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 Mon Obsession [Rose Weasley]

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MessageSujet: Mon Obsession [Rose Weasley]   Mon Obsession [Rose Weasley] EmptyMar 30 Avr - 2:26

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Elle était assise à la table des Gryffondors et il ne pouvait s’empêcher de lui jeter de petits coups d’œil, qu’il pensait discrets. Penchée sur un bouquin, elle semblait passionnée par le sujet qui s’y étalait, délaissant les amies agglutinées tout autour d’elle. Une mèche de cheveux presque rouges avait glissé sur sa joue, constellée de tache de rousseur et sous la table, les doigts de William s’agitèrent. Il avait envie de repousser ces cheveux derrière son oreille, d’effleurer sa peau et… Un soupir agacé passa la barrière de ses lèvres, alors qu’il jetait à Rose Weasley un regard noir, comme si c’était de sa faute. Elle allait finir par le rendre fou ! Bon sang, ce qu’il pouvait la détester !

Elle était dans la cour intérieure du château, un livre posé sur les genoux, installée près de la fontaine alors, il était resté à distance, assis sur un muret, les jambes repliées vers lui. Il y avait du vent et ses cheveux s’agitaient derrière elle, comme des flammes dans la brise. Leur mouvement avait découvert sa gorge et il se mordit les lèvres, en imaginant qu’il y déposait un baiser. La colère gronda dans son ventre ! Bon sang, ce qu’il pouvait la détester !

Elle se baladait dans un couloir avec l’une de ses idiotes de cousines, aucune idée de laquelle. A l’exception de Roxanne, évidemment, il les confondait toutes. Marmaille Weasley, bien trop abondante ! Sa démarche n’était même pas si féminine ou attirante que ça, alors, pourquoi il ne pouvait pas s’empêcher de regarder ses longues jambes, sous la jupe bien trop sage ? Il avait envie de la frapper !... Ou de l’embrasser… Non, de la frapper ! Bon sang, ce qu’il pouvait la détester !

Rose se trouvait au terrain de Quidditch et c’était bien l’un des derniers endroits où William aurait pensé la trouver. Elle était là, sur les gradins et écoutait distraitement l’un de ses cousins – allez savoir lequel ! – lui parler probablement de balais, de souaffle ou d’un joueur quelconque. Le regard dans le vide, elle ne semblait l’écouter qu’à moitié, alors qu’adossé à la barrière, qui faisait le tour du terrain, l’Obscur ne pouvait empêcher ses yeux, de se poser sur elle. Et puis, elle l’avait vu, leurs regards s’étaient croisés et accroché à ses prunelles, William ne s’était pas tout de suite détourné. Furieux contre lui, ses traits s’étaient finalement durcis, alors que le crétin à côté de lui, lui proposait une petite partie entre amis… Qu’est-ce qu’il s’imaginait, il n’était pas son ami ! Il n’était l’ami de personne et surtout, surtout, il n’était rien pour Rose Weasley ! Tournant les talons, il repartit vers le château, l’image de son obsession encore imprimée derrière ses rétines. Bon sang, ce qu’il pouvait la détester !


Le temps était maussade, comme bien souvent dernièrement et après son dernier cours de la journée, William s’était réfugié à la bibliothèque, avec l’excuse de vouloir trouver de la documentation, sur les runes anciennes. Ils trompaient les autres, il ne se trompait pas lui-même. Il savait pertinemment qu’à cette heure-ci, il avait de grande chance de la voir, penchée sur un bouquin ou griffant avec assurance le vélin, du bout de sa plume acérée. Rose Weasley était le genre de fille toujours en train d’étudier, qui ne se souciait pas vraiment de son apparence, presque aussi sexy que la vieille bibliothécaire de l’endroit… Alors pourquoi est-ce qu’il ne pouvait s’empêcher de le regarder constamment, de la suivre dès qu’il le pouvait, de provoquer des rencontres et même, parfois, de l’inviter dans ses rêves. Il avait peut-être juste besoin de l’avoir… Pour mieux la sortir de sa vie. Une nuit, rien de plus, rien de moins ! Elle était tout ce qu’il détestait ! Une Weasley, une petite intello, une résistante, à peine mieux qu’une sang-de-bourbe…

Dans un soupir, il avait passé la porte de la bibliothèque, bien décidé, finalement, à récupérer son livre et à repartir aussi sec, pour ne pas avoir à tomber sur elle. Il s’était immédiatement dirigé vers le secteur dédié aux runes, mais comme si le destin avait opté pour le poursuivre inlassablement, il avait eu le malheur de tourner la tête, vers l’un des coins les plus isolés de l’endroit et il l’avait vue, penchée sur ses livres, comme d’habitude, ses longs cheveux roux ondulant dans son dos, comme un appel. William s’était mordu la lèvre inférieure avant de se forcer à avancer… Ce livre, il lui fallait ce livre, mais au lieu de guider ses pas vers l’emplacement exact, où il savait pertinemment qu’il le trouverait, il s’était glissé derrière la première rangée de bouquins, juste derrière la table où Rose était installée. Concentrée, elle ne l’avait pas vu et il avait trouvé un poste d’observation idéal, se perdant dans la contemplation de cette diablesse au visage d’ange… Parce que c’est ce qu’elle était pour lui, un véritable poison, qui courrait dans ses veines et lui rendait la vie impossible, depuis bien trop longtemps.

Il allait partir quand elle avait finalement levé les yeux vers lui, exactement dans sa direction… Une minute de trop à la regarder et à la maudire… Il avait soutenu son regard une demi-seconde, indécis, avant de finalement s’énerver tout seul et tourner les talons ! Qu’elle soit maudite, elle et toute sa famille, à l’exception de Roxanne !

Arrivé à la hauteur de la bibliothécaire, elle avait tenté de le retenir, pour lui parler d’un livre en retard, mais il ne s’était même pas arrêté, bien décidé à mettre le plus de distance possible, entre lui et cette maudite rousse. Bon sang ! Ce qu’il pouvait la détester !

C’est d’un pas pressé qu’il avait parcouru les couloirs, ressassant sans cesse chaque image qu’il avait d’elle en tête, incapable de pouvoir les chasser… Peut-être qu’il aurait juste du… La prendre et la jeter ! C’était peut-être le meilleur moyen de la sortir une bonne fois pour toute de son esprit, qu’elle le veuille ou non. Une bouffée de colère était venue l’envahir. Pourquoi elle ne voudrait pas d’ailleurs, il était William Nott, héritier au sang-pur, et il faisait partie les Obscurs les plus importants. Un jour, comme son père par le passé, il se tiendrait à la droite de Voldemort… Ou le surpasserait peut-être ! Elle avait tout intérêt à lui manger dans le creux de la main.

Enervé, il avait rejoint sa chambre individuelle, vraiment furieux et avait fait claquer la porte avec rage, derrière lui, avant de se laisser tomber sur son lit, un bras dissimulant le ciel de lit à son regard. Etre en classe préparatoire avait au moins cet avantage, celui de ne pas avoir à supporter d’insupportables camarades de chambrée !


