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 Un homme est bien fort lorsqu'il s'avoue à sa faiblesse ♣ Lucy [TERMINE]

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Albus S. Potter


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MessageSujet: Un homme est bien fort lorsqu'il s'avoue à sa faiblesse ♣ Lucy [TERMINE]   Un homme est bien fort lorsqu'il s'avoue à sa faiblesse ♣ Lucy [TERMINE] EmptyMar 29 Juin - 4:16



Un homme est bien fort lorsqu'il s'avoue à sa faiblesse ♣ Lucy [TERMINE] 20hrnrc Un homme est bien fort lorsqu'il s'avoue à sa faiblesse ♣ Lucy [TERMINE] 83757116



Albus était allergique. Très allergique. Cette allergie avait commencé il n'y a même pas un an. Oui, il était allergique à l'Amour avec un grand A. Albus était tombé amoureux deux fois et il avait regretté. Le premier amour était loin d'être sincère, c'est là qu'il avait découvert sa maladie d'amour. Lorsqu'il avait été confronté à son allergie, Albus était devenu tout rouge. Il avait commencé à balbutier et avait même pas répliqué à l'insulte de sa famille que la fille en question avait émit. La honte si ce n'est pas dire. Alors depuis, comme si c'était une allergie du pollen au autres, il s'était mis à éviter de plus en plus les filles qui lui semblaient louches. Mais bon, il a fallu que ça recommence, oui, la deuxième fois. C'est tombé sur une fille de cinquième année, à Gryffondor. Comment ne pas l'éviter, ne pas la remarquer ? Elle semblait si fragile... si gentille. Mais il ne peut se résoudre à l'aborder, et enclencher son allergie à nouveau alors tout simplement, il l'ignore. Et comme si c'était simple avec Cayrel... Albus avait besoin de réfléchir. Il avait besoin de souffler un peu. Franchement c'est pas vraiment cool d'être victime de ce genre d'allergie. Parce que tu es obligé de rester avec des garçons et des filles auxquelles tu es sur de ne jamais tomber amoureux. Et en général, la plupart du temps tu as envie de rester avec elle, la fille que tu portes dans ton cœur. Et Albus, c'est presque toujours qu'il as envie de voir celle qui fait battre son cœur. Mais bon, quand il pense à Valhalla, la garce qui l'a contaminé, il devient plus réticent.

Dans le parc de Poudlard, Albus était seul sur un banc de pierre, et il méditait. Il se disait qu'il n'avait plus que deux ans à Poudlard et après il irai faire une bonne carrière d'Auror, il terminerait ce que son père n'avait malheureusement pas réussit à faire et il rétablirait l'honneur de sa famille. Et il finirait célibataire pour le restant de sa vie. Et ce serait bien mieux ainsi. Bon déjà faudrait qu'il réussisse ses BUSEs puis ses ASPICs et c'était pas vraiment gagné. Devant lui, sur le banc juste opposé, il vit un ami qu'il connaissait bien faire les yeux doux à une fille et la tenir par la main... Al se dépêcha de détourner le regard, se concentrant sur ses chaussures. L'amour rend vraiment bête. Albus refuse de s'abaisser à de telles idioties.

Deux possibilités. Une lâche et une courageuse. Avec la deuxième, il arriverait surement à vaincre son allergie/maladie enfin quoi que ce soit, il pourrait peut-être regarder une fille en face sans que ses joues se teintent en rose. La première le ferait culpabiliser mais c'était celle qui le tentait le plus. Première possibilité : Se lever et filer en douce. Deuxième possibilité : lever les yeux et regarder les amoureux se faire des câlins et ainsi voir la réalité en face. On le prendrait surement pour un voyeur... Finalement, il préféra rester là, les yeux toujours rivés sur ses baskets. Lâche. Oui, Lâche était son deuxième prénom. Après tout, il n'était pas le fils du survivant ? Albus secoua la tête afin de chasser cette idée de sa tête. Toutes les personnes, sans exception (à part Valhalla mais c'était autre chose...) qui avait dit quoique ce soit de négatif sur son père avait tous eu des problèmes. En général, c'était un bon chauve-furie dans la gueule. Albus n'est jamais très original sur le coup et puis, ça venait toujours automatiquement, sur un coup de tête. S'ensuivait une bonne heure de retenue à laquelle il détestait par dessus tout assister.

Il jeta toutefois un petit coup d'œil aux amoureux, voyant qu'ils étaient passés aux choses sérieuses et se roulaient à présent des pelles en public, sous les regards et les gloussements amusés des autres élèves présents au parc. Albus ne put s'empêcher de grimacer. Si un jour il ferait ça... Beurk, franchement, il n'y a pas d'autres moyens pour montrer son affection et son amour à quelqu'un ? Des fleurs ça suffit. Albus vit une ombre au sol s'approcher lui. Il espéra que ce ne serait pas quelqu'un qui avait remarqué qu'il faisait des mains et des pieds pour ne pas assister à la démonstration d'amour publique qui se déroulait devant lui et qui viendrait lui poser des questions. Daignant de redresser sa tête face à l'inconnu, il le laissa s'assoir à ses côtés sans broncher. Albus attendit quelques secondes, balaya du revers de sa main une mouche qui avait pris place sur son épaules puis se décida à regarder du coin de l'œil la personne en question. Tiens tiens ! Surprise : Lucy Weasley, sa chère et tendre cousine tout aussi anti-amour que lui. Il lui fit un sourire timide puis fit un signe de tête en direction des amoureux.

« Salut. Dégoutant pas vrai ? Je parie que demain le garçon va être victime d'un sortilège de furunculus et que la fille en sera dégoutée et cassera avec lui pour finir dans les bras de son meilleur ami. »

C'était leur petit code à eux. A chaque fois qu'ils voyaient des personnes se bécoter, ils ne pouvaient s'empêcher de les critiquer grossièrement et de leur prédire un avenir désastreux pour leur couple. Albus ne disait ce genre de choses qu'en compagnie de sa cousine car il savait très bien qu'elle était probablement la seule personne de l'école à avoir autant de haine (de peur aussi peut-être ..?) envers le sentiment aussi redoutable qu'il soit de l'amour. Il espéra que Lucy n'allait pas lui faire de remarque sur son comportement étrange et qu'elle allait rajouter une couche sur son commentaire. Après tout, ils sont cousins.


Dernière édition par S. Albus Potter le Lun 8 Aoû - 8:02, édité 2 fois
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Lucy Weasley

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MessageSujet: Re: Un homme est bien fort lorsqu'il s'avoue à sa faiblesse ♣ Lucy [TERMINE]   Un homme est bien fort lorsqu'il s'avoue à sa faiblesse ♣ Lucy [TERMINE] EmptyMar 13 Juil - 10:46

Lucy n’en pouvait plus de Poudlard aujourd’hui. Poudlard débordait tellement d’amour que miss Weasley avait envi de vomir son déjeuner à chaque détour d’un couloir. Mon Dieu, tous ses malheureux, ils ne savaient donc pas qu’ils se faisaient du mal ? Parce que même s’ils nageaient en plein bonheur – bonheur imaginaire selon Lucy – tôt ou tard, ils allaient connaître une descente en enfers dont ils ne se remettront pas et alors ils se gaveront de chocogrenouilles, de patacitrouilles bref de sucreries en tout genre et ils prendraient dix kilos. Après avoir tout ce poids, ils s’enterreront dans une dépression qui ne finirait que lorsqu’ils tomberont amoureux de leur chat. Ah quelle tragédie, quel destin funèbre ! Pourtant ils le cherchaient bien, ils savaient pourtant que la vie n’était pas un conte de fée, que l’amour qui dur toujours était réel, non la vie était triste, la vie était remplie de déceptions. Ce n’était qu’un rassemblement, un tas difforme d’événements décevants. Lucy pessimiste ? Oh non juste réaliste ou alors juste dégoutée de l’amour pour un temps indéterminé. Triste la vie oui très triste… Que c’est malheureux, j’en pleurerais presque ! Enfin bref, Lucy Weasley gagnait pour le moment sa salle commune. Elle avait décidé d’aller chercher sa nouvelle écharpe d’été. Elle l’avait acheté il y a peu, bénéficiant d’une promo qu’on ne voit pas souvent après quoi elle avait prévu d’aller au parc, lire un bouquin ou se faire bronzer un peu bien qu’elle savait déjà que l’ambiance serait encore plus guimauve, plus romantique qu’à l’intérieur du château. Le parc était bien connu pour être LE lieu sacré des amoureux. Pfff ! Ils devraient plutôt s’enfermer dans des placards, ça ferait du bien aux gens normaux et saints d’esprit tels que Lucy. Elle en faisait un peu trop, vous ne trouvez pas ? Lucy était vraiment très rancunière et amère ! Tout ça à cause d’un seul homme, enfin peut-on appeler ça un homme ? Un pourri jusqu’à l’os oui ! Une personne sans cœur, sans âme, sans aucune marque de bonté quelle quelque soit. Plus amère que ça tu meurs je crois ?!

