Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon : la prochaine extension Pokémon sera EV6.5 Fable ...
Voir le deal

Partagez
 

 Une partie de cache-cache ? Rhysica

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

Anjelica M. d'Alvarez


Moi Je, capricieuse et médisante MODO
Anjelica M. d'Alvarez


personal informations

► date d'inscription : 06/09/2013
► parchemins : 1562


Une partie de cache-cache ? Rhysica Empty
MessageSujet: Une partie de cache-cache ? Rhysica   Une partie de cache-cache ? Rhysica EmptySam 17 Mai - 13:45


     
Can you find me ?

     La salle des armures. Lieu bien peu fréquenté par les élèves? Après tout, que vouliez-vous y faire ? Elle était bien pratique lorsque vous cherchiez à vous planquer si un surveillant vous courrait après mais sinon ? Et pourtant, c’est bien dans cet endroit que la caractérielle Anjelica avait décidé de donner rendez-vous à Rhys. Tous les deux depuis la première année ils s’étaient connus. Ambitieux, rancuniers, impulsifs, arrogants. Tant de points communs qui les unissaient et qui pouvaient pourtant entraver une quelconque amitié. Comment deux amateurs de réussite pouvaient bien se lier d’amitié ? Ils devaient être en concurrence permanente. A celui qui serait le premier de la classe. Celui qui aurait la meilleure note. Et puis, lui, il était sang-pur. Rien que pour cela, Anjelica s’était fait un point d’honneur à lui montrer ce qu’elle valait. Le temps faisant, de fil en aiguille, ils finirent par se rapprocher. S’unir, pour réussir ensemble. Deux obscurs convaincus qui se découvraient depuis maintenant plusieurs années. Ils s’entendaient même parfaitement. Cela volait parfois en éclats leur caractère trop semblable prenant le dessus, l’un voulant prouver à l’autre qu’il avait raison, mais une chose était sûre : Ils étaient amis. Et cela, rien ne pouvait le défaire. Une amitié d’entraide et ils se connaissaient sur le but des doigts. Ils avaient à plusieurs reprises élaboré toutes sortes de plans pour emmerder Naranja ainsi qu’Ashara. Petits plans amusants et distrayants. Mais aujourd’hui Anjelica était d’humeur joueuse. Elle avait d’embêter le Serpentard. Un peu plus tôt dans la journée, elle lui avait envoyé un petit hiboux lui disant de la rejoindre dans la salle remplie d’armures.

Elle n’y allait presque jamais. Lorsqu’elle pénétra dans la pièce, elle fut impressionnée par le nombre de statues de fer qui se trouvaient là en rang d’ognon. C’était parfait. Parfait mais légèrement angoissant. Des grincements se faisaient entendre de part et d’autre signalant que les personnages de fer s’agitaient de temps à autre. Anjelica s’attarda sur sa montre. Il n’allait plus tarder. Elle observa les alentours. Effectivement à part des statues… Mais elle voulait laisser quelque chose. Une trace. Une marque de son passage. Se jouer un peu de Rhys risquait d’être amusant. Que pouvait-elle bien poser pour qu’il comprenne qu’elle était là, même s’il ne pouvait pas la voir. Lui qui la connaissait bien… Son regard se posa sur son uniforme de Serpentard avant de s’arrêter sur ses doigts. D’ailleurs à son poignet apparaissait toujours le tatouage que Stefan lui avait apposé sur le poignet. Elle retira sa bague, celle en forme de serpent qu’elle ne quittait jamais et la glissa au bout d’une perche d’une armure. Avec la lumière des bougies, elle faisait un petit éclat qui ne pouvait passer inaperçu.  Un sourire malicieux se dessina sur les lèvres de la brune. Elle se faufila silencieusement entre les armures dans l’idée de se cacher. Elle n’attendit pas bien longtemps avant d’entendre les bruits de pas de son ami pénétrés dans la salle. Son soupir exaspéré n’échappa aux oreilles de la Serpentard ce qui la fit sourire. Le bruit distinct de ferraille lui indiqua qu’il avait trouver sa bague. Il risquait de comprendre rapidement son petit manège.

Silencieuse, elle prêtait attention à tous les bruits de pas qui émanaient de lui. Elle se déplaçait en fonction de ceux-ci. Au bout de quelques minutes, elle lui parla alors : « Tu chauffes mon Roc…» tandis qu’elle l’entendait s’approcher. Bien évidement faisant le moins de bruit possible, elle s’éloigna. Elle détacha sa cravate aux couleurs de Serpentard et alla se cacher derrière d’autres armures afin qu’il ne la trouve pas encore. C’était bien plus amusant de le laisser la chercher parmi tous les colosses en étains.

Appuyée contre une amures cette dernière dévoila son emplacement. Anjelica se mit à courir doucement afin de ne pas être repérée mais le bruit avait sûrement attiré son attention. L’envie de rire était tentante mais elle étouffa cela apposant sa main contre ses lèvres. Allait-il être assez patient pour jouer à ce petit jeu. La plupart du temps, ils se retrouvaient pour travailler, s’entrainer en duel instaurant cette légère rivalité qui pouvait exister entre eux. Il était temps de se détendre un peu non ? « Alors, Roc, tu perds le nord ? » Le pire, c’est que la pièce avait une certaine écho qui dispersait la voix de la brune. Elle recula doucement. Mince, elle était entre deux armures. Elle se cacha au maximum au derrière de cette dernière espérant qu’il passerait sans la voir. Elle se glissa derrière s’éloignant d’autant plus. Elle fit volontairement tomber son écusson au couleur de serpentard. « Tu refroidis Rhys… » La voix d’Anjelica l’obligea à faire demi-tour. « La patience est-elle l’une de tes qualité ?. » Un petit rire s’échappa des lèvres d’Anjelica. Combien de temps allait-elle pouvoir le faire tourer en rond. « Si tu me trouves, tu auras le droit de me demander ce que tu veux ! » Elle s’était à nouveau faufiler plus loin l’entendant arriver. Jouer avec les nerfs de Rhys Campbell était quelque chose de bien amusant. Elle ne comptait pas forcément s’effeuiller encore plus mais elle trouvait son petit jeu bien amusant. Certes, elle n’avait aucune raison de l’avoir fait venir, juste celui de s’amuser, de l’emmerder et surtout de jouer avec ses nerfs. Il fallait avouer que c’était bien amusant. Comment allait-il réagir lorsqu’il saurait qu’elle l’avait fait venir pour rien ? « Dis donc, Campbell, tu me déçois, je te pensais bien plus perspicace durant nos petits entrainements. Même pas capable de retrouver une fille dans une pièce. C’est pas comme si je te laissais des indices à chacun de mes passages. » Moquerie, histoire de l’agacer un peu plus dans sa fierté. Anjelica aimait tellement cela. Elle continuait d’avancer lentement afin de toujours mieux l’éviter. Répondant à ces questions. «Tu refroidis. J’espère que tu gardes bien toutes mes affaires au fait. C’est que j’y tiens quand même ! » De nouveau elle se mit à rire. Elle se mit à courir le voyant arriver. Il y avait de forte chance qu’il l’ait vu passer. Mais qu’importe, cela n’allait pas durer des heures non plus.