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MessageSujet: Re: Mon Obsession [Rose Weasley]   Mon Obsession [Rose Weasley] EmptyMer 1 Mai - 5:53


mon obsession


la croyance en une origine surnaturelle du mal n'est pas nécessaire. Les hommes sont à eux seuls capables des pires atrocités.
Elle tourna de ses fins doigts, les pages usées du roman écrit par Maupassant. Elle aimait l’odeur du vieux papier, les phrases tournées en vieux français, l’évasion que provoquaient ses lectures passionnées. Très peu comprenait cette sensation, pourtant c’était une réelle passion qui liait ses bouquins à elle ; grâce à eux son esprit vagabondait en dehors des études, des querelles, de l’école … Tous ses problèmes disparaissaient pour laisser place à ceux des personnages. Mais à la fin du chapitre, il fallait revenir à la réalité et se replonger dans sa propre existence. Rose soupira en déposant avec délicatesse Bel-Ami sur la table abimée, avec un sourire rêveur elle caressa l’épaisse couverture, heureuse d’être en possession de ce qui représentait un véritable trésor à ses yeux. Elle devait remercier Grégory, le fantôme, pour cette acquisition, car c’était lui qui le lui avait présenté. Elle laissa un nouveau soupir s’échapper d’entre ses lèvres pulpeuses lorsque ses yeux se posèrent sur son parchemin encore vide de tout encre. Pourtant la rousse prit, la seconde suivante, sa plume et commença à gratter le papier avec énergie, tout en ouvrant de son autre main une encyclopédie de botanique. Elle resta ainsi, concentrée, sérieuse durant une heure jusqu’à ce qu’elle sente à nouveau cette gêne. Elle tenta d’y faire abstraction, de ne pas perdre sa concentration en continuant d’écrire, mais elle n’y parvint pas. La Gryffondor se sentait observée, elle était mal à l’aise et se tortilla sur sa chaise avant de lever les yeux sur la bibliothèque pratiquement vide. Ses prunelles rencontrèrent alors automatiquement ceux d’un jeune homme caché derrière une étagère, il détourna immédiatement le regard et quitta rapidement la grande salle silencieuse. Elle, ne le quitta pas un seul instant, le suivant jusqu’aux portes, mais son corps resta totalement immobile. C’était William Nott. Ses yeux se durcirent et des traits sévères se formèrent entre ses deux sourcils. Cela faisait déjà un petit moment qu’elle le croisait régulièrement mais surtout, qu’elle le prenait à l’épier, ce qui était extrêmement gênant pour la jeune fille. Il l’empêchait de travailler convenablement, et il venait de le prouver une nouvelle fois. C’était tout de même incroyable, elle le voyait partout, sentait constamment des yeux posés sur elle et il en était la seule cause, elle en était certaine à présent. Elle avait essayé de mettre à part ses suspicions, de ne pas s’attarder à ce genre de problèmes, pensant que cela finirait par passer, ce qui ne fut pas le cas et cela en devenait maintenant insupportable. Le masque de l’indifférence qu’elle portait constamment commença à se transformer, arborant maintenant une mine rageuse. Que lui voulait-il ? Pourquoi était-il toujours en train de la regarder et néanmoins toujours avec dégoût ? Avait-il un problème ? Elle ne voulait être le centre de l’attention de personne et encore moins d’un jeune homme. Alors qu’elle souriait avec amusement, en écoutant les autres filles s’émoustiller en pensant avoir vu un tel en train de l’observer ou un autre en train de lui sourire. Sauf qu’elle ne voyait dans les yeux du chef des obscurs que du mépris à son égard, cela n’était pas étonnant finalement : les Weasley sont une race inférieure, une erreur pure et simple de la nature. Bien qu’elle se fiche royalement de ce que les autres pouvaient bien penser d’elle ou de sa famille, ils n’avaient pas le droit de l’empêcher d’étudier, non ils n’en avaient pas le droit. Elle ne le permettrait pas.

Rose resta longtemps à fixer l’entrée de la bibliothèque, si bien qu’elle sentit les quelques autres élèves présents se tourner vers elle, trouvant sans aucun doute son comportement plus qu’étrange. Elle enfila à nouveau son costume de l’indifférence, bien qu’à l’intérieur, c’était un véritable déferlement de questions. La jeune fille enroula son parchemin qu’elle rentra avec précaution dans son sac sans fond, elle fit de même avec sa plume et se leva pour partir. Elle attrapa au passage son roman et l’encyclopédie qu’elle faillit oublier sous la pression de son tourment. D’un pas rapide elle se dirigea vers la bibliothécaire, elle lui présenta les deux œuvres qu’elle voulait emporter, montrant sans retenue son impatience. La documentaliste la salua poliment avant de partir, mais Rose ne répondit pas, elle était bien décidée à ne pas perdre Monsieur Nott et ses manies ennuyeuses.

Elle dut parcourir un moment les couloirs, soutenant une allure plutôt rapide pour le retrouver, ses cheveux flamboyants battant dans son dos. Elle ne cherchait pas les disputes, elle ne cherchait pas les embrouilles, elle ne voulait rien, aucun problème, elle ne voulait rien d’autre que la tranquillité. Etait-ce trop demandé déjà ? La tranquillité ! Elle le reconnu de dos et ralenti la marche, respirant profondément elle replaça correctement son sac sur son épaule et se mêla discrètement à quelques groupes d’élèves qui allaient dans la même direction. Il finit part tourner dans un couloir et bien sûr, personne ne le suivit, elle dut donc faire preuve d’encore plus de discrétion et prit ses distances. Au fur et à mesure que Rose avançait, elle doutait de plus en plus de ce qu’elle faisait, était-ce vraiment une bonne idée de s’enfoncer dans une partie méconnue du château et qui plus est pour quelqu’un dont elle ne savait rien et dont elle ne voulait rien savoir, mis à part ses intentions envers elle ? Avait-elle d’autres choix ? Elle savait bien que non, elle n’avait que trop reporté ce petit souci, il était temps d’y mettre un terme, définitivement. Décidée, elle observa ses moindres faits et gestes, elle observa son comportement et il ne semblait pas d’une humeur très joyeuse, il était en colère. Encore une fois elle hésita mais sa conscience la convainquit de poursuivre. La Weasley s’arrêta à un angle alors que le Serpentard s’engouffrait dans une pièce qui était sans aucun doute sa chambre. Il claqua la porte avec une telle force, mais pourquoi était-il si rageur ? N’était-ce pas à elle d’être mécontente ? Elle fronça à nouveau les sourcils en s’approchant à pas feutré de l’entrée. Tendant l’oreille, le silence était complet de l’autre côté. Rose ne se reconnaissait pas vraiment dans ses choix, elle avait de plus en plus de mal à savoir ce qu’il était bon de faire ou de ne pas faire. Le doute n’était pas un sentiment avec lequel la rousse était familière, bien au contraire, elle ne s’accordait aucune erreur et aucune hésitation. En général elle n’avait pas besoin de peser le pour et le contre, elle savait ce qu’elle voulait et devait faire. Mais à cet instant précis, elle devait bien admettre qu’elle ne savait pas vraiment si ce qu’elle s’apprêtait à faire était juste. Finalement, le destin décida pour elle, puisque des bruits de pas résonnèrent dans l’immensité calme qui régnait. La jeune fille savait pertinemment qu’elle n’avait rien à faire là et que ça se passerait très mal si on la prenait sur le fait. A bien y réfléchir, elle préférait passer un très mauvais quart d’heure entre les mains de Nott que de voir naitre une tache noire sur son tableau de la perfection. Ainsi, Rose prit fermement la poignée et ouvrit la porte qu’elle referma immédiatement derrière. La rousse resta plaquée contre celle-ci, plus préoccupée par le pion de l’autre côté que par l’obscur à l’intérieur. Le surveillant passa et c’est avec un certain soulagement qu’elle souffla. Lâchant la poignée, toute son attention se reporta sur le jeune homme. Elle se retourna alors progressivement, examinant les moindres recoins de la pièce à la recherche de la personne en question. Tout cela sentait mauvais. Quelle mauvaise idée elle avait eut. Mais maintenant elle ne pouvait pas faire machine arrière, le pion pouvait repasser à n’importe quel moment. Elle avait tout faux, tout faux du début jusqu’à la fin, tout ce qu’elle avait décidé de faire avait été une erreur et à présent, elle était en très mauvaise posture. Trop mauvaise posture. Reconnaître cela lui était détestable. Elle aperçut une masse sur le lit et s’en approcha soucieuse, tenant fermement la bandoulière de son sac. La rousse se pencha légèrement pour remarquer qu’il avait couvert ses yeux avec son bras, mais il l’avait entendu c’était certain. A sa gauche, les bruits de pas repassaient, à sa droite il y avait William. Elle avait l’amer sensation d’être tombée dans la gueule du loup. Ce n’était pas bon.