Lucy entra dans la salle commune des Poufsouffles et là se fut le drame absolu qui pouvait lui tomber dessus en cette journée ensoleillée. En effet en entrant elle bouscula Ewen McDonagh quoiqu’elle est persuadée que c’est lui qui l’a bousculée ! Elle ne lui dit rien alors que lui, lui dit un faible pardon. Non elle se contenta de lui lancer un regard noir et de foncer dans son dortoir. Elle n’allait quand même lui taper la discut’ comme s’ils étaient des vieux potes d’enfance, non mais ! Rien, il ne devait plus rien espérait d’elle à part des regards incendiés, des insultes, des moqueries enfin tout ce qu’elle pouvait faire de méchant ou de désagréable pour lui. Tout ce qu’elle souhaitait c’était lui rendre la monnaie de sa pièce, elle rêvait qu’il se fasse dévorait par un lion, piétiner par un troupeau de rhinocéros. Vous voyez ce genre de choses, des choses bien réjouissantes. Arrivée dans son dortoir, Lucy s’assit sur son lit et respira un bon coup. Elle détestait Ewen mais le voir lui faisait tout de même un petit quelque chose. Elle se détestait d’être comme ça d’ailleurs, c’était une faiblesse que Lucy ne se permettait pas d’avoir. Il lui avait déjà fait assez de mal comme ça, cela devait cesser ! Elle tourna son visage en direction de la fenêtre pour jeter un regard vers la fenêtre. Heureusement que personne ne se trouvait dans le dortoir. On aurait sûrement ri d’elle pour l’avoir trouvé dans un tel état. Elle devait se reprendre bon sang ! Allez miss Weasley, tu sais que tu peux le faire. Tu as survécu jusque là, non ? Bien sûr que si. Lucy ferma les yeux histoire de faire le vide en elle. Plusieurs minutes s’écoulèrent comme ça. Seule, elle se sentait bien. Elle commençait à oublier Ewen McDonagh, oublier un peu tout. Puis elle entendit un bruit, un claquement de porte, quelqu’un était entré pourtant Lucy n’ouvrit pas les yeux pour autant. Pas envi, c’était un peu de fainéantise, elle devait bien le reconnaître mais elle était tellement bien là. « Lucy qu’est-ce que tu fais ? ». Lucy esquissa un sourire, rien qu’en entendant cette voix elle reconnut la personne c’était Théoxane bien sûr, sa meilleure amie de toujours. La fille qu’elle préférait au monde peut-être même plus que sa petite sœur ou ses cousines, désolé pour elle mais elle était tellement en phase avec Théoxane que voilà quoi… Vous voyez bien ce qu’elle voulait dire ! « En tout cas je crois bien qu’Hermès te cherche. Il voulait que tu l’aides pour l’exposé de potions je crois, tu ferais mieux d’aller le voir, il commençait à abandonner. ». Lucy échappa un petit rire, ça ressemblait bien à Hermès ça. Malheureusement pour lui il allait devoir attendre, Lucy avait déjà des projets, vous n’avez pas déjà oublié ? Le parc bien sûr ! Et avec un peu de chances, elle allait croiser quelqu’un qui la comprenait mieux que personne à propos de l’amour c’est donc pourquoi Lucy se contenta de dire : « Va l’aider toi, t’es aussi douée que moi. J’ai déjà des projets, des couples amoureux m’attendent ainsi qu’un banc confortable… ». Lucy sauta alors de son lit laissant Théo en plan qui se demandait bien ce que sa meilleure amie avait… Lucy était comme ça des fois, incompréhensible.

Lucy Weasley gagna vite le parc. Elle était joyeuse d’être dehors. Sa petite pause au dortoir l’avait revitalisée. Il en faut peu quelques fois. Elle regarda alors autour d’elle à la recherche de son équivalent masculin question amour, Lucy était sûre qu’il était dans le coin sûrement en train d’imaginer des sorts aux couples qui s’aimaient. On pouvait dire que tous deux aimaient bien critiquer ce qu’ils avaient en horreur. Lucy finit par le trouver, assis sur un banc guettant un couple qui se roulait des pelles. Beuurk ! Ils pouvaient pas se retenir. Fallait-il vraiment qu’ils s’échangent leur salive pour dire qu’ils s’aiment ? Une étreinte, un petit poème à la rigueur mais franchement ils faisaient que se donner en spectacle là. Elle vit bien que son cousin était autant dégouté quelle. Lucy décida alors de s’asseoir à côté de son cousin.

LUCY – « Salut, je savais que je te trouverai dans le coin. »

Il ne fit rien, ne réagit pas. Non il se contenta de se débarrasser de la mouche qui s’était posée sur son épaule. Lucy n’était pas du tout offensée, elle connaissait bien son cousin et franchement ce n’était pas comme si elle lui avait posé une question… De toute façon Albus prenait à son tour la parole :

ALBUS – « Salut. Dégoutant pas vrai ? Je parie que demain le garçon va être victime d'un sortilège de furunculus et que la fille en sera dégoutée et cassera avec lui pour finir dans les bras de son meilleur ami. »

Lucy esquissa un sourire. C’était leur truc à eux, leur code, leur jeu. Ca leur faisait du bien, peut-être que c’était aussi leur façon de se guérir de leurs expériences douloureuses à propos de l’amour et qui les avait donc dégouté. Lucy ne pouvait être que d’accord avec lui. C’était vraiment répugnant ! Ils étaient pires que des animaux ! Prenez une chambre on avait envi de leur dire. Enfin Lucy offrit une réponse à Albus.

LUCY – « Je ne peux qu’être d’accord avec toi ! Ou alors il se fera mordre par son hibou qui lui arrachera deux doigts qui lui provoquera une infection que la fille attrapera après. Ils finiront violet pour passer au gris foncé. Scénario un peu trop macabre peut-être… »

Ces temps-ci Lucy avait vraiment des idées un peu folles. C’était peut-être une délurée refoulée qui sait ? Ca ne serait pas si étonnant que ça parce qu’après tout on pouvait dire tout ce qu’on voulait mais les Weasley avait tous un petit grain de folie. Oui c’était une particularité fort appréciable et originale mais qui était malgré peu appréciée parmi la communauté des sorciers en général. Des imbéciles tous ceux qui n’aimaient pas sa famille. Des pauvres idiots qui ne pensaient qu’à leur sang, qu’à leur rang, des conneries ça et c’était loin d’être le plus important ! En tout cas Lucy reprit la parole.

LUCY – « Et sinon tu vas bien ? »

La moindre des choses était de lui poser la question, non ? Et puis ça intéressait grandement Lucy de savoir comment aller son cousin. C’est vrai et puis ils avaient tout le reste de l’après-midi pour descendre les petits couples amoureux de Poudlard et s’ils avaient de la chance ils en verraient qui se disputeraient ou qui réaliseraient leurs scénarios. C’était déjà arrivé, si, si ! Vous voulez des preuves ? Le cerveau de Lucy n’a plus d’exemples pour le moment mais elle vous en trouvera au moins un avant la fin de l’après-midi c’est promis.
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MessageSujet: Re: Un homme est bien fort lorsqu'il s'avoue à sa faiblesse ♣ Lucy [TERMINE]   Un homme est bien fort lorsqu'il s'avoue à sa faiblesse ♣ Lucy [TERMINE] EmptySam 20 Nov - 6:03



Spoiler:

« Je ne peux qu’être d’accord avec toi ! Ou alors il se fera mordre par son hibou qui lui arrachera deux doigts qui lui provoquera une infection que la fille attrapera après. Ils finiront violet pour passer au gris foncé. Scénario un peu trop macabre peut-être… »

Albus s'esclaffa et se détendit soudainement. C'était tellement agréable, de rire en compagnie de Lucy ! Quand il pense à son oncle Percy, le père de Lucy, si strict et si posé comparé à elle, ça le fait bien rire. Toujours en train de dicter des règles, perfectionniste à l'extrême, il ne supporte pas qu'il n'y aie ne serait-ce qu'un seul égarement. Albus qui déteste qu'on lui impose des limites s'exécute sans broncher, par respect pour son oncle. Mais il exagère quand même, certaines fois... Voyez-vous, il est très ponctuel et lorsqu'un jour les Potter avaient invité la grande famille Weasley à diner, à peine l'horloge sonne le premier coup des dix-neuf heures que la sonnerie retentit. Surprise : c'était monsieur Perceval Weasley avec sa femme et ses enfants. Le problème c'est qu'il s'est ensuite plaint pendant quinze minutes que le reste de la famille était très en retard et qu'il avait prévu d'aller coucher les enfants à vingt heures quinze pile. Hum. Il a été préfet, puis préfet-en-chef durant ses années à Poudlard. On se demande vraiment pourquoi ! Voici un rôle qu'Albus, à l'inverse de Pete Levingston, un de ses deux meilleurs amis, ne pourrait visiblement jamais assumer... C'est déjà trop de responsabilité, ensuite c'est tellement contraignant et surtout barbant ! De plus ça n'apporte que des embrouilles avec ses camarades. Albus ne compte plus le nombre de fois où Pete a refusé une petite escapade nocturne dans les couloirs ou une farce à un serpentard. C'est donc régulièrement qu'Albus se dispute avec lui à se sujet. Il se rappellera toujours quand dans le premier jour de l'année de cinquième année, on avait annoncé que Pete ferait partie des Préfets. Il avait été rage ce jour-là ! Comme ça il deviendrait un monsieur je-sais-tout (comme si ce n'était pas déjà le cas...) faisant respecter les règles et Albus serait plus surveillé que jamais ainsi. Il avait même pensé que c'était un complot du directeur qui voulait l'avoir à l'œil... Quelle galère non mais je vous jure d'avoir un ami préfet !

Bref, on s'éloigne de plus en plus du sujet. La compagnie de sa cousine était donc des plus agréables et Albus maintenant que son petit moment de méfiance était passé se trouvait sur un petit nuage. Isis était partie, aussi vite qu'elle était venue dans ses pensées.

