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MessageSujet: YOU FUCKIN LOOSER + G∆BE   YOU FUCKIN LOOSER + G∆BE EmptyMar 21 Jan - 10:50

gayla


La porte claqua avec force juste derrière la silhouette de la brune qui s'avança à travers le couloir recouvert de peinture blanche, la démarche hautaine et le pas léger. La jeune femme leva la main pour remettre sa longue chevelure en place au moment où ses pieds tournaient pour s'arrêter juste devant le bureau de l'hôtesse d'accueil. Posant ses doigts sur le comptoir en bois, la jeune femme leva rapidement les yeux pour lire l'inscription figurant sur le panneau juste derrière l'hôtesse qui indiquait en lettres dorées « Gazette du Sorcier ». Puis la sud-africaine baissa les yeux vers la jeune blonde qui leva son regard bovin vers elle et un sourire narquois se dessina sur ses lèvres tandis qu'elle répétait silencieusement la phrase de la réceptionniste. « Je peux faire quelque chose pour vous ? » Sa voix était lente et insupportable et la joueuse de Quidditch avait une envie incroyable de lui faire avaler sa chevelure blonde peroxydée qui lui donnait plus l'air d'une vache avec une perruque qu'à une star des années soixante. « Oui, comme j'ai l'impression que tu n'as pas la mémoire des visages alors que ton métier le nécessite grandement, je pense que je vais en dire deux mots à ton directeur et toi et ta perruque vous pourrez aller pointer pour aller récurer les chiottes des Trois Balais » Un sourire faussement sympathique se dessina sur ses lèvres et elle vit la jeune femme lever les yeux au ciel tout en mâchant son chewing-gum. Sa voix nasillarde parvint une nouvelle fois aux oreilles de la brune et un soupir traversa ses lèvres. « Monsieur Windsor est dans son bureau. Y a pas de quoi » Et de tourner les talons tout en n'oubliant pas de diriger un geste obscène en direction de la vache d'accueil. Faisant quelques pas de plus, la jeune femme poussa une large porte en bois avant de se retrouver dans un couloir plus chaleureux, dans les tons ocres Traversant le couloir sans même daigner poser son regard sur les bureaux annexes, la jeune batteuse parcourut les décennies d'information de l'Angleterre sorcière. En effet, sur les deux murs qui constituaient le couloir, les unes des anciennes éditions de la Gazette avaient été affichées sous verre. Bien évidemment, depuis l'arrivée du Lord au pouvoir, les unes parlant des ennemis du régime en bien avaient été brûlées et seules celles portant le Lord aux nues avaient le droit d'être affichées dans ce couloir. Remettant une mèche de cheveux derrière son oreille, la brune poussa enfin la porte finale du couloir sur laquelle était inscrit « Gabe Windsor » sans même frapper au préalable.