 


Dernière édition par Anjelica M. d'Alvarez le Sam 1 Nov - 3:26, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas

Rhys O. Campbell

Rhys O. Campbell


personal informations

► date d'inscription : 17/04/2014
► parchemins : 392


Une partie de cache-cache ? Rhysica Empty
MessageSujet: Re: Une partie de cache-cache ? Rhysica   Une partie de cache-cache ? Rhysica EmptyMar 3 Juin - 1:50


     
Arrête-moi si tu peux.

     Le jeune homme serrait le papier entre ses mains. Il l’avait froissé pour le jeter à la poubelle puis s’était dit qu’il allait le garder, sans connaître la raison. Il le relu une fois de plus et sourit. L’écriture était reconnaissable entre toute, il avait travaillé tellement souvent avec la serpentarde qu’il savait reconnaître les moindres lettres. En fait, ils avaient souvent échangé leurs fiches et s’étaient corrigé leurs devoirs. C’était sûrement les concurrents, ceux qui se battent pour la meilleure place n’auraient pas dû s’entraider comme cela, mais Rhys et Anjelica avaient vite dépassé leurs craintes de se voir voler la première place pour s’allier et rester en tête. Ils avaient chacun leurs matières fétiches cependant et veillaient à ce que leur reste en tête, mais jamais personne n’aurait pu les dépasser : l’union fait la force, cela il l’avait très vite compris. « Rendez-vous dans la salle aux armures à l’heure que tu jugeras bonne. » Rhys sentit ses lèvres s’étirer une nouvelle fois, elle était géniale cette fille. S’ils avaient passé beaucoup de temps à travailler à ses côtés, mais ils restaient toujours des serpentards et c’est pour cela qu’ils se connaissaient si bien. Les soirées explosives des verts et argents étaient connues de tout Poudlard et Rhys était un habitué. Anjelica l’était aussi, cela les avait très vite rapprochés. Lui soutenir les cheveux pendant qu’elle vomissait ou lorsqu’elle l’empêchait de boire parce qu’il avait déjà trop bu, bref cela resserrait plutôt bien les liens. Il finit par froisser le mot et visa la poubelle avec adresse. Il leva les bras en signe de victoire et poussa un petit cri. Un ricanement lui répondit et il releva le regard pour croiser celui de Stefan. L’avantage d’être en classe préparatoire c’était que les élèves possédaient une chambre personnelle, voilà pourquoi il ne se gênait pas pour exécuter quelques petites danses de la joie. Il regarda le sepentard son cadet d’un an et le questionna du regard pour en savoir plus. « Emi t’appelle en bas depuis dix minutes, j’sais pas pourquoi elle est pas montée. » Que Stefan se soit rendu pigeon voyageur intrigue le huitième année, mais le jeune homme descendit tout de même, pour finir son après-midi.

Un jour Rhys et Anjelica s’étaient questionnés sur les goûts de l’autre, ce qui signifiait qu’Anjelica demandait ‘quel est ma couleur préférée’ et Rhys se devait de répondre. Ils avaient beaucoup appris l’un de l’autre et surtout appris comment l’autre pensait. Ce jour-là, Rhys avait tenté de convaincre Anjelica qu’elle sécher l’heure du thé pour aller admirer le soleil qui tombait dans le ciel. Ils avaient beaucoup ri surtout de l’effort du jeune homme pour convaincre la demoiselle d’une chose absurde. Cependant il avait décrété que l’heure à laquelle la demoiselle l’attendait était celle-ci. Quand tout le monde se rendit à la grande salle pour l’heure du thé, Rhys s’échappa dans les couloirs pour foncer voir la galerie des armures. La pièce était sombre, mais un bruissement de pas averti que la demoiselle l’avait précédé. Il avança donc dans la pièce, laissant les lumières éteintes et fit quelques pas en avant. Seul le silence lui répondit et il fronça les sourcils. Le bruit n’était peut être qu’une sourit effrayée ? Il se retourna sur ses talons pour allumer la lumière, mais un nouveau bruit étouffé jaillit sur sa droite. Il se força à ne pas bouger ses pieds pour ne pas émettre le moindre bruit, mais tourna la tête pour tenter d’apercevoir la forme féminine de son amie. Mais rien à l’horizon ne l’aida à apercevoir quoique ce soit. « Tu chauffes mon Roc…» La demoiselle était bien la seule à l’appeler comme cela, heureusement elle avait renoncé à l’appeler Olaf. Rha, foutu de second prénom donné par sa feue mère. Nathanaël aimait bien lui rappelait, Juynie aussi. Sauf que le premier le faisait pour se moquer alors que la seconde ne faisait que rire avec lui. Il sourit cependant parce qu’il avait enfin comprit le manège de la jeune fille. Elle était en train de jouer à cache-cache avec lui, elle voulait le faire tourner ne bourrique. Il détestait cela, mais il acceptait de jouer avec Anjelica pour lui faire plaisir. Il avança dans une direction qu’il pensait juste. Ses yeux s’étaient à peu près habitués à l’obscurité et il respirait le moins fort possible pour entendre un maximum de bruit. « Alors, Roc, tu perds le nord ? » La voix venait de la gauche, soit la direction inverse que celle qu’il venait d’emprunter, il se mordit la lèvre et tenta de se faufiler dans les armures. Si elle disait tout cela c’était uniquement parce qu’elle le voyait et se moquait de lui. Or il détestait cela. Il respira profondément et ferma les yeux. Il savait bien que dans le noir il valait mieux se fier à n’importe quel autre sens que la vue. « La patience est-elle l’une de tes qualité ?. » Le pied du jeune homme buta contre un objet à terre, il le ramassa et remarqua qu’il appartenait à Anjelica. Il supposa un instant qu’elle se déshabillait pour lui et se questionna. L’avait-elle fait venir pour cela ? Il serra l’écusson dans ses doigts à la recherche d’autres affaires de la demoiselle, mais ne trouva pas. Il tourna la tête dans une direction dès qu’il entendit du bruit. « Si tu me trouves, tu auras le droit de me demander ce que tu veux ! » Ses sourcils se relevèrent et un sourire s’étira sur ses lèvres. Pensait-elle comme lui ? Après tout, ils étaient amis depuis longtemps et se connaissaient bien, ils avaient déjà couché ensemble, mais sans prise de tête, sans demandes de relation, ce n’était qu’une partie de jambe en l’air -distrayante et enivrante- mais ce n’était pas un amour sincère. Oui, c’était bien possible. Perdu dans ses pensées il avait oublié de continuer à la chercher et la voix dure et moqueuse de la jeune femme le ramena à la réalité. « Dis donc, Campbell, tu me déçois, je te pensais bien plus perspicace durant nos petits entrainements. Même pas capable de retrouver une fille dans une pièce. C’est pas comme si je te laissais des indices à chacun de mes passages. » Ses yeux s’ouvrirent sous l’effet du désir au lieu de se refermer sous l’effet des piques. Il chercha d’autres indices plus matériels qu’une voix et qu’un bruissement de cape entre deux armures, mais ne trouva rien d’autre. Il avança dans une direction au hasard, cherchant activement, mais rien ne sembla traduire ce qu’elle disait. «Tu refroidis. J’espère que tu gardes bien toutes mes affaires au fait. C’est que j’y tiens quand même ! »  Ok, donc elle en avait bien laissé d’autres qu’il avait raté, il écarquilla les yeux, mais l’obscurité de la pièce -même s’il s’y était habitué- restait trop concentrée. Cependant cette fois-ci, il repéra un bout de la cape de la demoiselle alors qu’elle s’enfuyait entre deux armures. Il se déplaça sans bruit sur sa gauche et attendit qu’elle réapparaisse. Il allait la surprendre. Enfin, il la voyait, entre deux armures, elle regardait sur sa droite -l’endroit où Rhys s’était trouvé quelques instants plus tôt- et s’approcha sans bruit par la gauche. Et soudainement l’attrapa par la taille et déposa un chaste baiser sur son cou. « Tu pensais m’échapper longtemps encore ? Je t’avais repéré à la seconde parole, mais je t’ai laissée me tourner en bourrique et … ok t’as gagné. » Bien sûr qu’il ne l’avait pas repérée, mais il ne voulait pas perdre la face devant elle. Seulement le regard que la demoiselle lui avait lancé était suffisamment expressif. Elle éclata de rire devant l’air tout penaud de Rhys et son rire se communiqua tant et si bien que les lèvres du jeune homme s’élargirent et laissèrent échapper un éclat de rire. Il tenait toujours la demoiselle par la taille et la trouvait toujours bien trop habillée. Il fit descendre sa main le long du tissu. « Je peux te demander ce que je veux c’est ça ? Parce que tu t’es moquée de moi, mais je t’ai tout de même rattrapée non ? » Il approcha ses lèvres de l’oreille de la demoiselle, comme pour lui chuchoter quelque chose de secret, mais il n’avait rien à dire et se contenta de lui mordiller l’oreille. Il décrocha la cape pour la faire aller à terre. « Merci des indices laissés… » chuchota-t-il en s’approchant des lèvres de la demoiselle avant de s’en emparer pour de bon.