« Non pas du tout je trouve cela parfait pour eux. Comme ça, plus personne ne voudra d'eux. Mais je me demande bien si un antidote existe pour ce genre de truc... Il faudra surement aller dans un pays à l'autre bout du monde comme au Zimbabwe pour prélever je ne sais quel ingrédient comme de la bave de hokumulus... Et encore il faudra attendre six mois pour que ça soit buvable. Le temps que ça le soit, ils resteront enfermés à l'infirmerie. J'imagine bien la fille dans un scène de dispute avec sa voix suraigüe lui hurler toute la journée à l'oreille qu'il n'est qu'un gros macaque ahuri et que c'est la dernière fois qu'elle sort avec un empoté pareil qui qui plus est n'est même pas dans l'équipe de quidditch. De quoi pour lui le dissuader de s'approcher d'un hibou pendant un bon bout de temps !  »

C'était méchant. Mais tellement tentant ! Si seulement ils savaient ce qu'Albus et Lucy disent dans leur dos... Rha, il y a t-il pire chose que ça, parler de quelqu'un à son insu ? Albus s'est souvent dit que c'était une activité typiquement serpentard, très lâche et couarde à l'extrême. Mais il a été plus que quiconque avec James et Lily victime de ce genre d'attitude. Ce n'est pas aujourd'hui ni demain que les rumeurs et les railleries à propos de leur père arrenteront... C'est vraiment pas possible, les gens ne s'en lassent pas de parler des autres, de se moquer. Mais que cela rapporte t-il ? La gloire, l'amour, la popularité ? Quelqu'un qui dit des grossièretés et qui se prend pour un chef à commander les autres sans opposition se considère comme un roi à Poudlard. A quoi bon, le monde ne tourne pas autour d'eux, et le retour à la réalité sera brutal. Ils peuvent peut-être faire ce qu'ils veulent ici, mais ce n'est pas ça qui les aidera à être haut placé aux ministère de la magie ou à être un médicomage réputé.
Albus pense en particulier à Malefoy, à Nott, à Owens et à Cayrel qui abusent constamment de leur pouvoir sur les autres. Enfin, quand il dit Cayrel... L'autre bien sur. Cassiopée, la jumelle d'Isis. Isis. Merde et voilà que ça recommence... Peut-être vraiment rester cinq minutes sans penser à elle ? Son regard s'assombrit et devient flou, il ne regardait plus les amoureux qui avaient arrêté de se rouler des pelles qu'il avait fixait auparavant. C'était vraiment pas possible, Albus se demandait même comme avait-il fait pour se préoccuper autant d'un personne qu'au fond il ne connaissait à peine...

« Ça va ? »

Albus acquiesça en secouant la tête positivement, histoire de s'éclaircir les idées, chasser la buée qui avait lentement pris place à la surface de ses globes oculaires. « Non. Il y a une fille qui m'obsède et j'ai peur de l'aborder car je ne veux pas : de un, revivre la même expérience que celle avec une fille qui m'a rejeté et pourri ma troisième année et de deux, être comme ces cons qui se bécotent à longueur de journée dans se douter qu'ils passent pour des triples-abrutis ». Non, décidément, il ne pouvait pas lui dire ça. C'était beaucoup trop personnel. S'il l'avait dit à ses Pete et à Blake d'accord, il aurait pu faire un effort mais là c'était différent. Il vaut mieux se taire parfois.

« Oui j'ai la pêche ! Je stresse juste un peu pour le match de ce soir contre les serpentard, je pense qu'on ne s'est pas assez entraîné. D'ailleurs ça me fait penser, si tu vois Rose dit lui que je la cherche. Il y a deux ou trois petites choses qui cloche lorsqu'elle tient la batte... »

Méga-triple-mensonge. Tout d'abord, ils étaient parfaitement préparés pour le match. Cela faisait près de deux mois qu'ils l'appréhendaient et s'entraînaient après les cours. Ensuite, Albus n'est surtout pas du genre à se faire du mouron pour ce genre de chose. Il fonce plutôt sans réfléchir et il sait que ça sert à rien de s'inquiéter et de se prendre la tête pour un rien. Troisièmement, Rose est une batteuse hors pair. Elle est une excellente joueuse : on n'a jamais trouvé quelque chose à lui redire !

« Et toi c'est la forme ? »

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Lucy Weasley

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MessageSujet: Re: Un homme est bien fort lorsqu'il s'avoue à sa faiblesse ♣ Lucy [TERMINE]   Un homme est bien fort lorsqu'il s'avoue à sa faiblesse ♣ Lucy [TERMINE] EmptyMer 29 Déc - 3:09

Un homme est bien fort lorsqu'il s'avoue à sa faiblesse ♣ Lucy [TERMINE] 24382357 Un homme est bien fort lorsqu'il s'avoue à sa faiblesse ♣ Lucy [TERMINE] Willa1j

« Oui j'ai la pêche ! Je stresse juste un peu pour le match de ce soir contre les Serpentards, je pense qu'on ne s'est pas assez entraîné. D'ailleurs ça me fait penser, si tu vois Rose dit lui que je la cherche. Il y a deux ou trois petites choses qui cloche lorsqu'elle tient la batte... »

Le Quidditch s'il y a bien quelque choses dans la famille Weasley-Potter et compagnie c'était bien LE sport des sorciers. Les équipes des différentes maisons à Poudlard regorgeaient de membres de la famille. Lucy, elle-même faisait parti de celle des Poufsouffles en tant que poursuiveuse tandis qu'Albus, lui faisait parti de celles des Gryffondors et était attrapeur. Ce n'était pas un Potter pour rien ! Le Quidditch était vraiment le sport qui unissait la famille, quand ils étaient réunis, ils faisaient des matchs, et comment faire autrement ? Ils avaient de quoi faire des équipes complètes. Lucy se mettait toujours avec Fred, occupant le même poste chez l'équipe de Poufsouffle, ils avaient l'habitude de jouer ensemble et ils se connaissaient assez bien pour être vraiment une paire. Quand ils jouaient avec le reste de l'équipe, ils formaient un trio avec Sarah et d'ailleurs le capitaine de l'équipe avait beaucoup insisté sur le fait qu'ils devaient travailler leur synchronisation et surtout apprendre à s'entendre car il était important dans une équipe que les poursuiveurs soient bien ensemble, il en allait de même pour les batteurs. En tout cas pour ce qui la concernait, Lucy avait une pleine confiance en ces coéquipiers. Ils avaient l'habitude de jouer ensemble maintenant et puis ils étaient proches en dehors du Quidditch. Les Poufsouffles étaient une grand famille à part entière, une famille de cœur... C'est pas beau ça ? Rejoignez le club ! Non c'est pas de la pub pour les Poufsouffles, c'est pas comme s'ils étaient en sous nombre !

Albus évoqua ensuite Rose, elle aussi faisait du Quidditch, ben en même temps c'était une Weasley... Lucy esquissa un sourire, il est vrai qu'à première vue, on ne pariera pas sur Rose Weasley pour être batteuse : elle était assez frêle et puis on se fait tout plein de clichés sur le sport et les rôles de durs à cuir... Surtout que si l'on connaissait un peu plus Rose Weasley, on savait qu'elle avait du caractère, elle pouvait parfois même être chiante ou insupportable. C'est pourquoi Lucy et elle ne s'entendaient pas forcément sur tout et qu'elles n'étaient pas si proches que ça mais de toute façon elles étaient cousines, on ne détruit pas des liens de sang. La famille c'est important et cela explique que Lucy tenait vraiment à être proche de toute sa famille ce qui comprenait bien évidemment Roxanne. Elle était peut-être à Serpentard chez les Obscurs et tout ce que vous voulez mais elle restera toujours sa cousine en plus celle avec laquelle, elle a toujours été la plus proche... La belle époque, quand elles étaient hautes comme trois pommes et on va se stopper là parce qu'elle pourrait être déprimée pour le reste de la journée. Cependant si Lucy faisait le bilan de ses relations avec les membres de sa famille, Lucy était plus proche de ses cousins et donc des personnes masculines de cette grande famille. Faut dire elle avait un peu se côté garçon manqué. Bah oui, elle sportive, pas du tout romantique, un peu casse-cou, toujours la première pour s'amuser, une grande farceuse et puis elle était sociable. Enfin bref il n'empêche qu'elles s'entendait tout de même beaucoup avec Roxanne, sa sœur et Lily. De plus dans ses amis, on trouvait des garçons et des filles tout qui va bien quoi. Limite, je viens d'écrire un paragraphe pour des pruneaux... En tout cas Lucy ne put s'empêcher de lui répondre.

« T'as pas à t'en faire, t'es un super attrapeur, t'as ça dans le sang. Mais rêve, contre les Poufsouffles vous avez pas beaucoup de chance, on est super-entraînés, on a confiance en nous et j'ai entendu dire qu'ils avaient un super trio de poursuiveurs. » Lucy se mit à rire légèrement, c'était une petite blagounette sympathique... « Et t'inquiètes pas je lui dirai mais je suis sûre qu'elle sait ce qu'elle fait. En tout cas vous avez intérêt de gagner parce que j'ai parié sur vous ! »

Lucy pariait sur le gagnant des matchs en compagnie de Johane Flint, elle ne pariait pas de l'argent, ne faisait même pas de troc, elles pariaient pour le plaisir mais en tout cas cette semaine elles avaient été d'accord sur le gagnant du match Gryffondor/Serpentard. En même temps Johane était la gardienne de l'équipe des Gryffondors, elle n'allait sûrement pas parié contre son équipe à moins de reconnaître que l'autre équipe était plus forte, ce qui n'était pas le cas. Disons que les deux équiques étaient environ égales. Il y avait du bon Quidditch à Poudlard, ce n'était pas juste pour le plaisir que les équipes s'affrontaient. La proverbe qui dit que « L'important c'est de participer. » est entièrement faux ! Celui qui l'a écrit avait un peu trop bu de whisky pur feu ce soir-là ou était bien trop optimiste, non l'important c'était de gagner la coupe ! Les élèves étaient déterminés et comme il y avait foule aux recrutements, vous inquiétez pas qu'on prenait que les meilleurs. Lucy était très fière de faire parti de l'équipe de sa maison. Elle n'avait pas été sûre d'être prise lors du recrutement durant sa troisième année. La place venait juste de se libérer avec le départ de l'un des poursuiveurs pour le monde adulte... celui du travail. Le fait qu'il y avait des membres de sa famille déjà dans l'équipe ne signifiait pas non plus qu'elle était sûre d'être prise, ça non ! Elle n'avait pas bénéficié de piston ou de traitement de faveur et même ça lui avait mis plus de pression sur les épaules. C'était ça d'être dans une famille des plus brillantes que l'Angleterre pouvait compter.