Kayla laissa glisser son sac sur un fauteuil en cuir juste à côté de la porte d'entrée avant de faire claquer cette dernière pour faire remarquer sa présence à l'espèce de loque à moitié endormie sur son bureau. Un soupir traversa ses lèvres tandis qu'elle réduisait la distance entre elle et le bureau. Une fois arrivée juste à côté de la table et donc de Gabe, elle se hissa sur la pointe des pieds et posa ses fesses sur le bois verni de la table avant de croiser les jambes. Ses yeux parcoururent la table sur laquelle étaient étalés les numéros de la Gazette récents et elle en attrapa un du bout des doigts. Jetant un rapide regard sur le visage mouvant du jeune homme aux traits fins et aux cheveux bruns, elle s'arrêta surtout sur la mention « Fugitif, 40,000 gallions pour sa capture » avant de jeter le morceau de papier sur la table. La jeune femme passa alors une main dans ses cheveux avant de se pencher vers son petit-ami et déposer ses lèvres sur celles de l'aîné Windsor. « Quand est-ce que tu vires cette réceptionniste de merde ? Sérieusement, déjà elle est moche, en plus elle s'habille mal mais le pire de tout c'est qu'elle pense qu'elle fait sa loi alors que la seule utilité qu'elle a c'est d'aller chercher les touillettes pour le café » La brune roula des yeux tout en soupirant avant de se laisser glisser sur le sol et poser ses mains sur le bureau, farfouillant des yeux les unes de la Gazette qui s'étalaient sur le bureau. Une en particulier attira son attention et elle décolla ses doigts du bois pour aller la chercher. On la voyait en compagnie de Charles dans un bar, et elle pouvait clairement reconnaître la silhouette de Gabe juste à côté des deux meilleurs amis. A croire que la Gazette adorait les suivre dans toutes leurs aventures histoire de montrer à quel point le Quidditch est un monde de baise et de drogues. Sauf que non. Balançant le magazine juste à côté de la main de Gabe, la brune tourna les talons tout en plongeant ses mains dans les poches de son jean. « Tes photographes en ont pas marre de nous photographier ? Nos vies ne sont pas si intéressantes que ça, si ? » Elle se tourna vers Gabe, les sourcils soulevés même si sa question ne demandait pas véritablement une réponse. Elle vit le jeune brun attraper le journal dans ses mains, jeter un regard sur l'image, hausser un sourcil et le reposer avec un air narquois sur le visage. « En même temps, si t'évitais d'écarter les cuisses comme ça ils auraient peut-être moins de trucs à photographier » Le cœur de la jeune femme s'arrêta de battre l'espace d'une seconde sous le choc et elle sentit sa bouche s'ouvrir dans un mouvement idiot, ses yeux s'écarquiller et ses mains se contracter. « Pardon ? » La voix tremblante de la jeune femme s'éleva dans les airs et la batteuse fit deux pas pour revenir vers le bureau. Tapant de ses deux poings sur la table, elle se pencha vers Gabe et plongea son regard chocolat dans celui azur de cet espèce de mâle macho, les sourcils froncés et les yeux meurtriers. « J'espère avoir mal compris ce que tu viens de dire hein » Un ricanement sordide s'échappa de ses lèvres tandis qu'elle se redressait de toute sa hauteur, en même temps que Gabe se relevait de sa chaise pour être à la même hauteur qu'elle. Ah, il avait peur pour son intégrité physique peut-être. Et il avait raison. « A croire que tous les Windsor sont des connards. Oh mais attends » Kayla leva l'index juste devant son visage et prit l'air de quelqu'un qui vient d'avoir une illumination. Se tournant vers le brun, elle laissa retomber sa main le long de son corps avant de le fusiller du regard, un sourire en coin collé sur les lèvres. « Ça ne m'étonne pas quand on voit d'où vous êtes sortis. Ta môman t'oblige à me dire des trucs pareils pour que 'tu rentres enfin dans le rang pour redorer l'honneur de la famille' » Tout en mimant les guillemets et la voix de la mère du propriétaire de la Gazette. « Si c'est tout ce que t'as trouvé, va falloir faire mieux. Parce que t'as plus de trucs à te reprocher que moi je te rappelle » La brune le pointa alors du doigts avant de remettre sa mèche de cheveux derrière l'oreille. Puis elle croisa les bras sur le devant de la poitrine et tapota du pied sur le sol, attendant une réponse de ce goujat qui lui servait, tout ce qu'il ne faut pas entendre parfois, de petit-ami. Pour l'instant.
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Gabe O. Windsor

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MessageSujet: Re: YOU FUCKIN LOOSER + G∆BE   YOU FUCKIN LOOSER + G∆BE EmptyMar 28 Jan - 11:40