 

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas

Anjelica M. d'Alvarez


Moi Je, capricieuse et médisante MODO
Anjelica M. d'Alvarez


personal informations

► date d'inscription : 06/09/2013
► parchemins : 1562


Une partie de cache-cache ? Rhysica Empty
MessageSujet: Re: Une partie de cache-cache ? Rhysica   Une partie de cache-cache ? Rhysica EmptySam 28 Juin - 4:39


     
Can you find me ?

     Si on en croyait ces deux jeunes adultes, les jeux pour enfants savaient toujours plaire aux grands. Anjelica ne pouvait le nier. Après un cap ou pas cap mouvementé avec Stefan et elle se lançait à présent dans une partie de cache-cache. Si l’un était dénué de sens et agité par l’alcool, le deuxième avait bien plus à voir avec la malice et aux plaisirs de décupler le sens. L’Ouïe et la vue de Rhys n’avaient-elles été mises à rude épreuve en ce début de rencontre ? Après tout, cela ne faisait pas de mal de retomber de temps en temps en enfance… ou tout du moins de s’en inspirer car leurs petits jeux prenaient souvent des tournures particulières et autant le dire, ils étaient loin d’être sages comme des images. S’il était bien vrai que l’Espagnole savait s’amuser il en était de même lorsqu’il s’agissait de travailler comme le prouvait sa relation avec Rhys. Ils passaient leur temps ensemble afin de réviser, de s’entrainer. Parfois, ils luttaient même l’un contre l’autre et autant l’avouer, il avait souvent le dessus poussant la brune à toujours trouver davantage  d’astuces pour se dépatouiller de ces situations qui pouvaient la mettre dans l’embarra.  Des astuces, des idées, ça, elle n’en manquait pas. Sinon qu’auraient-ils bien pu faire dans cette salle presque abandonnée par les élèves ?