Peu de temps après qu'elle ait répondu, Albus lui posa cette question : « Et toi c'est la forme ? ». La forme, la forme ça allait. Oui elle était en bonne santé, se lavait les dents matin et soir, mangeait toujours à son aise. Oui elle avait la forme, par contre moralement, psychologiquement enfin ce qui allait en dehors, pas forcément. Elle avait ses petits problèmes, ses petites préoccupations qu'elle était pas sûre de vouloir partager avec Albus. Il ne fallait pas qu'il se vexe, en même temps comment il pourrait le savoir ? Il était pas dans la tête de Lucy ! Mais bon voyez-vous il y avait comme son attirance grandissante pour Win Dawning, ayant comme promis sur le banc de ne jamais tombé amoureux, Lucy ne pouvait pas lui avouer une telle chose. Deuxio, le fait qu'elle ait encore quelques petits trucs – je ne sais pas si on peut appelait ça sentiments – envers celui qui l'avait bousillé, enfin fait renoncé à l'amour : Ewen. Des petites choses aussi avec les cours, Lucy était de nature assez anxieuse alors des fois elle se faisait des films. Une fois l'un de ses amis lui avait explique ce qu'était un film parce qu'étant une sorcière, elle n'avait pas la moindre idée de ce qu'était un film. En tout cas c'était très amusant et elle en avait vu lorsqu'elle s'était rendue chez Théoxane pendant les vacances d'été. Les moldus, ils étaient fantastiques, trop géniaux. Leur monde était tellement passionnant, ça lui bouchait toujours un coin quand elle faisait la découverte d'un objet. Elle avait déjà sa petite collection chez elle, bien caché bien sûr. On ne sait jamais... Aimait les moldus pour un sorcier durant ces temps troublés n'était pas considérer comme étant une bonne chose. Au grand désespoir de la demoiselle ! Les sorciers avaient l'esprit si étroit et fermé quelques fois... Enfin pas que ces réflexions n'étaient pas intéressantes mais elle se devait bien de donner une réponse à son adorable cousin, c'est pourquoi elle répliqua :

« Comme toujours. A part une rencontre fort déplaisante en quittant la salle commune, je vais bien. Il fait beau, les oiseaux chantent et oh faut que j'arrête ces conneries de paysage, ça fait fleur bleue... Enfin tu sais quoi, j'ai fini mon exposé pour les potions, j'ai le reste de l'après-midi libre alors je compte bien en profiter avec toi sur ce banc. Tu vas voir je vais te changer les idées avant le match auquel je viendrais te supporter. »

Elle ajouta un sourire complice à son cousin. Elle parcoura ensuite de ses mains ses poches à la recherche de patacitrouilles ou de sucreries ambulantes mais rien : CHOUX BLANCS ! Comment cela était possible ? Elle avait toujours des sucreries sur elle, mais elle en avait dans son sac ! Ainsi elle prit sa baguette et elle dit « Accio patacitrouilles dans mon sac. ». On vit alors arriver un paquet de patacitrouilles traversait le parc jusqu'à leur banc. Il fallait être précis si l'on voulait avoir ce que l'on désire. Elle ouvrit le paquet en pris une et tendit le paquet vers Albus.

« Je me demande toujours comment j'arrive à tenir la ligne avec tout le sucre que j'engloutis. Je peux pas résister à des magasins comme Honeydukes. » Elle sourit de nouveau et ajouta : « Alors quelles sont les stratégies des Gryffondors pour gagner le match ? »


Dernière édition par Lucy Weasley le Mer 5 Jan - 0:35, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Un homme est bien fort lorsqu'il s'avoue à sa faiblesse ♣ Lucy [TERMINE]   Un homme est bien fort lorsqu'il s'avoue à sa faiblesse ♣ Lucy [TERMINE] EmptyDim 2 Jan - 0:10



« T'as pas à t'en faire, t'es un super attrapeur, t'as ça dans le sang. Mais rêve, contre les Poufsouffles vous avez pas beaucoup de chance, on est super-entraînés, on a confiance en nous et j'ai entendu dire qu'ils avaient un super trio de poursuiveurs. » Lucy se mit à rire légèrement, c'était une petite blagounette sympathique... « Et t'inquiètes pas je lui dirai mais je suis sûre qu'elle sait ce qu'elle fait. En tout cas vous avez intérêt de gagner parce que j'ai parié sur vous ! »

Albus rougit légèrement et détourna la tête sous le compliment. Il était vrai qu'il se débrouillait pas mal au Quidditch et que pour l'avoir dans le sang... on ne pouvait dire mieux entre son grand-père défunt et son père qui avaient tous deux été attrapeur à Gryffondor de leur temps. Il avait même des doutes en ce qui concerne le fait qu'il aie été engagé dans l'équipe. Mais bon, Potter, Potter, Potter, à croire qu'ils n'ont que ce mot à la bouche. Il faut bien se dire qu'un nom n'est rien et qu'Al et son frère et sa sœur ne sont en aucun cas leur père. Il n'a pas l'intention ni de devenir capitaine un jour (il préfère laisser ça à Rose ou Johane, beaucoup plus qualifiées dans la matière) ni de gober un vif d'or. Faut dire aussi que cette idée n'a rien de très alléchant. Anecdote très marrante par ailleurs. Ce fut le premier match de Quidditch de son père à Poudlard, un des plus jeunes attrapeur de tous les temps, en première année, cas exceptionnel. Personne n'a jamais contacté ses descendants lors de leur première année à Poudlard, Merlin soit loué. Un cas exceptionnel doit rester exceptionnel pas vrai ?

Al était sur que si James y donnait un peu du sien, il pourrait sans problème être un excellent joueur lui aussi, après tout ils passaient leur temps à cela quand ils étaient gosses, des matchs dans le jardin. Et James gagnait tout le temps, et Al enrageait ! Il faut dire que ce n'est que depuis son entrée à Poudlard qu'Albus est devenu aussi sur de lui. Avant il flippait de tout, il n'était pas aussi casse-cou. On peut dire que l'adolescence l'a réussi (enfin, dans un sens. Maintenant il fait deux fois plus de conneries qu'avant). Au moins, il sait qui il est et il n'a pas l'intention de changer. Mais à présent, môssieur James est tellement occupé à rétablir l'ordre et à donner des conseils de sagesse, qu'il prend vraiment la grosse tête (mais ça, il ne s'en rend pas compte. Maman et papa sont tellement fier de lui !). Presque comme l'oncle Percy, à la limite. Peut-être pas tout de même.

Lucy est dans l'équipe de Poufsouffle, il l'avait presque oublié... C'est une poursuiveuse du tonnerre, plus rapide et zélée qu'elle, il était difficile de trouver... Les match contre les Poufsouffles sont compliqués également. Lucy est une adversaire redoutable qui arrive toujours à trouver l'angle exact pour bien marquer dans les cerceaux... Mais il ne faut pas sous estimer le pouvoir des poursuiveurs gryffondor. Ninel est excellente elle aussi et est une adversaire de taille pour Lucy, et il ne faut pas croire que Johane, la gardienne, est du genre à laisser passer les souafles aussi facilement !

Quand il pense que les moldus s'en tienne à un vulgaire sport de ballon au sol, qu'il faut faire rouler par terre... N'importe quoi, c'est un ridicule... Il faut croire qu'ils n'ont pas encore réussi à trouver un moyen de voler par un autre moyen que des gros engins à moteurs. Un jour viendra peut-être où la technologie surpassera la magie. Mais ce n'est pas demain la veille. Le truc qui est bien avec la magie, c'est qu'elle défie toutes les lois de la science et de la physique. Alors que les moldus en sont réduits à les respecter.

Le seul hic dans le match de ce soir, c'était qu'Albus devra jouer contre Roxanne. Bien qu'il aie déjà joué contre des membres de sa famille, là ce n'est pas pareil. Cela fait très longtemps qu'il s'évertue de faire changer de camp, l'Obscure Roxanne, et qu'il refuse de s'opposer à elle, à l'inverse de certaines personnes qui ont perdu espoir. Il est parfois mauvais d'être aussi loyal envers sa famille, car il se pourrait bien qu'un jour Roxanne finisse par trahir les Weasley afin de servir le seigneur des Ténèbres. Dans ce cas là, il saurait tout d'eux, de leurs plans de contre-attaque, de leurs secrets. Disons que ce ne serait pas terrible. Albus est persuadé qu'il reste encore un peu de cœur là-dedans. Même si Roxanne est des plus dures et cruelles, et qu'elle ne fait pas de cadeaux, surtout pas avec ses cousins, Albus serait incapable de l'attaquer et de lui dire des méchancetés. La famille, c'est sacré. Et si plus tard, un triste jour elle devient mangemorte, il ne fera rien. C'est peut-être sa plus grande faiblesse.

Venons à Lucy et ses interminables paris. Elle ne changera donc jamais... Mais elle peut-être sure que le match de ce soir sera un franc succès, et que son petit porte-monnaie se rempliera. Les jeux d'argents sont incontrôlables. Al se rappelle qu'une fois un élève de Serdaigle qui pariait sans cesse sur une équipe sur deux avait eu une beuglante de la part de son père comme quoi il n'aurait plus un sou de plus à cause de ses paris qui n'en finissent pas. Faut croire qu'il misait gros. Bien sur, il y en a qui sont plus malins que le Serdaigle en question. Utiliser une personne ayant des dons de voyance est bien plus futé. Il n'y en a pas des tonnes à Poudlard, et ils savent se faire discret. A croire qu'il y a des personnes prêtes à tout pour s'enrichir passent leur vie à les rechercher.