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MessageSujet: Re: Mon Obsession [Rose Weasley]   Mon Obsession [Rose Weasley] EmptyJeu 2 Mai - 22:22

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Derrière ses paupières closes, elle, toujours elle, comme si son image avait été gravée au fer rouge sur ses rétines. Rose Weasley était comme un poison, qui s’insinuait toujours un peu plus en lui, rampant sous sa peau, pervertissant jusqu’au sang à ses veines. Elle n’était rien, rien de plus qu’une fille comme une autre pourtant, et même pire, la fille d’un héros déchu et d’une sang-de bourbe, une résistante, une Wesley ! Il se le répétait sans cesse à lui-même, comme une litanie sans fin, une prière pour s’en débarrasser, pour s’exorciser, pour la faire disparaitre, sans parvenir pourtant à rester indifférent, quand il croisait son regard… ou que ses traits délicats, sa peau pâle, constellée de tâches de rousseur, ses cheveux de feu, ses doigts si fins, ses longues jambes, s’imposaient à son esprit. D’elle, il aurait voulu tout découvrir, de la douceur de sa peau à la sonorité de ses soupirs, alors qu’il la détestait si fort en contrepartie. Et les gestes qu’elle lui inspirait l’obsédaient tout autant, que cette certitude, qu’elle ne le laisserait certainement jamais faire. Il aurait pu la contraindre à le désirer, d’une manière ou d’une autre, mais ce qu’il voulait vraiment, c’était qu’elle le veuille. Lui, elle, juste un instant pour qu’il puisse définitivement la sortir de sa tête, se sevrer de cette obsession dérangeante, qu’il ne parvenait même pas à comprendre ou à raisonner.

Le silence de sa chambre ne l’aidait pas à se détendre, mauvais calcul ! Il aurait du préférer l’agitation de la grande salle ou de l’antre des Serpentard, dans les cachots, pour se vider la tête ou tout du moins, tenter de penser à autre chose qu’à elle ! Des bruits de pas dans le couloir, un grincement, le tirèrent de ses états d’âme et sous son bras, ses paupières se plissèrent, surpris. Il mit quelques secondes à revenir à cette réalité vide et quand finalement, il se redressa sur son lit, ses deux coudes repliés contre le matelas, il crut qu’il était encore en train de rêver les yeux grands ouverts. Elle était là, tout près, debout au milieu de sa chambre, sa main posée contre son sac, dans un geste presque timide ou tout du moins, emprunté. Oui, il était en train de rêver et ce rêve-là, il l’avait déjà fait quelque fois… Le sac de cours en moins… Et quelques fringues aussi, d’ailleurs.

Interdit, il passa une main sur son visage, comme pour chasser l’illusion, mais rien n’y fit ! Quand ses yeux se rouvrir une nouvelle fois, elle était toujours là, immobile et silencieuse, statue incandescente au milieu de la pièce, qui le regardait avec une certaine inquiétude. Le front plissé par la réflexion, il s’était assis sans un mot sur son lit, sans la quitter du regard. Il avait du louper un épisode… Elle l’avait suivi ? Et elle avait trouvé ça judicieux, de rentrer comme ça, dans sa chambre, sans crier gare ? Elle devait être complètement folle, en plus de tous les défauts qu’il lui comptait déjà, sans la connaitre vraiment. Ou alors, elle avait oublié qu’elle était sensée être cette petite fille sage, promise au tableau d’honneur, malgré ses origines plus que douteuses. Elle était brillante, tout le monde le savait et William devait bien avouer que si elle avait eu le sang plus pur, il aurait certainement fait des pieds et des mains, pour l’avoir dans son camp. Et elle était belle… Sans doute bien trop et sans doute aussi, bien plus qu’elle ne pouvait se l’imaginer elle-même. Sans détour, il avait laissé son regard couler sur elle, avec bien plus d’intérêt qu’il n’en avait jamais laissé paraitre. Oui, elle était belle et sage… Ou peut-être pas si sage que ça, finalement, puisqu’elle était là ! Un sourire en coin était venu étirer ses lèvres, alors qu’un léger rire soupiré, lui avait échappé.

- Non mais qu’est-ce que tu fais là ?

Il aurait du s’adresser à elle avec un ton dur, cassant, celui qu’il réservait d’habitude aux inopportuns, qui s’avisaient de s’immiscer dans sa vie ou dans son espace vital, sans qu’il n’ait rien réclamé, ou même, vaguement demandé. Et pourtant, c’était l’amusement qui primait dans sa voix, comme dans l’expression à son visage. Si elle tenait vraiment à lui dire quelque chose, elle aurait très bien pu l’aborder n’importe où dans le château, la grande salle, le terrain de Quidditch, à la sortie d’un cours… Et elle choisissait de venir s’enfermer avec lui dans sa chambre, seuls tous les deux… ? Et par-dessus le marché, elle n’avait aucun droit de se trouver-là ! Cette partie-là de l’école était réservée aux classes préparatoires, ne le savait-elle donc pas ? Peut-être pas, effectivement, à force de rester constamment, le nez plongé dans un bouquin ! Si un pion venait à la surprendre à roder dans le coin, elle prendrait cher et ce petit détail n’avait certainement pas échappé à l’Obscur qu’il était. La plupart des membres du personnel de cette école prendrait même un plaisir énorme à punir la fille de Ron et Hermione Weasley !