gayla


« Non Jeanie, je vous ai dit que je recevais personne. Je suis pas d'humeur, annulez mes rendez-vous et ne m'embêtez plus. Non, vous ne dîtes rien, obéissez ou je vous jure que je vous vire tout de suite. Maintenant sortez de mon bureau et vous n'y remettez les pieds qu'en cas d'extrême urgence. L'urgence qui peut nous coûter un million de gallions, vous voyez le genre ? Me faîtes pas regretter le fait de vous avoir garder jusqu'à présent. » La secrétaire n'osa dire mot. Elle se contenta de claquer la porte du bureau de son boss encore une fois. Ce doux son mélodieux se répétait plusieurs fois par jour, tellement qu'on se demandait comment la porte tenait encore. Elle n'était pas ensorcelée, à quoi bon ? Au pire si elle se cassait, il en rachèterait une autre ou la ferait réparer. Il était tellement pété de tunes qu'il pouvait en balancer par les fenêtres. En même temps il avait travaillé pour cela, il n'avait pas toujours été en haut de l'affiche. Son frère avait déshonoré la famille alors, il ne représentait absolument rien. Il avait quasiment dû repartir de zéro. Il avait enchaîné les petits boulots bien merdiques, ceux qui sont en bas de l'échelle subissant au passage la fureur parentale parce qu'il ne faisait rien pour redorer la blason. Ensuite, il avait réussi à se faire engager à la gazette dans la catégorie sport. Il avait du travailler, connaître sur le bout des doigts les lois du Quidditch : celles du terrains mais aussi les codes qui vont avec. Les soirées où il fallait aller, qui interviewer s'il voulait avoir la côte. Tout un usage à apprendre et au début ce n'est guère facile. Bon la bonne partie du boulot c'est que ça vous ouvre bon nombre de soirées mondaines où seul le gratin est invité. Il avait pas des supers costards mais il se tapait déjà des supers nanas. Il était un jeune journaliste, tout à fait mignon qui avait un postérieur qui lui faisait une bonne pub. Ah c'était la belle époque quoiqu'encore aujourd'hui ce n'était pas trop. Il vivait toujours dans le luxe et dans la luxure. Enfin sauf qu'il avait une mère casse-couilles qui les lui brisait bien trop souvent ! Merde à trente trois ans, il en avait marre d'avoir la vieille sur le dos. Exaspéré il laissa tomber sa tête sur son bureau. S'il jetait un sort l'empêchant d'entrer dans son bureau ? C'était bien ça, tranquille plus de vieille et pour éviter tout risque il se barricader à l'intérieur. Ouais non c'était pas une solution, c'était juste fuir le problème. Un accident ? Un bon coup de batte dans les dents et on en parle plus ? Diabolique mais non, on frappait pas les femmes, question de principe ou alors si ça leur donnait du plaisir.

La porte qui claque, Gabe releva la tête immédiatement prêt à péter un câble contre Jeanie mais à la place il trouva la silhouette féline de sa petite amie Kayla. Elle prit ses aises comme son habitude en asseyant son bon petit cul sur son bureau. Même pas un bisou ni rien, elle a qu'à dire qu'il puait. Franchement on faisait plus sensuel comme bonjour quand même. « Quand est-ce que tu vires cette réceptionniste de merde ? Sérieusement, déjà elle est moche, en plus elle s'habille mal mais le pire de tout c'est qu'elle pense qu'elle fait sa loi alors que la seule utilité qu'elle a c'est d'aller chercher les touillettes pour le café » Gabe souffla. Si elle venait là juste pour se plaindre de son personnel, ce n'était absolument pas le jour ! Il était pas d'humeur. Toutes les femmes de sa vie s'étaient quand même pas concertées pour l'emmerder aujourd'hui. « Myrthe est très bien et vois le bon côté des choses, même bourré de chez bourré, je la sauterais pas. » BIM. Tu cherches tu trouves, ma petite. Enfin elle attrapa un autre numéro, ah donc c'était la pause journaux ? C'était une putain de blague, là ? Oui il était pas d'humeur, y avait rien à faire apparemment. « Tes photographes en ont pas marre de nous photographier ? Nos vies ne sont pas si intéressantes que ça, si ? » Il attrapa alors le magazine, le regarda à peine deux secondes. Là c'était trop, ne retenant rien il se permit de lui répondre : « En même temps, si t'évitais d'écarter les cuisses comme ça ils auraient peut-être moins de trucs à photographier » Merde, il aurait peut-être du se retenir parce qu'il y était allé un peu fort là quand même. Elle allait s'exciter, c'était une certitude et ça allait faire mal. Pauvre homme de lui. Il devait pas attaquer frontalement comme ça, il perdait toujours ou presque. « Pardon ? » Peut-être qu'elle avait mal compris... Jeune naïf ! Sa voix tremblait. Ah c'est qui le bonhomme là ? Tremble femme, tremble. « J'espère avoir mal compris ce que tu viens de dire hein » Elle ricana et ils se levèrent tous les deux. Ceci est un match au sommet. C'était pas le moment de faiblir, Windsor. Remet-là à sa place, la bougresse, montre-lui qui c'est le mâle dominant. « A croire que tous les Windsor sont des connards. Oh mais attends » Quoi ? Quoi encore ? Madame avait une idée qui lui trottait dans la tête et Gabe avait déjà peur de l'entendre.