« Ah bon, je me demande bien qui sont les poursuiveurs des Poufsouffles, tiens. Tu me les présenteras !  » enchaîna Albus, riant à son tour. « Laisse tomber pour Rose, tu as raison. C'est une guerrière, j'ai confiance en elle, et j'ai rarement vu des batteurs qui faisaient aussi peur en plein match, pas même des garçons... Dans ces moments-là, je suis heureux de ne pas faire partie de l'équipe adverse ! » plaisanta-t-il.


Elle avait intérêt, oui, à laisser tomber... Rose lui ferait encore de ces reproches... Ses tympans allaient bientôt crever. Elle était bien la fille de tante Hermione. Albus n'est peut-être pas un élève très studieux, d'accord. Albus n'est peut-être pas un élève très sage, ok. Albus n'est peut-être pas un élève très poli, c'est bon, compris. Mais on ne change pas si facilement, et ça faudrait le comprendre... Les heures de retenue ne servent pas franchement à grand chose vu que ça ne l'empêche pas de recommencer à chaque fois. Et puis, faut dire qu'avec miss Lesworth comme concierge, il n'est pas très compliqué d'éviter une bonne vingtaine d'heures supplémentaires. Elle fait quand même peur celle-là. Elle regarde de façon très bizarre certains garçons de Poudlard. Ça doit être une psychopathe ou un truc dans le genre.

« Et toi c'est la forme ? »

« Comme toujours. A part une rencontre fort déplaisante en quittant la salle commune, je vais bien. Il fait beau, les oiseaux chantent et oh faut que j'arrête ces conneries de paysage, ça fait fleur bleue... Enfin tu sais quoi, j'ai fini mon exposé pour les potions, j'ai le reste de l'après-midi libre alors je compte bien en profiter avec toi sur ce banc. Tu vas voir je vais te changer les idées avant le match auquel je viendrais te supporter. »

Albus ne préféra pas gâcher l'allégresse qui s'était installé dans leurs paroles en lui demandant inutilement des informations sur sa « rencontre fort déplaisante ». Elle n'a surement pas envie d'en parler – et Albus non plus lui aussi, à vrai dire. Quand il se prend la tête, il préfère tout sauf en parler. Suffit de voir tout en haut. Albus a-t-il l'air de vouloir parler de ce qui le tourmente depuis des mois ?

« Accio patacitrouilles dans mon sac. »

« Je me demande toujours comment j'arrive à tenir la ligne avec tout le sucre que j'engloutis. Je peux pas résister à des magasins comme Honeydukes. » « Alors quelles sont les stratégies des Gryffondors pour gagner le match ? »

Le sachet de patacitrouille arriva jusqu'à eux en virevoltant dans les airs. Albus en prit une à contrecœur, de peur de paraître impoli. Il ne la mangea pas cependant, toutes les démonstrations d'affection de l'autre bout du parc lui avaient quelque peu coupé l'appétit. Albus, tout comme Lucy était d'ordinaire un peu gourmand, surtout avec les sucreries. Et également, il n'avait jamais eu l'impression que son pantalon le serrait.

« Merci ça fait plaisir pour le match... Malgré ce que j'ai dit, je crois qu'on s'est tout de même bien préparé voire très bien et qu'on va ratatiner ces vipères à plat de couture, donc ne te bille pas, tu le gagneras, ton pari cousine, et j'espère bien que tu as misé gros ! Nos stratégies... Euh, tu sais, quand Johane parle, je n'écoute pas toujours... C'est celle qui est la plus « technique » dans l'équipe, si tu vois ce que je veux dire. Donc moi, je me concentre juste sur le vif d'or, je le repère et... J'essaie de l'attraper, c'est tout. Il ne peut pas y avoir dix mille façons d'attraper un vif d'or, pas vrai ? » Albus lui fit un sourire en coin. « Sinon, tu n'aurais pas des conseils en la matière ? J'ai entendu dire que Janet Bunrrow était une super attrapeur, donc... Mais je blague, bien sur !  » Albus lui tapota l'épaule, en riant.

Bon. Il avait enfin réussi à se vider la tête ! Ce n'était pas plus mal. Il aura l'esprit tranquille le reste de la journée et pour le match, par conséquent. Merci Lucy ! Elle sait vraiment faire remonter le morale celle-là, même si elle n'en était pas con Albus n'était pas très bavard d'ordinaire, mais on peut dire que ça lui faisait vraiment du bien d'évacuer toutes ses pensées confuses et déprimantes en paroles vives et stimulantes. Le quidditch, c'est une passion et on ne s'en lasse pas d'en parler.

« Vous avez cette chance inouïe d'être aussi fine qu'une baguette magique et de grignoter chaque jour, très chère. Nombreuses sont les filles qui souhaiteraient posséder cette particularité. » dit Albus d'un ton qu'il voulait hautain à l'extrême. « Cependant, mis à part le fait de grossir, ceci peur vous apporter de trrrrès vilains maux de ventres et des belles caries. » Il continua, amicalement cette fois-ci, en plaisantant, toujours : « Je ne sais pas toi mais moi, je n'ai jamais vraiment aimé le dentiste... On ne va pas dire que je suis du genre à me gaver de brocolis, de choux de Bruxelles, de soupe de grand-mère Weasley et d'autres bêtises saines, donc je suis très mal à placé pour faire la morale à qui que ce soit ! »

Heureusement que personne dans sa famille est diplômé en médecine et ne travaille à saint mangouste... Il fourra sa patacitrouille dans sa bouche sur cette heureuse pensée.
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MessageSujet: Re: Un homme est bien fort lorsqu'il s'avoue à sa faiblesse ♣ Lucy [TERMINE]   Un homme est bien fort lorsqu'il s'avoue à sa faiblesse ♣ Lucy [TERMINE] EmptyVen 25 Mar - 9:38

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Spoiler:
Lucy ne remarqua même pas qu'Albus ne mangeait pas de patacitrouilles, il faut dire qu'elle les enchainait. La gourmandise de Lucy Weasley était légendaire, ridicules sont ceux qui ne le savaient pas. De plus la nourriture avait des vertues thérapeutiques sur la demoiselle. Quand elle mangeait, le monde devenait plus beau, les couleurs plus vives, chatoyantes, plus belles, tout allait beaucoup mieux. Quelle utopie ! Cependant c'était ainsi. Le pire dans tout ça c'est que malgré ce qui pourrait s'apparenter à des crises de boulimie chez elle ne lui provoquait pas des prises de poids. Elle était svelte, très svelte. Ça en était énervant à un tel point qu'elle tapait sur le système de plus d'une fille de Poudlard. Mais ne nous attardons pas sur ce sujet, cela pourrait ramener des mauvais souvenirs à la surface. D'autant plus qu'Albus prenait la parole alors silence et écoutons-le bien sagement et gentiment :

« Merci ça fait plaisir pour le match... Malgré ce que j'ai dit, je crois qu'on s'est tout de même bien préparé voire très bien et qu'on va ratatiner ces vipères à plat de couture, donc ne te bille pas, tu le gagneras, ton pari cousine, et j'espère bien que tu as misé gros ! Nos stratégies... Euh, tu sais, quand Johane parle, je n'écoute pas toujours... C'est celle qui est la plus « technique » dans l'équipe, si tu vois ce que je veux dire. Donc moi, je me concentre juste sur le vif d'or, je le repère et... J'essaie de l'attraper, c'est tout. Il ne peut pas y avoir dix mille façons d'attraper un vif d'or, pas vrai ?Sinon, tu n'aurais pas des conseils en la matière ? J'ai entendu dire que Janet Bunrrow était une super attrapeur, donc... Mais je blague, bien sur ! »

Johane Flint c'était la première fille qu'avait évoqué Albus. C'était une véritable experte en matière de Quidditch, LA stratège de l'équipe des Gryffondors. Lucy et elle étaient amies, elles pariaient ensemble d'ailleurs toutes les semaines et les rares fois où il n'y avait pas de matchs, elle discutait de Quidditch. Et oui toutes les deux étaient des fanas de ce sport entièrement sorcier. Lucy était loin d'être autant experte que son amie mais elle se défendait pas mal et discuter avec elle lui permettait d'en apprendre toujours plus. C'était sa soif de savoir qui était ravie. Cependant il était vrai que certaines fois elle était plutôt dure à suivre quand elle parlait beaucoup technique. Elle utilisait quelques fois un langage que peu pouvait réellement comprendre mais en attendant c'était toujours du génie qui sortait de sa bouche en matière de Quidditch. Rares étaient les fois où elle se trompait. Lucy ne put s'empêcher d'esquisser un sourire quand Albus parla de sa tâche, il est vrai que le poste d'attrapeur était plutôt simple. Attention n'interprétez pas mal les paroles de Lucy, le vif d'or et dur à attraper mais c'est la rôle. Il faut juste l'attraper alors que prenez le poste de poursuiveur – poste qu'elle occupe d'ailleurs – il faut réaliser des pirouettes, multiplier les passes et utiliser de fins stratagèmes pour marquer des points. C'est très dur d'être poursuiveur mais c'était bien pour cela qu'elle occupait ce poste, elle aimait la difficulté. Surtout qu'il faut ajouter à cela la menace des cognards que les batteurs de l'équipe adverse orientent vers les poursuiveurs. Lucy aimait bien le rôle de batteur mais elle était un peu trop gringalette pour ce poste. Et puis le rôle de poursuiveur lui sied très bien et elle adore son poste. Elle n'en changerait pour rien au monde ! Y avait-il dix mille façons d'attraper un vif d'or ? Non, quoique son Oncle Harry avait innové dans le genre dès sa première années lorsqu'il l'avait avalé...