Un sourire cynique était venu s’afficher sur le visage de William, alors qu’il se relevait, ses cheveux noirs en bataille, lui donnant l’air plus insolent encore, pour venir se planter face à elle. C’était la première fois qu’il l’approchait autant, la première fois que son parfum venait le frapper comme ça. L’odeur des vieux livres, mêlée à une fragrance florale et légère, elle sentait le printemps et la pluie tout en même temps.

- Ca t’arrive souvent de venir te jeter dans la gueule du loup, comme ça ?

C’était peut-être une sale habitude, apprise de ses vermines de parents ? Eux aussi avaient cette bêtise-là, autrefois. Ou peut-être était-ce tout simplement dans les gênes, dans son sang impur… Impur et pourtant, si elle en avait éprouvé le moindre désir, il aurait très bien pu l’oublier, pour un moment, quelques heures, perdues avec elle. Personne le saurait jamais, un secret et ensuite, il pourrait passer à autre chose, c’était certain ! Céder à la tentation pour ne plus l’éprouver, pour ne plus avoir à la supporter, briser ce lien invisible qui l’enchaînait à elle, en dépit de toute logique !

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MessageSujet: Re: Mon Obsession [Rose Weasley]   Mon Obsession [Rose Weasley] EmptyLun 6 Mai - 5:26


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la croyance en une origine surnaturelle du mal n'est pas nécessaire. Les hommes sont à eux seuls capables des pires atrocités.
Ils ne se quittaient pas des yeux. Elle n’osait détourner le regard de ces prunelles sombres qui la fixaient. Que se passerait-il si elle fermait les yeux une seule seconde ? Elle avait prit l’habitude d’anticiper chaque événement, chaque instant, pourtant il lui était impossible de savoir ce qui se passerait ici. C’était insupportable, ne plus rien contrôler. Elle avait fait une erreur, une erreur en venant ici, en pensant pouvoir résoudre ses problèmes, une erreur qu’elle ne pourrait pas rattraper. Si elle avait montré une once d’inquiétude sur son visage, se fut la colère qui se dessina à son tour en sentant le regard de William l’examiner de long en large. Quelle honte d’être à ce point soumise à sa vue. Elle fronça les sourcils et serra les dents tout en lâchant son sac sur le sol. « Non mais qu’est-ce que tu fais là ? » Elle ne savait plus, que faisait-elle ici ? Postée devant lui, immobile, une poupée perdue parmi les autres jouets. Elle voulait juste éclaircir les choses, elle voulait juste qu’il disparaisse définitivement de ses journées. Pourquoi maintenant ? Pourquoi ici ? Toutes les fois où elle l’avait vu, n’aurait-elle pas pu le poursuivre ailleurs et éviter cette cage ? Eviter d’être enfermée entre quatre murs ? Ne souffrait-elle pas déjà assez de cet étouffement ? Elle ne savait plus. Comment devait-elle réagir ? Devait-elle l’engueuler ? Devait-elle sourire ? Devait-elle rire de cette situation ? Comment réagirait une autre qu’elle ? Elle avait été stupide, tellement stupide que finalement, elle devrait rire d’elle-même. Pauvre jeune fille qui ne sait rien, qui ne comprend rien. Elle a peut-être plus de connaissances que chacun d’entre eux, mais elle est la plus nulle pour les relations humaines. Elle était vide, vide de tout. Horrible, horrible cette sensation de creux ; comment l’enlever ? Comment le combler ? Elle suffoquait, de rage, de peur, de colère, de honte. Le tourbillon de l’incompréhension. Respire. C’était à cause de lui, tout était de sa faute ? Pourquoi était-il toujours là ? Pourquoi était-il toujours derrière elle ? La laisser tranquille. Elle voulait juste qu’on la laisse tranquille ! Elle voulait sortir, elle voulait sortir de cet enfermement. Sortir. Elle voulait échapper à cette indifférence, à la solitude. Echapper aux études qui l’assombrissaient. Où allait-elle ? Où irait-elle ? Elle était là où elle ne devait pas être, et elle y trouvait un étrange sentiment de plaisir. Elle faisait quelque chose qu’elle n’avait pas le droit de faire. Elle ne devait pas être ici, et elle y était. Bêtise, elle faisait des bêtises. Bêtises et erreurs. Ce n’est pas bien Rose. Tu sens les fissures se creuser sur l’apparence de la perfection, tu sens que ça se casse, tu sens les cris de délivrance à l’intérieur de ton corps d’indifférence, tu sens que tout va sortir, que tout va exploser ; mais pas tout de suite, tu retiens encore, tu résistes. Respire, ça viendra.

Elle le voyait s’amuser, elle distinguait son petit sourire cynique ; elle le lui aurait arraché. Les bruits de pas dans le couloir revinrent la hanter, il était toujours là. Derrière la porte, il ne partirait donc pas ? Il prendrait un malin plaisir à la punir de son écart. Il prendrait un malin plaisir à être le premier ; le premier à l’envoyer en retenue ; le premier à apposer la tâche noire qui ruinerait la perfection qu’elle avait mit tant de temps à modeler. Que penseraient les autres en la voyant là où on ne l’avait encore jamais vu ? Que penseraient-ils de cette Rose que personne ne connaît, pas même elle ? Arriverait-elle à supporter ce comportement qui l’envahit et l’attire un peu plus à elle ? Mais elle s’en fiche ! Elle se fiche bien de ce qu’ils pourraient bien dire ou penser ou chuchoter ou murmurer. La fille aux cheveux flamboyants se retourna vers l’obscur qu’elle trouva près d’elle. Son visage ne cacha pas son expression de surprise, et instinctivement, elle fit un pas en arrière. Elle ne pensait pas le trouver aussi proche, elle n’avait pas l’habitude d’entendre, dans un profond silence, la lente respiration des personnes se trouvant autour d’elle. Son cœur bâtit plus vite, pourquoi s’emportait-il ? Parce que lui ne savait plus comment il fallait réagir aux évènements. Elle n’avait pas peur, elle n’était pas terrifiée, elle n’était pas intimidée, elle était perdue. De quoi était-il capable ? Que voulait-il ? Que voulait-elle ? Ce mélange, cette hésitation, ça l’agace. La lionne ne fléchit pas devant le serpent, elle ne le quitta pas des yeux. Elle n’était pas menaçante, elle n’était pas froide, elle n’était pas mauvaise, elle gardait l’indifférence qui lui était propre bien qu’elle se fendait et qu’elle n’y pouvait rien. Elle était trop fière pour montrer sa perte. Elle se voulait forte, aussi forte que sa famille l’avait été auparavant. Elle se voulait intouchable et dans son ambition, elle avait perdu une aile ; que fait un oiseau quand il lui manque une aile ? Il s’écrase. Voilà ce qui l’attendait, la chute. Elle sentait le vertige assaillir son cœur fragile. Mais elle lutterait, elle le savait, elle lutterait contre cet effondrement, jusqu’à ce qu’elle n’ait plus aucun espoir pour y échapper. Alors elle se laisserait tomber, elle se laisserait aller et ce serait tout simplement la délivrance. Il n’y aura plus de Résistance ou d’Impartialité, il n’y aura plus de crétins moqueurs ou d’indifférents, il n’y aura plus de prison, il n’y aura plus rien d’autre qu’elle, elle et seulement elle. La Rose sommeillant profondément, la Rose éclatante s’épanouirait enfin dans cette existence qui ne lui donnait pas de lumière à cause de son nom. Son pauvre nom.