Elle était fourbe la petite, ce n'était pas une bonne chose. « Ça ne m'étonne pas quand on voit d'où vous êtes sortis. Ta môman t'oblige à me dire des trucs pareils pour que 'tu rentres enfin dans le rang pour redorer l'honneur de la famille' » Là elle dépassait les bornes, y avait que lui qui avait le droit de critiquer sa mère. Dans sa bouche, elle perdait son côté supérieur et Gabe ne pouvait le tolérer. Elle ne pouvait pas manquer de respect envers les siens à ce point-là. « Si c'est tout ce que t'as trouvé, va falloir faire mieux. Parce que t'as plus de trucs à te reprocher que moi je te rappelle » Ah oui ? Elle se croyait maline, pff c'était ça de sortir avec une adolescente. Enfin elle ne l'était plus mais dans sa tête sûrement et puis même avec son air de défi, elle l'agaçait même si d'un côté il l'a trouvée absolument irrésistible. Lui donner la fessée, c'était sûrement ce dont il avait le plus envie. Le soucis c'est que Kayla ne serait sûrement pas d'accord, dommage. « Pardon ? Tu me rafraîchis la mémoire, peut-être ? » Sourire moqueur sur les lèvres, il n'allait pas l'épargner. Quelqu'un devait subir sa colère, manque de pot, c'était Kayla. Bon Jeanie avait eu sa part mais elle, elle compte pas, on s'en fout. « Et tu ne parles pas de ma mère comme ça, t'as compris ? Elle a une classe que tu n'aurais jamais et n'oublie pas que t'aimes que ses progénitures t'ont ou te baisent donc un peu de respect. » Allez, Gabe était chaud patate là. Il allait l'achever avec perte et fracas certes mais il allait quand même gagner. « Tu te pointes dans mon bureau, tu te prends pour qui ? Je passe déjà une mauvaise journée et t'en rajoute. Baisse d'un ton d'accord, fais pas ta putain de duchesse, pas aujourd'hui. Si tu veux je te donne des gallions et tu vas t'acheter un nouveau sac avec tes copines mais tu me les brises pas. » Bon il avait pas tellement envie qu'elle parte, si elle arrêtait de lui prendre la tête bien sûr mais il le montrait pas. C'était peut-être le temps de réparer les choses. « Ou alors tu arrêtes de t'énerver, bébé tu sais que j'aime pas ça et on fait des choses beaucoup plus sympathiques. » Il commençait à s'approcher pour l'embrasser fougueusement mais elle le jeta. Elle savait qui il était bordel de merde ? La salope, qu'elle aille plutôt crever !
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MessageSujet: Re: YOU FUCKIN LOOSER + G∆BE   YOU FUCKIN LOOSER + G∆BE EmptyVen 21 Fév - 11:47