La pénombre les enveloppait tandis qu’Anjelica s’amusait à filer entre les armures. Ses lèvres s’étaient habillées d’un sourire qui ne partait plus depuis que Rhys avait pris la peine de rentrer dans son petit jeu. Entre les petites apostrophes et les indices laissés, elle pensait promener Rhys encore quelques instants dans ce bal éphémère en compagnie des soldats de métal. Sa voix se répercutait sur les murs laissant son camarade avec pour seul compagnon son instinct. Instinct qui ne tarda pas à faire son effet. Le manège dura peut-être cinq ou dix minutes avant que le Serpentard ne finisse par la piéger à propre jeu. Elle venait pourtant de l’apercevoir et avait silencieusement entreprit de se déplacer dans la direction opposée. Ses prunelles accrochèrent l’obscurité et étant certaine de ne pas dévoiler sa présence, elle fila un peu plus loin. Du moins, c’est ce qu’elle commença à faire avant que des bras ne viennent encercler sa taille.  « Oh ! » Ce fut le premier mot qui passa la barrière de ses lèvres tandis que la surprise l’avait agrippé. Un fin sourire se dessina sur les traits de son visage alors qu’il déposait un baiser au creux de son cou. « Tu pensais m’échapper longtemps encore ? Je t’avais repéré à la seconde parole, mais je t’ai laissée me tourner en bourrique et … ok t’as gagné. » Au fur et à mesure qu’il avait parlé, Anjelica avait tourné la tête pour l’observer. Elle lui lança un regard qui lui en disait long sur ce qu’elle pensait quant à la véracité de ses paroles. L’Espagnole se mit à rire franchement, Rhys lui faisant légèrement écho. Elle avait souvent envie de le pincer ou de lui donner une tape sur l’épaule afin qu’il se contienne un peu moins. Elle aurait peut-être du lui ramener un peu de whisky… « Je peux te demander ce que je veux c’est ça ? Parce que tu t’es moquée de moi, mais je t’ai tout de même rattrapée non ? » Définitivement, non, il n’avait pas besoin d’une quelconque boisson. La main inquisitrice du brun avait couru le long de sa cape tandis qu’elle lui jetait un regard innocent.  « J’ai dit que tu pouvais me demander ce que tu voulais, pas faire ce que tu voulais. » Bon, ça, c’était avant de sentir les lèvres de Rhys près de son oreille. Autant dire qu’il avait de bons arguments pour se défendre. Le tissu de sa cape vint alors frôler le reste de son corps pour s’étaler lourdement au sol. Elle allait ajouter une petite remarque mais elle fut couper dans son élan. « Merci des indices laissés… » Rhys un, Anjelica zéro. Elle se laissa happer par le baiser qu’il lui offrait oubliant toutes remarques pour se jouer de lui. Ses mains filèrent se loger au creux de la nuque du Serpentard. Visiblement, les règles du jeu étaient en train d’être établie par Rhys. Réduisant lentement l’écart qui pouvait subsister entre eux, Anjelica poussa le jeune homme à reculer, s’arrêtant seulement pour buter contre mur. Ses doigts vinrent à son tour jouer avec l’attache de sa cape. «Bon, disons que pour m’avoir attrapé sans que je ne t’aide trop, tu peux demander ce que tu veux. » Un petit brin de mauvaise foi avait empli cette phrase mais reconnaitre qu’elle avait fait preuve d’inattention en se faisant surprendre était un trop grand pas pour Anjelica. Ses yeux sombres s’attardèrent dans les iris de son camarade. Bien vite sa cape partie rejoindre celle d’Anjelica se laissant choir lascivement au sol.  « Dans la limite du raisonnable, bien évidement ! » Elle le défiait du regard avec un amusement non fin. Il restait juste à définir les mots limite et raisonnable dans leur vocabulaire respectif. Ils en faisaient d’ailleurs rarement parti… Anjelica se mit alors à jouer avec la cravate de Rhys, la sienne étant restée quelque part dans la pièce entre deux armures. Le noeud glissa avec une facilité déconcertante avant d’abandonner définitivement son cou, restant prisonnière des mains de la brune. Profitant de l’avoir acculé contre le mur, Anjelica approcha son visage du sien. La cravate qu’elle avait alors toujours entre ses doigts vint  se glisser sur les yeux de Rhys. Appuyant volontairement son corps contre le sien, elle l’attacha au derrière de sa tête. Après cache-cache, colin maillard ?  Les lippes d’Anjelica frôlèrent la joue du Serpentard profitant qu’il ne puisse plus rien percevoir. A son tour, elle déposa un baiser au creux de sa nuque puis vint lui murmurer à l’oreille :  « On ne sait jamais entrainer à jouer ‘à l’aveugle’ » Entendez par là, laisser le destin dicter ses règles et non jouer à l’aveugle au sens propre du terme… Quelque part, elle l’invitait à lâcher prise. Entre leurs histoires familiale et les compétitions qu’ils s’imposaient tout seuls, il fallait savoir relâcher la pression, non ?

Ses mains se posèrent sur son torse, avides de contact pendant que ses lippes rejoignaient à nouveaux celles de Rhys en un baiser plus osé, sa langue passant la barrière de ses lèvres. Si ses doigts avaient rapidement défaits les premiers boutons de la chemise du Serpentard, ils s’arrêtèrent sur la ceinture de ce dernier.  Le souffle court, seule la voix d’Anjelica vint couper le silence.  « Alors une requête en particulier ? » Même s’il ne la voyait pas, il pouvait facilement deviner le sourire amusé qu’elle abhorrait. Après tout, il n’y avait pas de raison à ce qu’il soit le seul à décider. Il avait choisi les règles ? Elle choisissait le jeu.

 

blabla <3:


Dernière édition par Anjelica M. d'Alvarez le Sam 1 Nov - 3:26, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas

Rhys O. Campbell

Rhys O. Campbell


personal informations

► date d'inscription : 17/04/2014
► parchemins : 392


Une partie de cache-cache ? Rhysica Empty
MessageSujet: Re: Une partie de cache-cache ? Rhysica   Une partie de cache-cache ? Rhysica EmptyMer 10 Sep - 6:08


   
Arrête-moi si tu peux.

    Jouer à cache-cache était une activité tout à fait normale et saine pour des jeunes adultes de dix-huit ans. Enfin peut être pas, mais selon eux si. La tension monte entre les deux jeunes gens qui courent dans tous les sens pour se retrouver. Et très vite l’excitation monte à l’intérieur de Rhys. Son cœur palpite plus fort et il a envie de plus. Elle recule doucement et se récrimine comme quoi il devait juste demander quelque chose, pas faire lui-même. Il hausse un sourcil et plonge son regard dans celui de la demoiselle, sans lui laisser réellement le choix. Il ne doute pas une seule seconde de lui-même, sa fierté risque pourtant d’en prendre un coup. Il dépose alors ses lèvres sur celles de l’espagnol et il sent qu’il a gagné. Elle lui attrape la nuque, il la serre contre elle. «Bon, disons que pour m’avoir attrapé sans que je ne t’aide trop, tu peux demander ce que tu veux. » Mais elle parle trop, beaucoup trop. Il lui caresse le creux des hanches avec délice et la laisse jouer avec sa cape. « Laisse-moi encore réfléchir un peu alors. » Susurre-t-il au creux de son oreille, c’est déjà tout tracé pour lui, mais elle semble se jouer de lui pourtant. Sa main, toujours posée sur sa hanche, essaie de soulever discrètement son tee-shirt. « Dans la limite du raisonnable, bien évidemment ! » Rhys lève les yeux au ciel. « Parce que tu es raisonnable toi, et depuis quand ? » demande-t-il en éclatant de rire une fois de plus. Cette jeune femme pose des règles qu’elle-même ne respecte pas, mais tant mieux, c’est le jeu. Il allait dire qu’il avait enfin trouvé ce qu’il voulait, en prévoyant de l’embrasser une de plus, quand il se retrouva dans le noir complet. Bon, déjà il faisait bien sombre dans cette pièce, mais cette fois-ci c’était réellement noir, car le tissu de sa cravate lui fermait la vue. Elle voulait jouer, cette fille était incroyablement pleine de surprise. Un sourire s’étira sur les lèvres du jeune homme qui serra la demoiselle plus fort contre lui. Après tout il avait le droit puisqu’il ne pouvait plus se fier à sa vue. « On ne sait jamais entrainer à jouer ‘à l’aveugle’ » Elle ne s’arrêtait plus, il avait l’impression d’entendre sa voix qui tournait, tournait, autour de lui. Il ferme les yeux -de toute manière il ne voyait rien- et l’embrasse fougueusement quand elle lui demande un nouveau baiser. Ses doigts délicats descendent le long de sa chemise, son sang coule dans ses veines à une vitesse folle, ses doigts arrivent en haut du pantalon. « Alors une requête en particulier ? » Quelle cruelle jeune femme que voilà. Oui mesdames et messieurs, cette fille est un monstre. « Viens-là. » murmure-t-il en l’attirant de nouveau à lui. Cette fois-ci il la serre plus fort pour qu’elle ne puisse plus se reculer, d’une main il soulève sa chemise, puis il dépose ses lèvres contre son cou et remonte jusqu’à sa bouche. Alors d’un accord commun, ils scellent leurs lèvres pour un baiser qui a tout perdu de sa chasteté.