« Ca t’arrive souvent de venir te jeter dans la gueule du loup, comme ça ? », elle aurait pu en rire, oui, en rire. Ne se l’était-elle pas dit une ou deux minutes avant ? Un loup. Un loup au sourire carnassier, étrange comparaison pour un serpent. La jeune fille se rendit compte qu’elle avait laissé son regard se poser dans le vide durant ses réflexions, elle avait fait disparaître William dans ses pensées. Mais maintenant il était redevenu un bloc face à elle, il était redevenu un obstacle. Un obstacle. Un obstacle. Un obstacle ? Elle releva les yeux vers lui, vers son fin visage. Pourquoi fallait-il qu’il soit comme ça ? Pourquoi faisait-il ça ? « Quand c’est nécessaire, oui … » laissa-t-elle ses lèvres murmurer. Pas la peine que sa voix soit entendue par le surveillant des couloirs préparatoires. La Gryffondor se décala et passa à côté du Serpentard, lui tournant le dos, afin d’observer sa chambre ; autant en apprendre un peu plus sur cet élève bien mystérieux : « J’aime travailler … » elle sentit une légère grimace apparaître sur ses lèvres et disparaître aussitôt ; il fallait qu’elle arrête : « Mais ce que j’aime particulièrement, c’est travailler dans le silence … » ses doigts passèrent sur une commode de manière délicate, sa main presque timide effleura une boîte en bois foncé, elle s’arrêta dessus « … La tranquillité ». Rose se retourna vers le jeune homme, un air quelque peu sévère : « Or tu es toujours dans les environs, je me sens toujours observée et je sais maintenant que c’est toi. » Elle se voulait insistante, pourtant son attention revenait sans cesse à cette petite boîte particulièrement attirante ; elle appartenait au genre de boîte aux trésors que l’on découvre dans les recoins sombres d’un grenier ou dans le sable au bord des plages des îles caraïbes. Ses doigts frétillaient nerveusement de l’ouvrir « Tu nuis à mes études, je veux que ça s’arr .... » Elle rencontra au toucher une texture qu’elle connaissait bien, une texture qu’elle avait perdu un jour. Sans gêne elle tira dessus et sorti de cette boîte énigmatique un foulard rouge. Son foulard. La jeune lionne resta un moment à l’observer, le laissant glisser dans ses mains avec douceur. Elle se souvint l’avoir vu pour la dernière fois au parc, il y a longtemps déjà. Ce n’était qu’un foulard, elle n’avait pas cherché à le retrouver à tout prix. Ce n’était qu’un foulard. Un pauvre bout de tissu. Mais que faisait-il ici ? Que faisait-il dans cette chambre ? En sa possession ? Rose chercha une excuse, chercha une solution, chercha quelque chose, chercha un sens à tout ça. Ses yeux traversaient la pièce sans vraiment de raison, agitée, presqu’inquiète de ce que cela pouvait bien dire. Elle revint sur le tissu rouge un instant. C’était une blague. Une mauvaise farce qu’on lui faisait. Néanmoins elle n’arrivait pas à trouver cela drôle. Il avait gardé son foulard dans cette petite boîte et il la suivait. Cet homme avait préservé quelque chose qui lui appartenait et la suivait. Quelque chose n’allait pas. Ca n’allait pas. Rose secoua la tête anxieuse, elle rêvait, c’était vraiment une blague ? Elle aurait sûrement préférée. Finalement, elle releva lentement la tête vers William, posant sur lui un regard interrogateur. Elle restait immobile, tourmentée, attendant la moindre explication, la moindre réponse, parce que cette fois, elle n’en trouvait pas. Si la colère s’était quelque peu emparée d’elle quelques minutes auparavant, elle ne pouvait maintenant plus cachée qu’elle avait peur.


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MessageSujet: Re: Mon Obsession [Rose Weasley]   Mon Obsession [Rose Weasley] EmptyMer 22 Mai - 2:53

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Elle avait fait un pas en arrière, en le découvrant aussi près d’elle et il avait aimé ça ! La sentir prise au piège, le sien, tout entière abandonnée à lui, dans cette chambre dont elle n’aurait jamais du franchir le seuil. Les papillons étaient d’habitude attirés par la lumière et il se demandait bien ce qui avait pu la pousser dans son obscurité. Ce qu’il y avait de plus délectable, c’était encore le fait qu’elle y soit venue d’elle-même, de son propre gré. Amusant. Mais ce n’était pas comme ça qu’il la préférait… Acide, fière, le menton relevé, toisant les inopportuns, elle, avec tous ses petits côtés aussi attirants qu’agaçants. Est-ce qu’elle n’allait pas lui répondre, jouer les pauvres petites proies à terre ? Non, bien sûr que non, c’était Rose Weasley en face de lui et se jeter dans la gueule du loup était parfois nécessaire, s’il en croyait ce qu’elle venait de lui répondre. William avait haussé les sourcils, tout disposé à l’écouter, puisqu’apparemment, elle avait des doléances à poser, des requêtes à lui soumettre… Face à lui, elle aurait du baisser les yeux. Il était l’un des Obscurs les plus importants, elle n’était rien, pauvre petite princesse au sang souillé. Et s’il s’en serait énervé face à n’importe qui d’autre… Elle, elle était différente. Elle en profita tout de même pour se soustraire à son regard glacé, pour observer la chambre, alors que lui ne la lâchait pas des yeux, détaillant chacun de ses mouvements, la moindre ondulation dans ses longs cheveux, couleur de feu.