Albus parla après de Janet Bunrrow. Lucy n'aimait pas trop cette fille, elle la trouvait trop superficielle, trop vulgaire et compagnie. Cette gamine n'avait que quatorze ans et tu lui en donné pratiquement cinq de plus. Lucy a côté d'elle faisait très jeune. Lucy était naturelle et elle mettait un point d'honneur à le restait. Elle avait a dignité et il fallait dire qu'elle n'aimait pas trop le maquillage, qu'elle avait un peu de mal à mettre des vêtements trop décolletés ou qui laissaient apparaître ses jambes à son goût. Il n'empêche que sa simplicité et son naturel faisaient à merveille leur petit effet même si elle n'était pas intéressée. C'était toujours plaisant de plaire même pour une anti-amour. De toute façon Janet n'était plus l'attrapeur des Poufsouffles. En effet c'était le cousin de Sarah, une amie de Lucy qui avait repris le « flambeau » : Axel Edenson. Et il était vrai que Lucy s'entendait beaucoup mieux avec le jeune homme, il partageait une passion pour la nourriture. A la fin de son speech, Albus tapota dans le dos de sa cousine, geste amical et complice. Albus n'était pas le cousin avec qui Lucy était le plus proche pour plusieurs raisons : pas les même maisons, leurs pères n'étaient pas forcement tout le temps fourrés ensemble et puis ce sont les aléas de la vie. Néanmoins ils s'entendaient beaucoup et en faite rares étaient les personnes de sa famille avec lesquelles elle ne s'entendait. C'était elle qui avait les meilleures relations avec « la rebelle » de la famille, Roxanne. Chose dont elle était très fière tenant tout particulièrement à sa cousine.

« Vous avez cette chance inouïe d'être aussi fine qu'une baguette magique et de grignoter chaque jour, très chère. Nombreuses sont les filles qui souhaiteraient posséder cette particularité. Cependant, mis à part le fait de grossir, ceci peur vous apporter de trrrrès vilains maux de ventres et des belles caries. Je ne sais pas toi mais moi, je n'ai jamais vraiment aimé le dentiste... On ne va pas dire que je suis du genre à me gaver de brocolis, de choux de Bruxelles, de soupe de grand-mère Weasley et d'autres bêtises saines, donc je suis très mal à placé pour faire la morale à qui que ce soit ! »

Lucy ne put s'empêcher de rire aux remarques de son cousin parce que de un, c'était drôle, de deux son ton hautain à l'extrême était hilarant et de trois parce que la fin de son discours lui rappela des souvenirs. En effet elle se souvient d'une fois où les plus gourmands de la famille s'étaient alliés – Lucy et Albus en faisaient évidemment partis – pour voler le bocal à bonbons dans la cuisine de grand-mère Molly et qu'ils s'étaient faits attrapés par grand-père Arthur. Au départ ils n'eurent pas le droit au bocal et c'est grâce à la supercherie de leur oncle George qu'ils avaient dégusté dans le jardin sous le soleil en train de faire bronzette. Il y en avait tant d'autres. C'était l'avantage de faire parti d'une famille nombreuse. Lucy adorait sa famille comme tout le monde le savait même si les Weasley et compagnie n'étaient pas forcément la famille la plus respectable d'Angleterre. Cela dépendait du clan dans lequel on était, des valeurs qu'on avait et de pas mal de facteurs en fait qui tournaient essentiellement autour du bien et du mal et de la conscience. Toujours les même choses enfin de compte c'est comme ça depuis des lustres, depuis Merlin et peut-être même bien avant. On s'y perdrait presque... ENFIN BREF, on divague, recentrons-nous sur le sujet. Concernant le fait qu'elle pourrait avoir des caries, Lucy préférait porter un dentier qu'arrêter de manger des sucreries aussi surprenant que cela pouvait être. Chacun avait ses priorités dans la vie. En tout cas Lucy répondit alors à Albus histoire de rectifier les choses, c'était un scoop qu'elle lui offrait et il valait de l'or !

« Janet ne fait plus parti de l'équipe en faite. C'est Axel Edenson qui a pris sa place, des différents et des empêchements ont eu raison de sa place enfin c'est tout ce que tu sauras mais méfie-toi Axel est encore meilleur que Janet à mes yeux et il peut très bien te prendre le vif d'or sous le nez. Je préfère rester neutre, je vous apprécie tous les deux même si je préfère que mon équipe gagne, tu le sais bien ! Et puis ne dit-on pas que l'important c'est de participer ? » Lucy attendit un peu avant d'ajouter en riant légèrement : « Je pense tout de même que la personne qui a dit ou écrit cela ne faisait pas de sport ou des compétitions. A moins que ce genre de choses ne l'ait jamais intéressé. Je suis quand même assez perplexe même si comme je te le répète mon cœur est partagé. »

Mouais, mouais c'est ce que tu lui fais croire à ton cousin, cette menteuse la Lucy ! Non sincèrement elle voulait la victoire pour tous mais il est vrai qu'elle préférait la sienne à celle des autres. Il ne fallait pas mentir et elle n'avait pas dit le contraire. Elle avait juste dit cela plus joliment enfin. Tout ça, ce n'était que des détails sans vraiment d'importance vu que le match à venir était Gryffondor vs Serpentard et non un Poufsouffle vs Gryffondor. Les deux parties étaient d'accord pour le coup, non ? Lucy mit ses jambes en tailleur sur ce banc. Elle aimait beaucoup s'asseoir en tailleur, ça permettait de faire travailler ses muscles et puis ça la détendait. Vous n'y croyez pas ? Mais elle vous assure que c'est la vérité, parole de Weasley. La demoiselle qui avait quitté son cousin des yeux reporta alors son regard sur lui et ajouta :

« Tu sais quoi ? Arrêtons de parler de Quidditch trente secondes, parlons farces et attrape cousins et d'une bonne blague à faire... J'ai entendu dire, si tu vois ce que je veux dire, qu'un truc se tramait dans le camp ennemi et c'est des infos assez sûres... »

Lucy ne perdait pratiquement jamais le Nord ce qui voulait dire qu'elle voulait que le bien triomphe en tout cas – dans un premier temps – à Poudlard. C'était une honte ce qui se passait à Poudlard, heureusement qu'un nombre d'élèves était assez intelligent pour se rebeller et essayer de changer les choses. S'ils étaient solidaires et unis, ils arriveraient à bouger les choses, Lucy en était convaincue et personne ne pourrait la convaincre du contraire.
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MessageSujet: Re: Un homme est bien fort lorsqu'il s'avoue à sa faiblesse ♣ Lucy [TERMINE]   Un homme est bien fort lorsqu'il s'avoue à sa faiblesse ♣ Lucy [TERMINE] EmptyMar 14 Juin - 1:57

Spoiler:
Quand Albus est arrivé à Poudlard, il était encore si jeune, si naïf... Que peut-être que si James n'avait pas été là, des Obscurs auraient pu le convaincre de quelque perfide façon à rejoindre leurs rangs, et il aurait pu éventuellement les suivre les yeux fermés, persuadés qu'ils ne voulaient « que le bien dans le monde, et que toutes ces histoires ne sont que des malentendus entre deux braves hommes dont leur seul but était de devenir Ministre de la Magie, un peu comme les élections moldues, si tu vois ce que je veux dire, Potter ». Albus, bien que dubitatif, s'était laissé faire, les suivant dans les couloirs, sans que le sourire doucereux et hypocrite qu'avait les deux élèves de Serpentard de septième année n'aie pu le déstabiliser... Jusqu'à qu'ils rencontrent son frère aîné sur le chemin du repère Obscur. A partir de là, il ne se rappelle plus de grand chose, si ce n'est d'un regard de braise, d'une nuée de sortilège de « furunculus » et d'une bonne gifle sur la joue innocente d'Albus... Peu de gens le savent, mais la timidité et la naïveté dont Albus avait fait preuve au début de son adolescence, soit durant ses deux premières années avait été très handicapante. Il ne restait qu'avec sa famille, surtout avec Rose, qui l'a toujours soutenu et qui était de la même année et de la même maison que lui. Heureusement qu'elle était là d'ailleurs, avec James car peut-être que sinon, jamais il ne serait devenu aussi... sur de lui ? Confiant ? Bien dans ses baskets ? Hum, au fond, est-ce une bonne chose, car à présent, il ne peut pas passer une journée sans faire des conneries avec ses amis... Merlin sait combien de fois les heures de retenues ont plut sur ses épaules. C'est probablement pour cela qu'on évoque presque pas pour ainsi dire jamais le passé d'Albus : cela semble tellement loin ! Et il se bat avec tant de fierté et de détermination pour les Résistants qu'il est bien sur inimaginable qu'un jour, aussi lointain soit-il, il ait pu envisager se laisser faire enrôler par les Obscurs. Le déclic ? Personne ne le sait vraiment, mais ce qui est sur, c'est que dès sa troisième année, les choses ont sérieusement commencé à changer. Bien évidemment, et il est inutile de poser la question, le cadet des Potter a été classé Résistant d'office à son entrée à Poudlard. Mais ce n'est que vers ses treize ans qu'il a commencé à s’investir réellement et à réaliser à quel point toute cette histoire les concernait, lui, mais aussi le monde entier. Que tout devait commencer par Poudlard. Que s'ils arrivaient à faire une révolte générale, les surveillants et professeurs seraient tellement déstabilisés qu'il foutraient le camp, et par conséquent, le directeur également. Poudlard aux mains des Résistants pour un monde meilleur. La suite est évidente.

Malheureusement, le nombre d'Obscurs tend à dépasser celui des Résistants, ceux-ci se faisant relativement plus discrets.