« On ne l’avait jamais fait à l’aveuglette en effet. » lance-t-il après avoir retrouvé son souffle, tout en jouant avec ses cheveux. « Tu veux essayer l’inverse ? » propose-t-il, taquin, en lui tendant la cravate qui s’était échappé de son crâne dans le feu de l’action. Il est bien là, avec Anjelica à ses côtés, car tous les soucis sont oubliés. Les longues et douloureuses engueulades avec Ashara, Aidan, Pandora. La dure réalité qui le ramène à penser que son père est un lâche doublé d’un hypocrite. Les devoirs qui s’accumulent, la course à la première place. Pourtant, les choses se sont passées trop vite et Rhys n’était pas sûr qu’elle l’ait invité dans cette salle pour cela. Non quoi, elle aurait pu choisir une pièce avec un tapis au moins, Rhys est en train de se péter le dos sur les dalles de pierres froides tandis qu’Anjelica est repliée sur lui et sur leurs capes qui forment comme un duvet. D’un main qui caresse son visage et fronce les sourcils, tous les deux avaient besoin de cet instant de détente loin du monde et même s’il détesterait en parler, il sait combien cela fait du bien de se confier… et combien les filles aiment ça. « Qu’est-ce que tu essaies de fuir Anje ? Dis-le moi, je t’écoute. » murmure-t-il avec délicatesse, il ne veut pas la brusquer, la forcer à quoique ce soit. Il a entendu parler de ses histoires de famille, mais ce ne sont que des rumeurs lointaines, il aimerait qu’elle se confie à lui en toute simplicité. « Sinon, on peut jouer à colin-maillard, j’ai une cravate toute prête pour ce jeu, c’est toi qui m’a appris. » propose-t-il à moitié en riant, à moitié sérieux, il veut être lui-même tout en restant un gars pas trop méchant. Il dépose un léger baiser sur son front et la serre contre lui. Par ce geste il veut lui montrer son soutien. Ils sont amis, proches, de très bons coups tous les deux, alors autant se confier. Rhys n’est pas le gars le plus gentil du monde, il n’est pas le plus attentionné, il n’aime pas particulièrement écouter les problèmes des filles, il déteste quand quelqu’un est bien meilleur que lui. Il est fier, orgueilleux, pédant. Seulement, avec ses amis, avec ses rares amis qu’il aime sincèrement, alors il peut être un ange, mais tout le monde n’est pas convié à le voir de la sorte. C’est la première fois qu’il baisse les armes pour Anjelica et il ne sera pas déçu, du moins il l’espère très fortement car il a mis beaucoup de sa confiance en elle.



Revenir en haut Aller en bas

Anjelica M. d'Alvarez


Moi Je, capricieuse et médisante MODO
Anjelica M. d'Alvarez


personal informations

► date d'inscription : 06/09/2013
► parchemins : 1562


Une partie de cache-cache ? Rhysica Empty
MessageSujet: Re: Une partie de cache-cache ? Rhysica   Une partie de cache-cache ? Rhysica EmptyDim 5 Oct - 7:10


     
Can you find me ?

     Coincée aux creux des bras de Rhys, la jeune Espagnole à l’impression d’être une petite souris. Une petite souris retenue entre les pattes d’un félin agile et qui sait ce qu’il veut. Et quand il le veut. A l’instant même, il semble que ce soit tout de suite. Anjelica sait qu’elle l’agace à parler et à reculer sans cesse. Après tout, cela ne fait-il pas parti du jeu ? Pourtant elle cède rapidement devant ses lèvres tentatrices qui se font davantage pressantes. Dans le fond, c’est peut-être ce qu’elle recherchait sans réellement l’assumer. Ses prunelles cherchèrent celles du Serpentard alors qu’il faisait sa nuque prisonnière l’attirant toujours plus contre lui.« Laisse-moi encore réfléchir un peu alors. » Un sourire amusé s’empara des lèvres d’Anjelica. Au vu de ses mains qui tentent de relever le tissu de sa chemise, il a déjà pensé à tout. Du moins, au moins à une chose… Elle a beau vouloir rester insensible, à l’intérieur, c’est tout l’inverse qui se produit. Des frissons parcourent son échine alors que les mains de Rhys se font inquisitrices et ce n’est rien comparé à la douce chaleur qui l’envahit petit à petit. « Parce que tu es raisonnable toi, et depuis quand ? » Une moue innocente s’empare de son visage alors qu’elle glisse ses bras autour du cou du jeune homme. Cette question n’attend pas de réponses, elle le sait pertinemment. Non, elle n’avait jamais été raisonnable. Ce n’était pas cette qualité qui dictait sa vie, bien au contraire. D’ailleurs comme pour lui prouver, elle lui couvre les yeux et profitant de sa cécité temporaire, elle l’attaque en discrétion. Ses mains survolent son torse, s’arrêtent sur son pantalon et si une dernière question franchit la barrière de ses lèvres, elle se laisse happer par l’étreinte de Rhys. Il s’est attaqué à sa chemise et elle ne gêne pas pour en faire autant afin de caresser la peau qui s’offre à elle du bout de ses doigts. Il ne sait pas où ses mains, où ses lèvres se posent et l’Espagnole se délecte de ce jeu sensuel qu’ils viennent de commencer. Les bruits de tissus qui se froissent et de respirations haletantes furent les seules choses qu’on put entendre par la suite.