Elle aimait le travail… Quelle surprise ! Mais elle aimait le faire dans le silence… Et alors ? Il ne voyait pas en quoi tout ça pouvait le concerner… Les doigts de Rose avaient frôlés, légers, le bois d’une vieille commode et apercevant sa boite à souvenir, les mâchoires de l’Obscur s’étaient contractées, sentant finalement monter la crainte… Et la colère. Tout à l’heure, il avait profité d’un moment de tranquillité pour fureter dans ses petits trophées, mais quand elle se tourna vers lui, en dédaignant le coffret marqué du lotus, ses yeux en revinrent aux siens, bien moins rieur qu’il y a quelques secondes. Elle savait qu’il trainait constamment autour d’elle et apparemment, se sentir épiée, elle n’aimait pas ça, pauvre petite fille ne supportant pas le regard d’un homme sur elle ! Est-ce que c’était des excuses qu’elle attendait ? Une promesse ? Il nuisait à ses études et William laissa échapper un rire moqueur, tout en croisant les bras contre sa poitrine. Aurait-il du se sentir touché ? Honteux ? Alors qu’elle lui faisait face, les doigts de Rose furetaient, invisible à son contrôle et quand il allait rétorquer, plein de fiel, c’est sur le foulard d’un rouge sang qu’il lui avait dérobé, entre ses mains, que ses prunelles d’un bleu métallique s’arrêtèrent, étranglant les mots dans sa gorge.

Perdue, c’était probablement les expressions qu’il aurait pu lire sur le visage de Rose, s’il n’avait pas été aussi furieux de sa petite découverte… Cette boite… Cette boite c’était lui, dans tout ce qu’il pouvait avoir de plus sombre et de plus secret, aussi. Elle ne s’ouvrait pas aussi facilement que cela, mais tout à l’heure, il avait du mal ranger l’étoffe dérobée il y a si longtemps déjà et bloquée dans la rainure, elle avait du permettre à la jeune femme de soulever le loquet. Il était furieux, contre elle, contre lui-même, contre… Contre la terre entière et alors qu’elle relevait sur lui, ses grands yeux éberlués, il s’était rué vers elle pour la bloquer complètement, posant l’une de ses mains avec fracas contre le mur, juste derrière elle, tout près de sa tête, alors que l’autre saisissait le foulard avec une poigne de fer, tirant pour le lui faire lâcher.

- Tu viens te jeter dans la gueule du loup… Tu mets tes jolis doigts sur de vilains secrets… J’espères que tu as peur, désormais, Rose ?

Sa voix était plus froide qu’une lame. La pression exercée par ses doigts sur le bout de tissus s’étaient presque évanouie, mais il avait rapproché son corps du sien, bien décidé à lui bloquer le passage et à la terrifier. Il s’était approché si près de son oreille, en susurrant ses quelques mots, qu’elle avait du sentir la caresse de son souffle tout contre la peau délicate de sa gorge pâle. Ce moment, il l’avait imaginé, plein de fois… Mais jamais il ne l’aurait cru assez intrépide, pour venir s’offrir à lui dans sa chambre, en totale insécurité. L’occasion était sans doute bien trop belle pour qu’il la laisse passer comme ça. C’était si facile… De la troubler ? Pas habituée à ce genre de jeu, il en aurait mis sa main au feu, rien qu’à ses réactions les plus infimes, aux expressions qui se bousculaient sur son visage, au rythme de sa respiration, dont il entendait chaque fluctuation, si proche d’elle.

- Tu aime ta tranquillité et moi j’aime laisser mon regard courir sur toi… On est dans une impasse Rose…

Un rire avait traversé le long soupir, exhalé entre ses lèvres entrouvertes, alors que ses yeux clairs détaillaient son visage, si proche, bien trop proche, plus proche que jamais… alors que son corps pesait désormais contre le sien, l’une de ses mains toujours contre le mur, l’autre ayant délaissé son foulard, pour emprisonner fermement l’un de ses poignets fragiles.

- La petite fille si parfaite… Tu sais ce que c’est, ton véritable problème, là, maintenant, tout de suite ?

Le mince filet de sa voix grave n’était plus qu’un murmure, si près d’elle. Son nez avait frôlé le sien, avant que son visage ne se penche tout doucement sur le côté, laissant son souffle tracer une caresse invisible sur ses joues, jusqu’à la commissure de ses lèvres.

- C’est que contrairement à toi… Je veux, je prends !

Et sans autre forme de procès, il captura ses lèvres des siennes. Plus doux que ses gestes précédents ne l’auraient laissé croire. Il voulait la gouter et il avait tout son temps. Qu’elle se débatte, qu’elle refuse et ça ne l’amuserait que davantage encore, probablement. Après tout, c’était elle qui était venue s’offrir, là, comme une victime consentante ! Qu’est-ce qu’elle s’imaginait, en entrant dans la chambre d’un Obscur tel que lui ? En ressortir indemne ? Certainement pas et peut-être pas vraiment de la manière, dont elle aurait peut-être pu l’imaginer.

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MessageSujet: Re: Mon Obsession [Rose Weasley]   Mon Obsession [Rose Weasley] EmptyLun 27 Mai - 11:27


mon obsession


la croyance en une origine surnaturelle du mal n'est pas nécessaire. Les hommes sont à eux seuls capables des pires atrocités.
Elle ne savait plus comment réagir, elle ne savait plus quelle attitude adoptée. Elle était perdue dans l’incompréhension. Son esprit n’assimilait pas les idées qui le traversaient, il les rejetait. Il avait montré un visage si coléreux, si haineux lorsqu’elle avait prit son foulard. Mais c’était le sien, c’était son foulard, que faisait-il avec ? Il n’avait rien à faire ici, pourquoi ne pas lui avoir rendu ? Pourquoi l’avoir gardé dans cette foutue boite à secret ? Tant de question et jamais aucunes réponses, elle n’arrivait plus à sortir le moindre mot, la moindre syllabe. Elle ne se reconnaissait plus dans cette perte de moyen. Chaque minutes qui se passaient dans cette chambre, elle découvrait des choses qu’elle n’aurait finalement jamais voulu voir. Elle ne voulait plus rien, plus rien faire ici. Elle voulait qu’il disparaisse de son quotidien, c’était tout ce qu’elle voulait, ne plus jamais le voir. Pourquoi l’avoir suivi ? C’était si puéril comme réaction. Elle avait été si stupide, si idiote. Faux, elle avait tout faux. Cela fait déjà bien longtemps qu’elle aurait dû partir de cette pièce, qu’elle aurait dû renoncer à cette idée crétine de résoudre des problèmes minimes. Après tout qu’il l’observe, ne le faisait-elle avec les autres ? Pourquoi l’avait-elle suivi ? Lui ? Cette personne qu’elle ne connaissait pas, dont elle ne savait rien. Et le voilà qu’il gronde, et le voilà qu’il rougit de rage. Elle ne devrait pas être là. Elle le sentait, elle le sentait que ça allait dégénérer, pourquoi ne partait-elle pas ? Trop de questions. Beaucoup trop de questions. Elle avait seulement demandé, par le regard, des explications à tout ça. Après tout, n’en méritait-elle pas ? C’était lui qui était en tord, elle était venue ici, oui elle était venue dans la gueule du loup mais elle voulait des explications ! Des explications à quoi ? A tout ! A tout ce qu’il se passe dans sa tête. Et toute ces choses qui se bousculent. Quelles arrêtes de tourner.

