureusement ne s’oubliait pas facilement, surtout quand on savait qu’une fois par mois il nous était possible de le réaliser à son tour. « On est allés chercher des adultes pour savoir ce qui se passait et éventuellement nous protéger en cas de réel danger, donc on est revenus vers Ambroise. Il y avait aussi Eros, le pion irlandais, tu vois qui c’est ? Bref, il était là. Le loup-garou est arrivé plus vite qu’on ne le pensait, et on a dû trouver un moyen de s’enfuir, vu que nous étions tous stupidement bloqués dans les appartements de de Sade. » Cassiopée avait du mal à se souvenir du reste. C’était allé très vite, mais il lui manquait quelque chose dans son histoire. Pourquoi étaient-ils restés si longtemps dans la petite pièce du professeur de vol ? Ils avaient prévus de prendre les balais et de s’enfuir le plus vite possible. Et ils avaient été retardés. En voulant raconter l’histoire à Sin, la blonde se rendait compte qu’elle ne pouvait s’en vouloir qu’à elle-même, si ils étaient sortis aussi tard. Elektra ne disait plus rien. Ses yeux étaient posés sur le visage du septième année mais elle ne le regardait pas, elle était plongée sans ses pensées bien trop profondément. Des morceaux de la discussion revenaient petit à petit dans sa tête, jusqu’à ce qu’elle agrippe la main du Gryffondor. « C’est ma faute Sin, c’est ma faute. J’étais en train de râler à propos de monter sur un balai, et j’ai fait perdre du temps à tout le monde. » Cassiopée continua sur sa lancée, malgré les tremblotements de sa voix. Elle avait choisi le mauvais moment pour bouder et râler de l’inconfort du moyen de transport qu’avaient proposés ses trois compagnons au moment de s’enfuir. « Tu sais à quel point je déteste voler. Et bien je voulais pas, et on est partis après quand même parce qu’ils étaient trois contre moi, et qu’il fallait bien sortir. Si on était sorti plus tôt… on l’aurait peut-être évité. On serait passé avant. Et je serais pas ici aujourd’hui en train de me retenir de pleurer en te montrant ce truc. » Il y eut un petit silence, pendant lequel la sixième année se recula. Elle renfila sa chemise sans la boutonner. « Tout ça parce que j’ai fait ma princesse. Il était devant nous quand on est sortis de l’appartement, enfin elle. Je suis tombée du balai, et ils sont tous réagis trop tard. Mais je peux même pas leur en vouloir, c’était ma faute. J’imagine que ça doit me faire réfléchir, mais je trouve que c’est une punition un peu trop dure. Enfin bref. »
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Let's spend the night together, now I need you more than ever ㄨ Sin
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