gayla


La brune bouillonnait complètement, ses nerfs lui jouaient de mauvais tours en ce moment et ses muscles fatiguées menaçaient de lâcher prise et d'agir sans l'approbation de son cerveau si son pseudo petit ami se décidait à la traiter de la sorte. La jeune femme n'avait jamais été du genre à se laisser faire, elle avait déjà eut le droit à l'histoire de l'orpheline qui se voit se faire attribuer une marâtre durant son enfance, et ses longues années à Poudlard étaient parvenu à la rendre indépendante, par rapport à tout le monde. Que ce soit par rapport à sa famille à qui elle envoyait quelques missives de temps à autres lorsque son esprit lui rappelait qu'elle n'avait pas atterri dans ce monde par la volonté seule de Merlin, ou encore quand il s'agissait de ses amis, la jeune sud-africaine aimait n'avoir de comptes à rendre à personne. Et encre moins à son petit-ami, surtout quand ce dernier considérait les femmes comme des poupées que l'on peut plus ou moins arborer à son bras pour avoir bon genre et traiter comme de la merde en privé. La jeune femme avait assez d'estime d'elle même pour ne pas se laisser faire, et malgré les longues années qui la séparait de Gabe, elle n'était pas du tout du genre à être impressionné par le jeune homme. Que ce soit par son âge, par son travail ou encore par ses revenus, la brune était assez égocentrique pour se croire supérieure à lui, dans tous les domaines, et elle pensait même qu'il pouvait s'estimer heureux qu'elle ait daigné poser son regard sur sa pauvre carcasse au vu de sa famille. « Pardon ? Tu me rafraîchis la mémoire, peut-être ? » La brune leva son regard intense et ardent vers les yeux bleus de son compagnon et le fusilla du regard, son sang bouillant dans ses veines, battant dans ses tempes au rythme d'un tambour annonciateur de malheur. Les poings de la jeune femme se serrèrent dans un spasme nerveux et ses ongles s'enfoncèrent dans la chair offerte de la jeune femme, s'enfonçant dans la peau et le sang, marquant de leur empreinte le territoire qui était désormais leur. La jeune femme cuisait de l'intérieur, n'ayant plus aucun autre objectif désormais que d'abattre ce prétentieux qui se tenait devant elle. Ses tripes se serraient sous la colère et ses membres tremblaient d'effroi tandis que les mots du brun imprimaient son esprit vierge. « Et tu ne parles pas de ma mère comme ça, t'as compris ? Elle a une classe que tu n'aurais jamais et n'oublie pas que t'aimes que ses progénitures t'ont ou te baisent donc un peu de respect. » Le brun urait levé la main sur la joue lisse de la brune que la tête de cette derrière aurait été la même. Les lèvres de la jeune batteuse s’entrouvrirent sous l'effet de la surprise et ses traits se durcirent en même temps que ses sourcils se froncèrent, le visage fermé et dur, prêt à répondre à cette attaque frontale et immonde qui émanait des lèvres qu'elle avait si souvent capturé dans les siennes avec un plaisir non dissimulé. Quand on disait que le diable se dissimulait derrière un masque d'ange, Gabe ne pouvait qu'être l'incarnation même de ce diction, au même titre que Kayla. Le couple avait, au fond, de nombreux points communs, notamment celui de l'hypocrisie. Mais la jeune femme était une lionne, pas une biche prête à se coucher aux pieds du mâle dès que ce dernier hausse la voix.

Au contraire, elle se battait pour son honneur jusqu'au dernier souffle, quitte à laisser périr quelques plumes dans la gueule affamée de son acolyte. Et d'un autre côté, les spasmes qui contractaient son bas-ventre n'étaient pas tous dû à la haine et à la surprise, certains étaient plus reconnaissables, plus habituels, notamment lorsque le parfum de l'aîné Windsor parvenait à ses narines. Dans un certain sens, leurs disputes réveillaient en elle quelques pulsions primaires qui lui donnait davantage envie de sauter au cou du jeune homme pour faire taire ses mots malsains et refouler toute sa rage et sa colère à travers des gestes beaucoup plus compréhensibles. Après tout, ils avaient toujours fonctionné de la sorte, à se battre, à s'arracher le cœur, à se cracher des insultes au visage, avant de laisser tomber les armes et s'abandonner chacun dans les bras de l'autre, laissant leur colère gouverner leur plaisir, leurs gestes, rendant leurs échanges d'autant plus bestiales et intenses qu'ils ne l'étaient en temps normal. « Tu te pointes dans mon bureau, tu te prends pour qui ? Je passe déjà une mauvaise journée et t'en rajoute. Baisse d'un ton d'accord, fais pas ta putain de duchesse, pas aujourd'hui. Si tu veux je te donne des gallions et tu vas t'acheter un nouveau sac avec tes copines mais tu me les brises pas. » Les mots de l'aîné Windsor frappèrent la jeune femme tel un fouet qui pénétra sa chair à vif, l'entaillant profondément et marquant à jamais sa peau. A croire que le jeune homme avait pris des cours de répartie avant de voir sa petite amie et qu'il avait décidé de lui balancer les pires insultes qu'il avait trouvé dans son manuel du parfait petit connard. Un sourire crispé se dessina rapidement sur les lèvres de la jeune femme qui grinça des dents, plongeant son regard dans celui du jeune homme, la mâchoire serrée tandis que ses mains se contractaient dans des mouvements incontrôlables. « Ou alors tu arrêtes de t'énerver, bébé tu sais que j'aime pas ça et on fait des choses beaucoup plus sympathiques. » La jeune femme recula d'un pas, une grimace défigurant ses traits tandis que le jeune homme tentait de lui toucher les bras. Non mais il se prenait pour le roi du monde, à traiter les autres comme de la merde puis à tenter de les récupérer en utilisant son sourire. Qu'il aille plutôt crever au même titre que son connard de frère, au moins on pouvait bien remarquer où se trouvait le lien et parenté entre les deux. Et alors, à ce moment là, dans un mouvement qu'elle ne pût empêcher, sa main droite se leva d'elle-même, s'abattant avec force et fracas sur la joue de son homme, ses doigts s'aplatissant sur la barbe naissante de Gabe qui ne pût rien faire pour l'éviter. La jeune femme pût lire la surprise qui se dessina sur les traits de son compagnon tandis que ses doigts glissaient le long de la chair, laissant la peau du directeur de la Gazette se teinter d'une belle couleur vermillon. Ses dents allèrent chercher sa lèvre inférieure, s'enfonçant dans le petit bout de chair rose qui s'offrait à elles avant de s'en détacher rapidement.