Et alors que tu t’apprêtais à tout foutre en l’air, alors tu voulais abandonner il s’est jeté sur toi. Tu as voulu résister à la pression qu’il exerçait sur ton corps mais tu n’es pas assez forte pour avoir la moindre répercutions. Il a frappé de sa main le mur derrière elle et elle a été terrifiée à l’idée que ce soit sur elle qu’il l’appose avec autant de violence. Irait-il jusque là ? Non, il ne pourrait pas. Pas jusque là. Elle devait se défendre, prendre sa baguette. Sa baguette ? Elle était devant la porte, dans son sac qu’elle avait laissé par terre. De son autre main il a attrapé le foulard qu’elle a serré plus fortement entre ses doigts. Pourquoi ? Qu’il le prenne s’il y tenait tant, en échange, qu’il la laisse partir. Mais elle ne l’a pas lâché. Elle ne l’a pas fait. « Tu viens te jeter dans la gueule du loup… Tu mets tes jolis doigts sur de vilains secrets… J’espère que tu as peur, désormais, Rose ? » Peur. Non elle n’avait pas peur. Elle ne lui dirait pas. Elle ne lui donnerait pas cette satisfaction. Ses prunelles sont restées ancrées dans les siennes avec détermination. Pourquoi résister ? Elle n’avait qu’à lui dire qu’elle avait peur et elle partirait tranquillement et plus jamais elle ne reviendrait dans cette chambre. Plus jamais. Sa voix était glaciale, désagréable symphonie. Et comme s’il ne s’était pas trouvé assez près d’elle, il a davantage collé son corps au sien. Il était beaucoup trop près. Beaucoup beaucoup trop près. Ce rapprochement, elle n’en avait pas l’habitude. Elle ne voulait qu’il la touche, mais c’était déjà trop tard. Elle se sentait si minable avec lui au-dessus. Si fragile. Une gamine. Où était la Rose si fière d’elle, et si parfaite dans son rôle de l’indifférente ? As-tu peur Rose ? Elle sentait son souffle chaud dans sa nuque, elle entendait sa respiration au creux de son oreille et son cœur s’est mit à battre plus rapidement. Non, elle n’avait pas l’habitude. Elle était terrifiée par l’inconnu. Elle n’arrivait à rien, et les dix milles pensées qui traversaient sa tête ne l’aidaient pas. Elle voulait qu’il s’écarte, elle voulait qu’il arrête. Elle ne voulait pas jouer, elle ne jouait pas à ce genre de jeu. Elle était tellement transparente. Où était passé son masque ? Où était-il ? Il était tombé, tombé trop bas pour pouvoir le rattraper. « Tu aimes ta tranquillité et moi j’aime laisser mon regard courir sur toi… On est dans une impasse Rose… » Elle n’a pas réussi à dissimuler tes craintes lorsqu’il a prononcé les mots « laisser mon regard courir sur toi », il a ri et elle n’a pas réussi à sortir du tourment de l’incertitude. Il te bousculait avec ses mots, ses phrases, son attitude. Tu en avais marre de ce jeu. Tu n’aimais pas ça. Il était si proche. Il était trop proche. Elle ne le connaissait pas, comment savoir ce qu’il voulait. Mais tout le monde sait, tout le monde le sait sauf toi. Elle ne veut pas l’accepter. Jamais. Aucun homme ne peut s’intéresser à elle, aucun. Son corps s’est encore rapproché du sien, jusqu’à ce qu’elle n’est plus de place du tout. Instinctivement elle a posé sa main libre sur la poitrine du jeune homme, espérant pouvoir l’écarter un peu. Elle se collait au mur, espérant au fond qu’il fonde et lui fasse un trou pour qu’elle s’échappe de son emprise. Elle n’aimait pas jouer à la poupée. Et là, elle n’était qu’une marionnette dans les mains de ce serpent. Elle a soudain senti la pression autour de son poignet qui tenait le foulard, avec la surprise elle l’a lâché. Sa mâchoire s’est contractée, elle n’était pas son jouet. Elle n’était pas son jouet. Tu n’étais pas son foutu jouet. Elle s’est alors mise à se débattre, mais plus elle bougeait, plus il se rapprochait. C’était insupportable. Si faible. « La petite fille si parfaite… Tu sais ce que c’est, ton véritable problème, là, maintenant, tout de suite ? » En parlant elle a senti que la situation ne ferait que s’aggraver et que décidément, elle n’arriverait à rien. « William … Lâches-moi. » cracha-t-elle sur un ton sévère. Elle pourrait se défendre mieux que ça, elle pourrait le pousser plus violemment et attraper sa baguette. Elle pourrait le mordre si vraiment elle en avait la force. Pourquoi ne le faisait-elle pas ? Pourquoi ne se battait-elle pas ? Peut-être parce qu’elle en avait marre de lutter. Marre de toujours se battre pour un idéal. Marre de se battre pour le plaisir des autres. Marre de se battre sans cesse pour ne pas décevoir. Mais elle comment à se rendre compte, qu’elle loupait quelque chose. Elle voulait respirer. Il l’étouffait. Son souffle. Sa voix. Sa peau : « C’est que contrairement à toi… Je veux, je prends ! » Son regard s’est vidé de toute espérance. Si impuissante. Mais elle a voulu le repousser avec sa main, en vain. Il l’a embrassé. Le contact de ses lèvres, plus doux que dans son imagination. Pendant quelques secondes, elle a cessé de bouger. Mais non. Non elle ne pouvait pas. Ce n’était pas elle. Elle ne jouait pas à ces jeux là. Qu’il la laisse. Qu’il la laisse partir. Qu’il la laisse respirer. Tu l’as mordu. Tu l’as mordu au sang en criant : « Mais arrêtes ! Arrêtes ! » Elle a hurlé, oubliant le pion, oubliant la perfection. Tu voulais respirer. Elle l’a poussé encore et encore : « Pourquoi moi ? POURQUOI MOI ? Choisis-en une autre ! » Qu’on la laisse, qu’on la laisse tranquille. Non. Non elle voulait qu’on la bouscule. Elle voulait qu’on la blesse. Elle voulait qu’on la jette dans le vide pour qu’elle puisse enfin comprendre ; pour qu’elle puisse enfin comprendre qu’elle se perdait dans les études. Elle en avait marre, marre de cette couche de perfection qui s’était incrustée dans sa peau. Marre de ce masque, marre de ce bouclier, marre des papiers et des parchemins, marre du travail, marre de la solitude. Elle étouffait, elle étouffait : « LAISSES-MOI ! » mais avec ta petite main, avec ta pauvre petite main tu n’arrives à rien. Tu n’arriverais jamais à rien. Elle voulait se laisser tomber dans le vide. Elle voulait respirer. Elle l’a regardé droit dans les yeux, des yeux humides d’un tourbillon d’émotions. D’émotions refoulées depuis tant d’années. Elle a plongé ses prunelles brillantes dans les siennes. Elle voulait qu’on la déchire. Elle voulait vivre ! « JE SUIS PAS TON JOUET ! »


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MessageSujet: Re: Mon Obsession [Rose Weasley]   Mon Obsession [Rose Weasley] EmptyLun 5 Aoû - 3:15