« On ne l’avait jamais fait à l’aveuglette en effet. Tu veux essayer l’inverse ? » Anjelica se redressa légèrement s’enroulant un peu plus dans l’une des capes qui leurs servaient de couverture de bonne fortune. Du bout des doigts, elle attrape la cravate et fait mine de lui fouetter l’avant bras. « Tu tiendrais pas le rythme. Et puis je préfère quand c’est moi qui te domine. » Un petit ton moqueur s’est installé dans la voix de la Serpentard. La teinte de provocation n’est pas feinte, bien au contraire et c’est un regard rempli d’aplomb qui survole Rhys. Il va la tuer ou la bâillonner avec la cravate si elle continue ainsi… Elle lui déposa un léger baiser sur la joue comme pour conclure le tout. Pourtant c’est un regard bienveillant qu’il pose sur elle. Sa main est douce quand il vient caresser son visage.« Qu’est-ce que tu essaies de fuir Anje ? Dis-le moi, je t’écoute. » « Depuis quand nous jouons à confession sur l’oreiller ? » La brune sonde les yeux de Rhys passant d’une humeur à une autre. Sa voix est sèche, sur la défensive. Il la connait. Il sait qu’elle est comme ça. Prise par surprise sur des sentiments, elle ne fait que reconstruire une barrière qui lui semble naturelle. Et pourtant, ce n’est pas comme si Rhys ne connaissait pas une bonne partie de sa vie. A tâtons, ses mains se mettent à fouiller pour retrouver ses vêtements. En petite tenue, elle parvient à remettre sa chemise par dessus ses sous vêtements. Sa mine soucieuse la trahit. Depuis quand cela arrive-t-il ? Depuis qu’elle a parlé à Fred dans cette salle oubliée ? Depuis qu’elle sait pour Lara ? Ou est-ce simplement un ami qui parvient enfin à la décoder ? « Sinon, on peut jouer à colin-maillard, j’ai une cravate toute prête pour ce jeu, c’est toi qui m’a appris. » Il rit. Il l’énerve. «Tu fais chier Rhys.» Si elle tente de le repousser brusquement, elle finit par se laisser aller contre lui fermant les yeux. Même Andromak n’est pas aussi délicat avec elle. Doucement sa main vient alors caresser l’ossature à la base de son cou. Du bout des doigts, elle trace des sillons imaginaires. Ses pensées divagues. Il a raison, c’est peut-être ce qui l’énerve le plus. En fait, elle ne sait pas quoi dire. Elle voudrait que ce soit évident. Qu’elle n’est pas besoin de parler. Pourquoi n’est-il pas legimens après tout ? Ca lui faciliterait grandement la tache. « C’est pas l’inverse normalement ? » Elle relève les yeux pour l’observer. « Normalement, les mecs font semblant de t’écouter avant pour coucher avec toi et pas l’inverse… » Se laissant glisser contre lui, la brune s’installe sur son bassin à califourchon apposant ses mains sur son torse. « Tu as déjà été si en colère, si rempli d’un besoin de vengeance que tu pourrais tuer ? » Le sujet est lâché, telle une grenade. Ils sont loin d’être innocents tous les deux. Elle doute peu du fait qu’il puisse se choquer devant de tels propos. Ses lèvres se rapprochent dangereusement des siennes ne faisant que les frôler avant de continuer leur chemin le long de sa joue pour venir s’échouer au creux de son cou. S’il doit y avoir confessions, autant que cela se passe de manière agréable.« Je sais ce qui s’est passé pour ma soeur. Ben m’avait fait promettre de ne pas chercher plus loin, mais je n’ai pas résisté. » Caressant le creux des hanches du jeune homme, la brune cherche alors à détourner l’attention. « Si je te dis tout, je fais ce que je veux de toi ? »Anjelica marqua alors une pause dans sa phrase. Dans ses gestes. «Ou alors c’est donnant donnant ? » Elle sait que lui aussi à ses emmerdes familiales. Des trucs de Sang-Pur qui lui échappent totalement. Ce n’est pas sa famille qui va lui chercher un fiancé pour engendrer le meilleur des sorciers, un pur race…




Dernière édition par Anjelica M. d'Alvarez le Sam 1 Nov - 3:27, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas

Rhys O. Campbell

Rhys O. Campbell


personal informations

► date d'inscription : 17/04/2014
► parchemins : 392


Une partie de cache-cache ? Rhysica Empty
MessageSujet: Re: Une partie de cache-cache ? Rhysica   Une partie de cache-cache ? Rhysica EmptyJeu 23 Oct - 7:45


   
Arrête-moi si tu peux.

    Rhys aime sentir la présence d’Anjelica à ses côtés, il aime la sentir entre ses jambes. Elle se montre enfin douce et fragile, elle laisse tomber son masque de jeune femme sûre d’elle. Elle oublie ses problèmes et se donne à lui. Oh, bien vite elle se rattrape et domine, Rhys a un orgueil démesuré, mais il a appris à ses côtés que laisser une femme dominer peut procurer encore plus de plaisir. Il a fini par l’admettre en la laissant faire. Jamais il ne lui dirait de vive voix, mais cela suffit comme cela. Il la caresse toujours, tantôt avec douceur, tantôt avec force. Il est consumé par le désir qu’elle fait naître en lui. Anjelica. Ce nom est si beau, si doux et pourtant c’est un peu une antithèse de ce qu’elle peut être. Il sourit et attrape le visage de la demoiselle entre ses mains avant de l’embrasser. Leurs respirations saccadées se mêlent l’une à l’autre et le désir les consume.