L'esprit de la sud-africaine bouillonnait, ses pensées se bousculant dans un ordre imprécis mais pourtant pressées de s'échapper. Et finalement, sa bouche laissa échapper un souffle ardent et lent avant que la jeune femme ne laisse échapper tous les ressentiments que les mots de Gabe avaient immiscé dans son cœur et sa tête, laissant tout sortir sans aucun autre but que de blesser son amant à son tour. « Oh oui t'as raison, je me tape toute la gentille famille Windsor. D'ailleurs, faudrait peut-être prendre des cours auprès de ton petit frère, chéri » La brune retint de laisser apparaître une grimace de dégoût lorsque ses mots s’échappèrent de sa bouche tant l'insulte la dégoûtait elle-même. Prêter à Liam des capacités qu'il n'avait pas -puisque sa dernière expérience sexuelle en compagnie de la brune datait de leurs quinze ans- le plaçait trop haut sur la barre de la virilité. Mais à vrai dire, Kayla trouvait toute excuse parfaite pour blesser Gabe, et quoi de mieux que de le comparer à son cadet ? Surtout dans ce domaine là. S’avançant d'un pas, la jeune femme leva un doigt qui s'écrasa contre le torse de son petit-ami, son ongle s'enfonçant dans le tissu qui recouvrait le torse bien trop attrayant du jeune homme. « Oublie pas certains trucs Windsor. Primo tu vaux pas mieux que l'autre con. Secundo, je suis pas ta pute, tu peux pas faire pleuvoir des billets et t'attendre à ce que je me mette à genoux, même si t'aimerais bien, devant toi. Parce que si je veux m'acheter un sac je viendrais pas te demander à toi, compris ? Me prend pas pour une chienne comme l'étaient tes anciennes copines, je joue pas dans la même cours, alors redescend. » Reprenant son souffle après avoir proféré sa tirade, la jeune femme laissa glisser son doigt le long du torse de Gabe, s'arrêtant au niveau de la ceinture en cuir du jeune homme avant de le laisser complètement retomber dans le vide. Puis elle laissa échapper quelques paroles de plus. « A ta place je ferais gaffe à mon cul, j'ai de quoi te faire couler alors que toi t'as pas grand chose sur moi, après le fait que j'écarte trop les cuisses. Et t'inquiète pas, ça me dérange pas trop qu'on dise ça sur moi, c'est mieux que de savoir que j'ai engrossé une nana et que je m'en suis rendu compte quinze ans après, non ? » Accompagné d'un sourire hypocrite, la jeune femme laissa sa tête retomber sur le côté, attendant une réaction du jeune homme. « Joue pas au plus con avec moi, parce que tu gagneras pas, compris ? Je suis pas là pour m’ébahir devant toi, alors fais dégonfler son ego merci. »

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MessageSujet: Re: YOU FUCKIN LOOSER + G∆BE   YOU FUCKIN LOOSER + G∆BE EmptyVen 28 Mar - 2:56