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Il l’avait senti tremblante contre lui alors que son cœur battait follement dans sa poitrine et c’était tout ce qu’il désirait le plus, prendre le dessus sur elle, avoir l’ascendant. C’était ce que William faisait avec chacun des petits sbires qui courraient derrière lui avec de grands yeux énamourés et elle n’était rien de plus, finalement. Il la voulait, il l’aurait et ensuite, il pourrait tout simplement l’oublier, elle et ses longs cheveux de feu, son regard trop fier, sa peau trop pâle et son nom tant détesté. Elle était une Weasley, mais entre ses bras, elle n’était plus qu’un petit oiseau fragile, comme toutes les autres avant elle. Sa petite main contre lui, futile barrière… Elle ne pouvait pas le repousser, ne pouvait pas l’empêcher de prendre tout ce qu’il voulait. Il était le chef des Obscurs, elle n’était rien, plus rien, dans ce monde qui appartenait au seigneur des Ténèbres. Et elle serait sienne, juste parce qu’il le voulait et que dans le fond, son maître à elle, c’était lui. Plus elle semblait vouloir se fondre, dans le mur derrière elle, et plus Rose se rendait, prisonnière de ses bras et de son emprise sur elle.

Elle s’était mise à se débattre, mais William n’avait fait que raffermir encore un peu plus sa prise. Elle était prise à son piège et y avait mis toute seule les pieds… C’était sans doute ça, le plus beau. Dans le fond, elle le voulait, c’était une certitude, lui, tout ça… Et le sourire sur les lèvres de l’Obscur, amusé, le souligna cruellement, alors qu’elle lui ordonnait de la lâcher. Loin de l’impressionner, son sursaut d’orgueil ne le poussa qu’à peser plus fort encore sur elle, pour lui montrer à quel point son soudain emportement ne servait à rien. C’était tout ce qu’elle avait à proposer ? La seule contre-attaque qu’elle ferait ? Quelques mots, mais l’envie chevillée au corps de bien plus ? La situation l’excitait autant que lui, il en aurait mis sa main au feu. Toutes les mêmes, elle n’était pas plus dommageable que toutes les filles qu’il avait pu avoir jusque là… Et il allait la prendre ! Et il pourrait passer à autre chose, l’oublier ! Il la voulait ? Il la prenait, un point c’est tout !

Et puis la reddition totale, quand ses lèvres avaient pris possession des siennes, pour un baiser volé, mais auquel elle avait semblé se soumettre… Au départ en tout cas. Doux, il avait envie de la goûter lentement, de savourer le goût de cet interdit là. Mais ce n’était qu’un leurre ! Sitôt son attention déviée par ce qui s’engageait entre eux, elle l’avait mordu pour pouvoir s’en tirer, brouillant fureur et désir en lui, alors qu’il s’écartait légèrement, pour porter ses doigts à sa bouche… Sa peau maculée de rouge… Elle lui avait hurlé d’arrêté et son regard s’était à nouveau porté sur elle, noir de fureur, mais comme si il n’était pas déjà assez loin d’elle, elle l’avait repoussé de ses deux mains, en demandant pourquoi ? Pourquoi elle et pas une autre ? Mais il aurait mille fois préféré que ce soit une autre ! Une autre pour l’obsédé à ce point, une autre pour envahir jusqu’à ses rêves… A chaque fois qu’il fermait les yeux, des cheveux de feux et le feu dans ses veines, quand il la croisait.

Elle voulait qu’il la laisse, mais sa rébellion se faisait déjà bien moins vive, dans ses laisse-moi, il entendait des prends-moi bien trop longtemps tu… Ou peut-être qu’il n’entendait que ce qu’il voulait ! Aucune importance. Et puis, William n’avait plus bougé, relâchant la pression de ses mains sur elle, pour la regarder dans les yeux, dans un silence seulement troubler par leur respirations bien trop rapides à tous les deux, alors qu’il ne s’était pratiquement rien passé entre eux, à peine l’ébauche d’un baiser, alors que d’elle, il voulait bien plus… D’elle, il voulait tout. Elle n’était pas son jouet ? Qu’est-ce qu’elle était alors ? La fille d’une sang-de-bourbe et d’un traitre à son sang… Dans leur monde, elle n’était rien, mais dans le sien… Dans le sien elle avait tout teinté de rouge. Sa lèvre saignait encore mais William s’en fichait, son regard de glace plongé dans le sien. Il n’avait pas bougé d’un pouce, elle non plus ? Ce face-à-face là n’était que de silence, de non-dits… D’envie aussi, il avait terriblement envie d’elle. Il avait retenu sa respiration, depuis qu’il l’avait relâchée, comme dans l’attente angoissée de sa fuite, mais il ne s’était pas reculé, s’y refusait totalement. Elle sentait les fleurs, les vieux livres et elle avait le goût de l’interdit et sur ses lèvres à lui, celui métallique de ce sang qu’elle avait fait couler, le sien… Un sang-pur, à noyer dans tout ce qu’il y avait de plus beau et de plus mal, elle et le désir qu’elle suscitait chez lui.

Et puis, il avait souri, laissant son souffle exhaler l’ébauche d’un rire rauque. Son indexe s’était posé sur les lèvres de la belle rousse et comblant l’espace entre eux, il avait posé son front sur le sien, pour murmuré tout près de son visage.

- Sois sage maintenant, je ne veux personne d’autre…

Et puis, il avait fermé les yeux. Son nez avait effleuré la joue de sa captive, alors qu’il penchait doucement sa tête sur le côté. Sa main avait glissé des lèvres de Rose à sa gorge, pour se poser contre la peau fragile de son cou, menaçante avant de se faire plus douce et de glisser jusqu’à sa nuque. Elle ne les ressentait pas, les frissons ? Lui percevait les siens avec un discernement terrible, jusqu’à ce qu’ils meurent à son échine. Elle le rendait dingue, elle l’avait toujours rendu complètement dingue, de son parfum autour de lui, au toucher soyeux de ses cheveux contre sa main, désormais.

- C’est pour ça que je te suis, c’est pour ça que je t’observe, parce que je ne veux que toi…

Il l’avait soufflé, chaque mot effleurant sa joue. Elle voulait se rebeller ? Qu’elle le fasse ! Elle voulait le repousser ? Qu’elle le fasse ! Elle aurait pu s’enfuir, après avoir mordu sa lèvre, quelques secondes plus tôt… Mais elle était restée ! Et même si elle ne voulait pas se l’avouer, elle le voulait, lui. Il ne pouvait pas croire qu’il était seul à ressentir cette électricité entre eux.

Ses lèvres avaient frôlé les siennes, sans pour autant lui voler un autre baiser et puis, finalement, ses yeux s’étaient rouvert, plongeant dans ceux de Rose, bien trop proches et sa main avait glissé, de la nuque de sa captive, au vite à côté de lui. Qu’elle présente sa reddition ou qu’elle s’enfuie… De toute manière, il la rattraperait… Bientôt. A elle de faire un choix.

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