Anjelica est rieuse et Rhys se vexe. Oh bien sûr, elle fait exprès de le taquiner, c’est un jeu auquel elle adore jouer, seulement il n’aime pas ces commentaires-là, il a réussi à admettre des choses, mais pour le reste, son orgueil reste démesuré. Il soupire et la regarde avec un air de chien battu. « Tu sais, si tu préfères, tu peux le faire toute seule la prochaine fois. » Le vert et argent avait déjà entendu des rumeurs comme quoi les femmes se préféraient parfois des plaisirs solitaires, qu’elles jugeaient mieux menés que certains hommes… seulement il ne se risquerait pas d’en parler. Il voulait juste lui montrer qu’il était là, lui aussi. Et qu’autant en profiter non ? Il passe sa main sur le visage de la demoiselle et lui mordille l’oreille. « Je ne veux pas te forcer à rester en ma présence. » murmure-t-il, coquin. Il en a presque oublié sa remarque piquante et taquine de tout à l’heure. Il lui en faut vraiment beaucoup avec elle pour qu’il lui en veuille. Au début peut être qu’il serait resté vexé plus longtemps, mais il a fini par admettre que les boutades de la demoiselle ne sont qu’une façade pour se défendre. Il descend sa main le long de sa hanche et baise ses cheveux. « Qu’est-ce que tu essaies de fuir Anje ? Dis-le-moi, je t’écoute. » Il lui parle avec douceur, il ne veut pas l’embêter, mais si elle est venu le chercher, si elle n’a pas voulu travailler aujourd’hui, si elle choisissait la procrastination, c’était bien pour une raison. Et il avait décidé d’être cet homme-là, attentif. « Depuis quand nous jouons à confession sur l’oreiller ? » Un sourire s’étale sur les lèvres du jeune homme, elle a tout de suite compris, évidemment. «Tu fais chier Rhys.» Il rit alors qu’elle boude. Il la prend dans ses bras et ferme les yeux. Il sent son cœur qui bat encore un peu vite, mais peut être que ce n’est plus à cause de l’effort fourni, mais juste parce qu’elle a besoin de ce moment ? Qu’elle a des choses à dire. Il lui caresse les cheveux, une main sur la poitrine pour sentir son cœur -et toucher ses seins au passage. « Quelle nouveauté. Tu ne m’avais fait jamais cette déclaration d’amour-là. » murmure-t-il. C’est inutile qu’il parle, mais c’est plus fort que lui. Il ne peut s’empêcher de jouer au con, il cherche sûrement à détendre l’atmosphère qui n’est -pourtant- pas tendue. « C’est pas l’inverse normalement ? Normalement, les mecs font semblant de t’écouter avant pour coucher avec toi et pas l’inverse… » Un sourire franc se dessine sur ses lèvres, c’est vrai que certains mecs font ça, juste pour avoir un coup d’un soir, mais Rhys ne laisse pas les filles parler quand il en a l’occasion. Les jérémiades ne l’intéressent pas. S’il peut les éviter, c’est avec joie. « Disons que je n’ai même pas besoin de faire semblant de t’écouter, tu me sautes dessus directement… » lance-t-il avec un sourire moqueur à la demoiselle. En fait, il n’avait réellement aucune raison de se sentir vexé par les paroles de la demoiselle puisqu’il faisait la même chose. Foutue fierté masculine. Lui avait le droit de tout et elle non.  Alors qu’il s’était perdu dans ses pensées, la demoiselle ouvrit la bouche. « Tu as déjà été si en colère, si rempli d’un besoin de vengeance que tu pourrais tuer ? » L’heure des confessions avait sonnée. Il ne sourit pas, préférant serrer un peu plus fort la main de son amie. Il comprenait parfaitement ce qu’elle voulait dire. Il n’avait jamais voulu tuer quelqu’un sérieusement puisqu’il avait, comparé à bien d’autres, une vie facile. Seulement, il savait que bientôt cela allait changer. Ses nouvelles ‘amies’ (ashara et pandora) lui avaient bien fait comprendre que s’en était fini de la facilité. Aidan aussi avait été clair. Il fallait que tout cela change et peut être qu’un jour Rhys finirait par se rebeller contre l’autorité absurde et dangereuse de son père. Alors peut être qu’il aurait envie de se venger d’une façon aussi meurtrière de la belle espagnole. « Je pourrais tuer je crois. » murmura-t-il d’une voix faible. Il n’en était pas capable pour l’instant, mais il savait qu’il se destinait à suivre son père et la question d’épargner des vies n’avait jamais été une question. C’était normal de tuer. Son père le lui avait bien dit. Il avait été élevé dans cette haine de l’autre et non dans le pardon. Pourtant, actuellement, il se savait bien incapable de mettre sa vengeance à exécution. « Je sais ce qui s’est passé pour ma soeur. Ben m’avait fait promettre de ne pas chercher plus loin, mais je n’ai pas résisté. » Ah, le sujet sensible. La sœur d’Alvarez. Celle qui avait fait courir tant de bruits mais tous plus absurde les uns que les autres. Rhys n’avait pas écouté. Voilà que maintenant il était tout ouïe, pour soulager son amie. Il caressa ses cheveux, il voulait dire autre chose, mais il ne savait pas quoi en réalité. Il n’était pas doué pour réconforter les gens.

« Si je te dis tout, je fais ce que je veux de toi ? » La voix de la brune le rappela à la réalité. Pendant un instant il s’était perdu sous les caresses de la jeune femme. Il avait oublié de quoi ils parlaient. Un regard coquin dans les yeux de la demoiselle, une main frivole. Qu’avait-elle encore en tête ? Avait-elle oublié qu’il ne lui demandait de parler que pour la réconforter elle ? Ce n’était pas un besoin malsain de commérage. Seulement, il voulait bien qu’elle fasse ce qu’elle voulait de lui. Sans se plier à ses caprices, la demoiselle avait souvent de bonnes idées pour s’amuser. «Ou alors c’est donnant donnant ? » Un sourire s’étala sur les lèvres du brun qui choisit d’embrasser l’espagnole. Il la regarda. Il aimait tellement son regard inquisiteur, franc, sympathique, jaloux, meurtrier. Oui ses yeux parlaient beaucoup. Son visage traduisait souvent ses expressions, mais il fallait connaître la demoiselle pour les comprendre. Elle cachait si bien son jeu. « Anjelica, tu veux vraiment savoir des choses sur la célèbre famille Campbell ? Non, je préfère que tu fasses ce que tu veux de moi. » termina-t-il en plongeant son regard dans celui de la brune. Il ne voulait pas dire que sa vie était nulle, il voulait éveiller le désir de la brune pour que, plus tard, elle revienne dessus. Comme s’il gardait une partie du mystère. Il fabulait, sa vie familiale n’était pas palpitante. Entre un père fou, une mère morte, un frère triste et une sœur adoptée déjanté … il y avait lui aussi. Le mec -presque- parfait.  « Enfin je ne veux pas retrouver en soubrette dans la grande salle, mais sinon tu peux laisser libre cours à tes envies… » susurra-t-il à son oreille. Il espérait sincèrement que ce qu’elle voulait c’était encore du bon temps à deux, il n’était pas vraiment prêt à faire plus. « Mais il faut que tu sois sincère de l’autre côté, car si tu ne me dis pas tout, ça ne va pas être bon pour toi… » la menaça-t-il délicatement. Elle avait envie de parler, cela se voyait comme le nez au milieu de la figure, mais elle n’aimait pas se mettre à nue, elle était trop pudique sur sa vie. Quelle ironie.


Revenir en haut Aller en bas

Anjelica M. d'Alvarez


Moi Je, capricieuse et médisante MODO
Anjelica M. d'Alvarez


personal informations

► date d'inscription : 06/09/2013
► parchemins : 1562


Une partie de cache-cache ? Rhysica Empty
MessageSujet: Re: Une partie de cache-cache ? Rhysica   Une partie de cache-cache ? Rhysica EmptySam 1 Nov - 4:48


     
Can you find me ?