Ce qui fait que vingt-trois ans après la défaite, c'est toujours la même chose, et les Résistants de Poudlard ont encore le même objectif premier : surpasser les Obscurs en nombre, en évitant les foudres des Mangemorts qui sont omniprésents dans Poudlard...

« Tu sais quoi ? Arrêtons de parler de Quidditch trente secondes, parlons farces et attrape cousins et d'une bonne blague à faire... J'ai entendu dire, si tu vois ce que je veux dire, qu'un truc se tramait dans le camp ennemi et c'est des infos assez sûres... »

Oui, soyons un peu plus sérieux. Non. En effet, même avec tout ce qui se passe à Poudlard et à l'extérieur, Albus a du mal a envisager ce que deviendrait le monde magique si tout était à feu et à sang... Une catastrophe. Un peu comme ce qui était arrivé, avant, lors de la bataille opposant son père et Voldemort. Albus n'avait encore jamais eu à affronter la mort en face, à souffrir du décès d'un ami, et à devoir venger un proche. Il ne s'en plaignait pas, heureusement, étant donné les nombreuses fois où son père a du se relever, essuyer ses larmes d'un revers de manche et se dire, « ça doit être mieux pour lui, là-haut... ». Sirius Black, Fred Weasley (senior), Nymphadora Tonks, Albus Dumbledore, Remus Lupin, Maugrey Fol'Oeil... Sans oublier Dobby, un elfe de maison qui l'aida considérablement. Il disait toujours à ses enfants qu'il ne fallait jamais considérer les elfes de maisons comme des esclaves, qu'ils avaient eux aussi leurs propres droits. Et que pour savoir plus d'informations, il fallait bien évidemment se renseigner auprès de leur tante Hermione, qui les défendaient avec ferveur...
Et, n'oublions pas de le mentionner, en plus de cela, il est vrai qu'il fut orphelin, ayant pour seule famille ses meilleurs amis (les Dursley comptaient-ils vraiment ?) et plus tard, son parrain, le Sirius Black en question qui décéda deux ans après avoir retrouvé son filleul. Mais au fur et à mesure, il fit des rencontres, s'attachant à des personnes de valeur, allant du directeur de Poudlard à... oui, l'elfe de maison, Dobby.

On peut ainsi dire que la génération d'Albus est vraiment née avec une cuillère en argent dans la bouche en comparaison.

Bref, nous nous écartons du sujet. Une révolution à Poudlard, un déclic. En gros, il faut quelque chose pour que tout le monde se mette à réaliser qu'il est visiblement impossible de rester là sans rien faire pendant de Voldemort sème des fleurs et des papillons roses dans tout le monde magique ! Mais Albus, comme démontré ci-dessus, était plus enclin à une révolution passive, une simple mutinerie, un peu comme ce que les oncles Fred (décédé) et George, avaient fait contre la furie Ombrage durant leur jeunesse. Ce serait... extraordinairement fantastique, si tout se terminait d'une façon aussi spectaculaire.

A la rumeur que lui annonça Lucy, Albus, qui était toujours (ou faisait toujours en sorte de l'être) au courant de tout sur ce qui concernait les deux camps, était dubitatif, et son regard se défit de sa lueur espiègle qu'il avait quelques instants auparavant. Comme ça, les Obscurs avaient un point d'avance ? Qu'est-ce qui pourrait bien se tramer de leur côté ? Al se leva un moment pour faire les cent pas devant le banc, puis s'arrêta. Il sortit machinalement sa baguette magique et la fit tourner entre ses doigts, signe de réflexion chez lui.

« Pour être franc, je ne sais pas du tout ce que ça peut être et qui pourrait être derrière ça. » murmura-t-il. « Cela fait si longtemps que rien de sérieux ne s'est passé entre les deux camps que j'ai du mal à envisager que le camp adverse aie une longueur d'avance par rapport à nous. Mais bien sur, si on peut y faire quelque chose... Tu n'as même pas besoin de me poser la question. » Les cheveux d'un passant devinrent soudainement verts. Al rangea sa baguette discrètement. « Le camp des Résistants est au courant ?  Sinon, il faudrait peut-être l'en informer et commencer à commander des munitions. Tentons original cette fois-ci. Les bombabouses, c'est vu et revu. On pourrait poser un nid d'acromantulas... ou cacher deux trois épouvantards dans le dortoir des serpentard, histoire de les ralentir. Bien sur, ce ne sont pas tous les serpentard qui sont Obscurs, mais c'est toujours une bonne majorité. »

Lorsqu'il était question de se défendre contre l'ennemi, Albus devenait relativement plus sérieux et posé dans ses paroles, bien qu'il soit au fond excité à l'idée de leur jouer un mauvais tour. Il regarda Lucy, qui était une Résistante dans l'âme et qui pour sur ne refuserait sûrement pas de faire partie d'un coup contre les Obscurs. Si elle était d'accord, ils partiraient sur le champ convaincre d'autres personnes pour les aider dans leur projet.
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Lucy Weasley

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MessageSujet: Re: Un homme est bien fort lorsqu'il s'avoue à sa faiblesse ♣ Lucy [TERMINE]   Un homme est bien fort lorsqu'il s'avoue à sa faiblesse ♣ Lucy [TERMINE] EmptyVen 15 Juil - 2:57

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Lucy remarqua bien que son annonce ne laissa pas Albus indifférent pendant longtemps. Albus était la bonne personne pour parler de ces choses-là pour plusieurs raisons. Parce que de un, il était très impliquée dans la résistance, il voulait que les choses changent. Est-ce parce qu'il était le fils d'Harry Potter qu'il se sentait autant concerné ? Lucy ne le savait pas mais de toute faon ça ne changeait rien, Albus était quelqu'un de bien, de formidable et il pourrait toujours compter sur elle. Deuxièmement, Albus était quelqu'un qui lutait pour le bien, Lucy aussi et cela les rapprochait également. Lucy savait que son cousin était très informé de tout ce qui se passait du côté des obscurs aussi c'est pourquoi elle avait craint qu'il ne soit déjà au courant de sa nouvelle mais apparemment, ce n'était pas le cas. Lucy était satisfaite d'elle, c'était toujours plaisant d'apprendre quelque chose à quelqu'un. Cependant ce n'était pas non plus un enjeu captal. Enfin Albus prit enfin la parole après tourner et retourner sa baguette entre ses doigts ce qui avait un peu donné le tournis à Lucy, il est vrai qu'il lui en fallait peu.

« Pour être franc, je ne sais pas du tout ce que ça peut être et qui pourrait être derrière ça. Cela fait si longtemps que rien de sérieux ne s'est passé entre les deux camps que j'ai du mal à envisager que le camp adverse aie une longueur d'avance par rapport à nous. Mais bien sur, si on peut y faire quelque chose... Tu n'as même pas besoin de me poser la question. »

Lucy avait pensé la même chose qu'Albus quand on lui avait appris la nouvelle. On pouvait dire que c'était calme entre les deux camps peut-être même trop calme dont il fallait se méfier, on ne savait jamais à quoi s'attendre avec es obscurs, Lucy le savait. Elle s'était faite son idée sur eux au fur et à mesure des années même si elle devait bien reconnaître qu'elle avait été influencée par ses aînés mais elle avait toujours été « déçue » par ses ennemis bien que certains d'entre eux soient chers à ses yeux et bien sûr tout de suite on pense à Roxanne Weasley, la cousine préférée de Lucy. Cependant avec Roxanne s'était différent, Lucy ne pouvait pas l'imaginer comme une ennemie, c'était bien trop dur. Lucy savait parfaitement que sa faiblesse était ses sentiments, le fait qu'elle soit prête à tout pour les gens qu'elle aime mais rien ni personne ne pourra jamais changer l'amour de Lucy pour sa cousine. Beaucoup lui avait dit qu'elle était naïve, enfin dans le peu de personnes qui savaient que Roxanne et Lucy étaient restées assez proches malgré tout. Enfin elle fut tirée de ses pensées par une personne dont les cheveux devinrent verts, elle eut juste le temps de voir Albus ranger discrètement sa baguette pour savoir que c'était lui l'auteur de ce méfait, ça ne l'étonnait pas vraiment, en faite c'était du Albus tout craché. C'était drôle, très bien exécuté et en plus le vert sied très bien à la personne visée. Non, non chapeau bas pour monsieur Potter ! Enfin Lucy n'eut même pas le temps de répondre quoique ce soit car Albus poursuivait déjà la conversation :

« Le camp des Résistants est au courant ?  Sinon, il faudrait peut-être l'en informer et commencer à commander des munitions. Tentons original cette fois-ci. Les bombabouses, c'est vu et revu. On pourrait poser un nid d'acromantulas... ou cacher deux trois épouvantards dans le dortoir des serpentard, histoire de les ralentir. Bien sur, ce ne sont pas tous les serpentard qui sont Obscurs, mais c'est toujours une bonne majorité. »

Lucy ne savait pas si d'autres étaient au courant au sein de leur groupe. Très certainement, si elle le savait, d'autres devaient également en être informés mais ce n'était que des suppositions. Il est vrai que a serait pas mal de faire original, histoire d'impressionner en quelque sorte l'ennemi. Il faut comprendre par là que s'ils font toujours les mêmes coups, les obscurs ne seront plus surpris et à force sauront plus facilement les déjouer. Certes certains classiques marcheront toujours mais le renouveau était une bonne chose. Les idées d'Albus étaient assez alléchantes et en plus de prendre le dessus sur les obscurs, ils riraient beaucoup. Après, Lucy n'était pas vraiment comme Albus pour les Serpentards, certes la majorité était des obscurs mais certains n'étaient pas comme ça et puis elle était de nature optimiste, elle ne croyait pas aux catégories. Ce n'était pas parce qu'on était envoyé à Serpentard qu'on était forcément « un méchant ». Ça serait beaucoup plus simple s'ils connaissaient le repère des Obscurs, ils en avaient un, tout le monde le savait mais on ne connaissait pas l'endroit comme les obscurs ne savaient pas où était le repère des résistants. Bref c'était une spirale infernale, chacun cherchait l'autre et inversement. Enfin c'est à ce moment que Lucy choisit d'intervenir afin de répondre à Albus.