gayla


Les femmes on pouvait pas vivre sans mais bordel qu'elles étaient chiantes. Ça c'était depuis l'effet de mode de vouloir l'égalité entre les sexes. Quelle blague ! Avant elles faisaient la cuisine, le ménage et elles se contentaient de fermer leur gueule. Pourquoi est-ce que ça avait changé ? Pourquoi des imbéciles avaient laissé passer cette idée de rébellion chez les vagins ? C'était pas possible d'être aussi faibles ! Gabe aimait bien de temps en temps que Kayla – et les femmes – le provoquent, le dominent mais au plumard et pas tout le temps ! Mais dans son bureau ? Sûrement pas. C'était le symbole même de sa toute puissance, ce qui faisait qu'il se sentait mâle DOMINANT par excellence. Ouais c'était lui le bonhomme, le patron, lui qui décidait alors qu'elle ne vienne pas tout saccager pour son ego blessé. Elle avait qu'à jouer à la baballe sur le terrain de Quidditch pour se défouler ou alors se défouler sur lui mais par le sexe. S'il n'avait pas fait des études de philosophie c'était pour une bonne raison. Parce justement il n'aimait pas entrer dans des longs débats. Il perdait souvent, sauf s'il utilisait l'argent et les croche-pattes. Ah on avait jamais dit qu'il fallait la jouer à la loyale. Certes c'était un ex-Poufsouffle mais ça voulait pas dire qu'il était con, non plus. Ou en tout cas assez con pour se laisser marcher sur les pieds. Con tout court c'était mieux. Non parce qu'après, certains allaient dire qu'il était con en réalité et c'était ABSOLUMENT FAUX. Il était peut-être, un peu en dessous de la moyenne à la rigueur mais ça n'allait pas plus loin. Bref monsieur pensait à tout ça quand Kayla décida de le frapper et pas de main morte ! Le regard meurtrier qu'il lui adressa voulait tout dire. « Va crever sale chienne ». « Toi tu vas prendre cher. » « J'aurais dû te laisser dans le trou dans lequel t'avais laissé mon frère, sale vipère. » « Ça m'excite quand tu me frappes aussi ». « Tu sais combien je peux m'en taper des sud-africaines plus dociles ? Des dizaines, ouais exactement. » Bref des paroles plus gentilles les unes que les autres. Non mais parce qu'à tous les coups cette folle avait laissé une marque en plus. Il allait passé pour quoi maintenant ? Un gars qui se faisait frapper par sa copine et il en était hors de question. Il allait lui laisser des marques à elle aussi, ça allait pas être joli. Où était son martinet ? Il l'invoqua mentalement mais rien. Bah il avait été jamais très doué en magie d'où le fait d'avoir des assistantes. Il était pas con, vous voyez... Encore une preuve, A + B.

Kayla était actuellement en train d'imiter la bouilloire. De loin sa meilleure imitation ! Gabe aurait pu rire mais il se retint de justesse. Qu'elle admire l'effort, cette ingrate ! Néanmoins cette imitation était toujours annonciatrice de reproches véhéments avant – le moment préféré d'Oscar – la baise de réconciliation. Pouvait-on sauter la première partie, les reproches ? Non, bah il s'en doutait. Allez son corps était prêt pour la flagellation verbale. Qu'elle donne tout ce qu'elle avait, la vilaine. « Oh oui t'as raison, je me tape toute la gentille famille Windsor. D'ailleurs, faudrait peut-être prendre des cours auprès de ton petit frère, chéri » Ahah, très drôle. Mais ça c'était très bas. Liam meilleur ? Même pas en rêve. Il savait sûrement à peine effectuer un missionnaire correct alors que lui, Gabe Oscar Windsor, c'était le putain roi du Kamasutra et la demoiselle en connaissait quelque chose. Il tentait à chaque fois de changer pour ne pas qu'une routine s'installe, sauf si c'était un coup d'un soir. Ouais là il restait plutôt dans des trucs basiques sauf s'il avait vraiment la patate. Mais bon après tout, c'était normal, c'était dans l'ordre des choses. Gabe était le plus vieux, il devait être meilleur. Oh et puis Liam était le chouchou des vieux, Gabe avait ainsi les filles. Il préférait de loin être le chouchou des filles, c'était de loin beaucoup plus intéressant. On pouvait faire plus de choses déjà. En tout cas, Kayla s'avança posant un doigt sur son torse. Contact physique, attention, ça pouvait être dangereux ça. Si elle abîmait sa chemise, il allait vraiment être furax. Il aimait ses chemises, c'était bien pour cela qu'il en avait pleins. Il veillait à ce qu'elles soient impeccablement repassées. Vous vous doutez donc que ce n'était pas Kayla qui se chargeait de cela, ni lui qui les repassait d'ailleurs. Marcia était là pour ça. Ah la douce Marcia, rien à voir avec la délicieuse créature qui lui faisait face. « Oublie pas certains trucs Windsor. Primo tu vaux pas mieux que l'autre con. Secundo, je suis pas ta pute, tu peux pas faire pleuvoir des billets et t'attendre à ce que je me mette à genoux, même si t'aimerais bien, devant toi. Parce que si je veux m'acheter un sac je viendrais pas te demander à toi, compris ? Me prend pas pour une chienne comme l'étaient tes anciennes copines, je joue pas dans la même cours, alors redescend. » Ouh madame jouait à la duchesse maintenant ? Mais excusez-nous pour avoir offensé sa seigneurie. La reine des salopes ? Quel était son titre au juste ? Un sourire ironique s'étira sur le visage de Gabe. Jeu dangereux mais la situation l'était depuis le début après tout. Pas de quartier.