     « Tu sais, si tu préfères, tu peux le faire toute seule la prochaine fois. »Devant sa mine boudeuse, Anjelica ne peut s’empêcher de rire. Elle profite de ses caresses, de ses baisers fugaces. Un air amusé s’est emparé de son visage devant l’affront qu’elle a osé lui faire. « Je ne veux pas te forcer à rester en ma présence. » « Si les plaisirs solitaires me satisfaisaient tant que ça, je ne reviendrais pas vers toi aussi souvent. » Elle déposa un baiser sur les lèvres de Rhys.  Après tout, un petit compliment de temps à autre, cela ne faisait pas de mal. Sa supposée fiancée ne savait pas ce qu’elle ratait. En même temps, vu ses airs farouches, avait-elle ne serait-ce que passé le cap ? Une sang-pur ne devait-elle pas rester chaste jusqu’au mariage ? Cette pensée amusa l’Espagnole tandis qu’elle ne pouvait s’empêcher de commenter ses élucubrations à voix haute. « C’est que tu vas en avoir du boulot avec Queen. Tu risques de t’ennuyer… » Sujet sensible, direz-vous, mais Anjelica n’était pas connue pour son tact légendaire. D’ailleurs, Rhys ne semblait pas plus doué qu’elle en embrayant sur des sujets épineux. Sans réellement le vouloir, il avait réellement posé le doigt sur quelque chose qui travaillait Anjelica depuis un bon moment. Résultat de la course, la brune s’était renfermée amusant de plus belle le brun. Quand il était comme ça, elle avait juste envie de lui arracher son sourire, de le griffer alors qu’il la prenait dans ses bras, de le rejeter loin pour être tranquille. Mais c’était Rhys. C’était différent.  Alors elle boudait, il riait puis elle se laissait aller au creux de torse. C’était toujours pareil. Cela ne servait presque plus à rien qu’elle fasse mine de protester, cela finirait ainsi de toute manière. Elle peste, déclare qu’elle le déteste. Pour les cinq minutes à venir au moins… « Quelle nouveauté. Tu ne m’avais fait jamais cette déclaration d’amour-là. » Prenant appuis sur ses coudes, la brune les enfonce volontairement plus fort sur son torse histoire de lui faire un peu mal. On dirait une petite fille en colère. « Ca, c’est parce que je ne t’en ai jamais faite.» Pour être honnête, aussi loin qu’elle s’en souvienne, elle n’a jamais fait de déclaration d’amour à personne… Bien trop fière et entêtée pour s’abaisser à ce genre de chose. Elle a une manière bien à elle de montrer aux gens qu’elle aime qu’elle tient à eux. Quant aux autres, ils n’ont aucun doute quant au fait qu’ils ne sont pas désirés dans sa vie. Aucune place aux doutes… « Disons que je n’ai même pas besoin de faire semblant de t’écouter, tu me sautes dessus directement… » Cette fois, elle ne peut s’empêcher de lui donner une tape sur le coin de la tête. Chieur. Petit con. « Pequeño gilipolla ! Je te vais te laisser avec ta Queen, tu verras qui reviendra vers l’autre avec les bourses pleines ! » Elle plisse les yeux avec un air menaçant et appose un doigt sur les lèvres du jeune homme alors qu’il s’apprête à répliquer. « Chut, tu vas encore dire une connerie.» La Serpentard se laisse lourdement retomber sur son torse. Quelque part elle a envie d’en parler. Elle n’a pas vidé son sac depuis Naranja et autant dire que ce n’était pas l’échange le plus bénéfique qu’elle ait eu… Dans ses pensées, ses mains frôle la peau à découvert du jeune homme. Le contact de leur peau l’une contre l’autre est agréable. Elle aime sentir sa chaleur. Même si l’admettre lui arracherait la langue, une impression de sécurité l’entoure. Pendant quelques minutes, une heure tout au plus, il n’y a qu’eux et le reste de Poudlard n’existe plus. Ils peuvent de tout et de rien. Insulter n’importe qui, il n’y aura personne pour renchérir, pour juger. Ils sont tous les deux, dans cette salle étrange à l’abris des regards. Alors elle lui demande. Lorsqu’elle avait parlé à Fred, il lui avait dit qu’il ne serait pas capable de tuer lui. Etait-elle donc la seule folle dans ce château à ressentir un tel sentiment de colère ? « Je pourrais tuer je crois. » Les prunelles d’Anjelica l’observent intensément alors qu’il lui fait cette confession. Ses doigts vinrent doucement caresser son visage. Situation étrange où les mots s’échappaient en demie-mesure. Pendant un instant, ils avaient beau être collés l’un à l’autre, leurs esprits étaient beaucoup plus loin. Le sien avec ses histoires de familles oppressantes, les siennes avec un fantôme errant. Sa main se glissa dans les cheveux du brun avec une douceur qui ne lui était pas habituelle. Du moins, c’est ce qu’elle avait voulu transmettre. Elle voulut alors détourner un peu le sujet lançant un nouveau défi à son partenaire.« Anjelica, tu veux vraiment savoir des choses sur la célèbre famille Campbell ? Non, je préfère que tu fasses ce que tu veux de moi. » « Ce que je veux ? » Un sourire entendu s’accrocha à ses lèvres. « Enfin je ne veux pas retrouver en soubrette dans la grande salle, mais sinon tu peux laisser libre cours à tes envies… » « Dommage c’était l’un de fantasme inassouvi… » Son souffle chaud au creux de son oreille la fit frissonner alors qu’elle passait bras autour de sa nuque.« Mais il faut que tu sois sincère de l’autre côté, car si tu ne me dis pas tout, ça ne va pas être bon pour toi… » « Ah oui et pourquoi ?» répondit-elle par pure provocation. Elle plongea lentement sur lui ses lèvres agrippant les siennes resserrant l’étreinte entre eux. Sa langue passa la barrière de ses lippes dans un baiser fiévreux. Toujours installée sur lui, son corps ondula doucement pour épouser toutes les formes de son corps. Echange sulfureux pour lui montrer qu’elle était bien loin d’une idée comme l’envoyer en soubrette dans la grande salle. Elle se laissa tomber à côté de lui, ses mains se perdant toujours en quelques caresses sur son corps. Elle chercha un instant ses mots. Il était étrange de parler de la mort de Lara dans une telle situation mais cela avait au moins le mérite d’alléger les phrases qui seraient prononcer. Malheureusement cela n’enlèverait en rien l’importance des conséquences que cela avait engendré. Son oreille contre sa poitrine, elle écoutait le rythme lent des battements de son coeur telle une symphonie qui la berçait pour la calmer. Tout était étrangement calme quand on savait la réalité des faits. Quand on savait ce qu’il advenait du monde sorcier. Ils n’étaient que de simples pions qui tentaient d’exister au milieu de cette partie d’échec géante. «Ce sont des Phénix qui l’ont tué. Tu te rends compte ? C’est assez ironique quand on y pense avec leurs grands et beaux discours…» Elle inspira profondément. « Je veux un câlin.» Devant son air étonné, la brune ajouta comme si cela était évident. « Quoi, tu as oublié ? Une confession et tu fais ce que je veux. Là, maintenant, je veux un câlin…» Ses prunelles se perdirent dans celles de Rhys avant de s’étaler sur le sol ouvrant les bras comme si elle attendait sa récompense.

Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé



personal informations



Une partie de cache-cache ? Rhysica Empty
MessageSujet: Re: Une partie de cache-cache ? Rhysica   Une partie de cache-cache ? Rhysica Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Une partie de cache-cache ? Rhysica

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Anthony Dean Roberson æ On joue à cache-cache ?
» Anthony Dean Roberson æ On joue à cache-cache ?
» L'extraordinaire se cache dans nos actes - RP de Môsieur Derek Silas Brown
» L'autre partie de moi...

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
D i s s e n d i u m :: POU DU LARD DU POUDLARD :: « ETAGES » :: « TROISIEME ETAGE » :: galerie des armures-