« Je ne sais pas s'ils sont au courant, je pense que si j'en ai eu des échos, d'autres doivent le savoir aussi. Cependant personne d'autres ne m'en parlait. Donc je n'en sais rien du tout. Tu es d'ailleurs l'une des premières personnes à qui j'en fais part... » Elle fit une petite pause histoire de bien chercher ce mot et de réfléchir avant, Lucy n'était pas quelqu'un d'impulsif, elle essayait de penser à tout même si elle savait bien que ce n'était pas possible. « Je pense que tes idées sont bonnes mais il faut qu'on réfléchisse à un plan, efficace et toujours prévoir un plan B au cas où, pas question de foncer dans le tas. » C'était une petite critique amusante, rien de bien méchant mais Lucy savait comment pouvait être quelques fois son cousin, même s'il était très doué et talentueux, le manque de raisonnement pouvait être fatal. « Et bien sûr il faudra plus de personnes avec nous, c'est pas nous deux qui pouvons nous occuper de cela seuls mais j'en suis sûre que tu y as déjà réfléchi. Personnellement j'ai une petite préférence pour le nid d'acromantulas... »

Lucy était déjà tout excitée à l'idée de faire une petite farce, elle n'était pas une Weasley pour rien. Elle avait toujours adoré les récits de George sur les blagues qu'il avait réalisé avec son défunt frère Fred. Ces farces étaient juste épiques, oh oui à chaque elle était émerveillée même si ça ne plaisait pas trop à son père qui n'avait jamais vraiment approuvé les exploits de ses frères. Lui il avait toujours respecté les règlements, il avait été un élève exemplaire. On peut dire que Lucy était un peu un mixte des deux personnalités. Elle adorait faire les règles mais était aussi une élève exemplaire.

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MessageSujet: Re: Un homme est bien fort lorsqu'il s'avoue à sa faiblesse ♣ Lucy [TERMINE]   Un homme est bien fort lorsqu'il s'avoue à sa faiblesse ♣ Lucy [TERMINE] EmptyLun 8 Aoû - 8:00

Albus tremblait d’excitation. Ce n’était pas tous les jours où il avait l’occasion de faire bouger les choses à Poudlard, même un petit peu ! Il n’allait certainement pas laisser passer ça, même pour tout les gallions du monde. Avec un peu de chance, ainsi, les Obscurs les prendront moins de haut… Quand il pense aux raisons qui font qu’ils sont si hautains envers eux, il a vraiment envie de tout faire exploser, à la Fred (RIP) et George. Tout ça parce que les Résistants sont du côté du « lâche » Harry Potter, qui les a vendus de la façon la plus perfide. Voyez qui dit ça ! On ne peut pas dire que les Obscurs sont un exemple de fidélité et de gentillesse. Autant s’adresser carrément à Voldemort lui-même !

Ses yeux bleus pétillaient depuis un bon moment déjà. Il espérait juste que ces rumeurs étaient bien fondées - et puis, si elles ne l’étaient pas, qu’elle importance, n’est-ce pas ? Toute excuse était bonne pour pouvoir se rebeller un tant soit peu contre ces Obscurs.


« Je ne sais pas s'ils sont au courant, je pense que si j'en ai eu des échos, d'autres doivent le savoir aussi. Cependant personne d'autres ne m'en parlait. Donc je n'en sais rien du tout. Tu es d'ailleurs l'une des premières personnes à qui j'en fais part. »


Albus savait que les rumeurs étaient dangereuses à manipuler… Il en avait souvent fait les frais (qui donc n’a jamais tenté de dénicher par-ci, par-là, une quelconque cicatrice en forme d’éclair sur son front ? Ou lui demander de parler en fourchelang, « pour voir » ?) et savaient qu’en général, elles venaient de personnes mal intentionnées, surtout des jaloux. Cependant, c’est souvent (très souvent d’ailleurs) à cause de rumeurs qu’Albus s’engageait, lui mais aussi les malheureux qui sont à ses côtés, dans des aventures plus tordues les unes que les autres. Demandez donc à Pete, son meilleur ami, qui n’a de cesse de lui radoter nuit et jour qu’il faut toujours réfléchir, un tant soit peu avant de passer à l’action ! Conseil qu’Albus daigne de suivre, bien entendu. Ce qui fait que non seulement son dossier scolaire est impardonnable, mais aussi il parvient à se rendre des plus ridules… Par exemple, peut-être bien la situation la plus ridicule dans laquelle Albus s’est engouffré, une scène absurde et désespérante, bien réelle, néanmoins « Quelqu’un à vu Voldemort ! » Hurla quelqu’un dans les couloirs. Son sang ne fit qu’un tour. Le simple nom de seigneur des Ténèbres suffit à réveiller son désir de redorer le blason des Potter. « Où ça ? Où ça ? » S’affola-t-il « Dans les toilettes des filles ! » La suite est facilement imaginable, et pas des plus glorieuses… Albus fut la risée de Poudlard un mois durant. Il eut un sourire à la pensée de cette monstrueuse maladresse. Bon, il n’était encore qu’un naïf petit garçon de deuxième année, pas encore très sur de lui, et puis, il faut dire qu’à l’époque, James le menait encore par le bout du nez… les temps changent, que dire…

« Je pense que tes idées sont bonnes mais il faut qu'on réfléchisse à un plan, efficace et toujours prévoir un plan B au cas où, pas question de foncer dans le tas. Et bien sûr il faudra plus de personnes avec nous, c'est pas nous deux qui pouvons nous occuper de cela seuls mais j'en suis sûre que tu y as déjà réfléchi. Personnellement j'ai une petite préférence pour le nid d'acromantulas... »


Albus roula des yeux lorsqu’elle évoqua son principal défaut. C’est ce qui fait tout le charme du personnage, que voulez-vous ! A trop penser à ce que dira l’autre, aux conséquences de ses actes, à se creuser les méninges de la sorte, on commence à se dégonfler et le courage nous quitte, le comble du comble pour Albus, fier Gryffondor qu’il est. Il est évident, même s’il ne veut pas l’avouer que c’est la raison même qui fait qu’il a si peu de chance avec les filles. Il est bien loin d’être le séducteur né qu’est Pete, en effet… Il a l’impression qu’il est sorti avec toutes les filles de Poudlard, ce qui en bouche un coin à Albus, dont le nombre de conquêtes de ce dernier est plus que proche du néant. Il se demande bien comment il s’y prend, avec un brin de jalousie, surtout lorsqu’il lui a un jour confié qu’il a « sauté le pas » avec Violette Bunrrow, cette charmante jeune fille de dix-sept ans qui prend encore Albus pour un vrai gamin, à le taquiner tout le temps… Non pas qu’il ne l’aime pas, au contraire, il l’adore, mais parfois, c’est un peu limite gênant de se faire charrier sans arrêt. Bref, il faut avouer qu’Albus a pas mal à pensé à ces faits et que jusqu’à présent il a beaucoup de mal à imaginer la scène. Pete et Violet… ils sont si proche qu’il prendrait limite ça pour de l’inceste.

Enfin, cela n’efface en rien le fait qu’il se comporte comme un véritable dégonflé en face de Blake. C’est genre évident qu’ils sont faits pour être ensemble, ça tout le monde le sait, inutile de nier l’évidence. Et puis Crowley, cette verrue mal placée apparue comme par hasard pour pourrir la vie de Pete, peut aller au diable, Albus s’occuperait lui-même de son cas, s’il le fallait. Bien qu’étant peu romantique, Albus se préoccupait des problèmes de ses meilleurs amis, et il était persuadé que le fait de s’ouvrir le cœur mutuellement pourrait vraiment les rendre heureux.

Un plan B ? Qu’en faire ? Cela ne ferait que les embrouiller et de les encombrer, à force de réfléchir comment se débrouiller au cas où tout ne se passe pas comme prévu. Ecoutez encore la logique d’Albus : avec des « mais » et des « si », on n’avance pas. Niet. « Et si finalement le Serpentard refuse le colis ensorcelé ? » ou encore « Mais le concierge a toujours son matou redoutable, il peut nous poursuivre et aller tout balancer… ». Voilà ce qui encore une fois peut faire perdre confiance à quelqu’un, déstabiliser le groupe, et tout faire foirer, et here we go again. Voilà. Les plans Bêtises, en gros. Tout simplement inutile, à même titre que les plans A eux-mêmes (selon la philosophie distinguée d’Albus).

« Ouais bon, le Plan B, le Plan A et le plan Z, je te laisse t’en charger, tu es beaucoup plus stratégique que moi… Par contre, compte sur moi pour que dès la fin de la journée, tous les Résistants soient au courant de ça. J’aurais rassemblé suffisamment de monde d’ici là, Pete et Blake compris. Normalement, on pourra mettre le nid en place dès la fin de la semaine, le temps d’en trouver un… » Un ange passa. Il jeta un œil à sa montre, tapa du pied, impatient. « Allez Lucy, grouille-toi de penser à ce foutu plan, tu me connais, j’ai hâte de passer à l’action ! »

Sur ce, sans même lui laisser le temps d'ajouter quoique ce soit, il la traîna par le bras, se dirigeant vers Poudlard, direction le repère des Résistants. Ils passèrent devant un couple de tourtereaux auxquels il tira la langue. Isis pouvait attendre.


[SUJET TERMINE] Je pense que c'est mieux ainsi, tu as raison, je ne vois pas comment on aurait pu le continuer x)
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