Elle fit une pause avec son doigt près de sa ceinture. AH ENFIN ON Y VENAIT. Les choses amusantes arrivaient enfin, n'est-c... Et non elle l'enleva. Alors ça, c'était pire que tout. La frustration sexuelle, rien de pire pour énerver le gros matou qu'il était. Elle était maligne, la garce. Pas étonnant au final mais bon, si elle pouvait éviter de jouer à cela, ça arrangerait Gabe. « Joue pas au plus con avec moi, parce que tu gagneras pas, compris ? Je suis pas là pour m’ébahir devant toi, alors fais dégonfler son ego merci. » C'est bon sa tirade était-elle terminée ? Oui. Donc il devait dégonfler son ego ? Très drôle. L'ego c'était ce qui faisait ce qu'il était, hors de question qu'il le dégonfle. Il gagnerait pas au plus con ? Il était d'accord pour qu'elle soit la plus conne des deux, il aimait toujours avoir le dessus. Elle était pas là pour s'ébahir devant lui ? Encore heureux, il allait quand même pas faire tout le boulot, non plus ! Il était pas là que pour lui faire plaisir, c'était mieux quand le plaisir était réciproque. Bref Gabe commença à réfléchir pour tenter la meilleure technique d'attaque. Et comme c'était un viscieux lâche. Il décida de lui faire plaisir tout en sachant pertinemment qu'il n'en pensait rien. Les femmes aimaient voir raison et surtout avoir l'illusion qu'elles décidaient mais c'était bien connu qu'en réalité ce n'était que du vent. Ah les femmes, si facilement manipulable enfin de compte. Il prit donc sa voix des plus mielleuses. « Bébé, bébé. Tu sais  bien qu'on s'emporte trop vite et que je ne voulais pas dire ça. » Bien sûr que si, et si tu me fais encore chier, je saurais t'en tenir rigueur. « Évidemment que tu n'es pas là pour t'ébahir devant moi, tu n'es pas ma pute. J'ai bien plus de respect pour toi que pour ça, allons ! » Hein bébé, sois jolie et ferme là. Il commençait à l'imaginer en petite tenue. Ah y avait pas de moment pour arrêter franchement. Il avait le droit de fantasmer un peu quand même. Elle ne pouvait pas entrer dans sa tête ou en tout cas, pas encore. Et puis de toute manière, elle avait déjà accès à pleins de choses de lui. Elle n'avait pas trop à se plaindre.

Il tenta une approche physique. Il passa une mèche de ses cheveux derrière son oreille. Elle n'opposa pas de résistance. Bon signe, non ? « Et je suis moins bon que mon petit frère, vraiment ? » Salope comment as-tu osé le dire? « C'est pas beau de dire des grosses conneries comme ça. Parce que si c'était vrai, tu coucherais pas avec moi. » C'est qui le plus malin ? C'est bibi, prend ça dans la face, vipère. Il allait limite envie de se déshabiller tout de suite mais elle pourrait mal le prendre. « Donc on se traite encore de connard et salope ou on fait ce qu'on sait faire le mieux ensemble ? Sachant quand on se fâche tu sais que ça m'excite encore plus. » Ne fais pas attendre l'animal. Il pourrait rajouter qu'il pourrait avoir une réunion dans pas longtemps mais elle s'en ficherait sûrement. Comme si elle s'intéressait à son boulot de toute manière ? C'est pas de sa faute, ça la dépassait tout simplement. N'était-ce pas une femme ? Si donc, tout ce qui l'intéressait c'était elle. Il n'était pas désolé de le penser, jamais.
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