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 « La solitude ne tue pas, elle détruit » ♠ PV. HOLDEN

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MessageSujet: « La solitude ne tue pas, elle détruit » ♠ PV. HOLDEN   « La solitude ne tue pas, elle détruit » ♠ PV. HOLDEN EmptyLun 25 Oct - 8:34


« La solitude ne tue pas, elle détruit » ♠ PV. HOLDEN 29prswj « La solitude ne tue pas, elle détruit » ♠ PV. HOLDEN JohnsonAlexz0136792
LOVE IS OUR RESISTANCE « Mieux vaut être indifférent et digne que malheureux et pathétique. »



Il arrive que parfois, même la plus parfaite des apparences se brise et que votre monde vole en éclats comme des milliers de bouts de verre. C'était à peu près ce que ressentait Roxanne Weasley en ce moment. Sa vie n'était pas toute rose ces derniers temps, et elle ressentait un effroyable besoin d'air. Comme si elle avait besoin de quelque chose. « Reprends toi ma grande ». Voilà ce que lui disait la petite voix dans sa tête à longueur de journées. Oui, elle devait se reprendre. Après tout elle était Roxanne Weasley, elle n'avait besoin de rien ni de personne. Sa vie était presque parfaite. Elle, la grande Serpentarde que tout le monde redoutait, qui dominait les plus faibles et tenait tête aux plus forts. Non, elle devait se reprendre. Mais après tout, malgré tout ses efforts pour sembler parfaite et redoutable, comme une de ces divinités qui vous donnent la chair de poule mais qui vous fascinent en même temps. Ce matin là, la belle verte s'était levée de bon,ne heure pour n'avoir à parler à personne. Elle s'était dirigée dans la salle de bain et s'était fait passer de l'eau sur le visage avant de retourner vers son lit. Là, la blonde avait ouvert sa malle et en avait retiré son uniforme. Puis elle s'était attachée les cheveux avec un de ses rubans, le vert, et était descendue dans la salle commune. Des vestiges d'un feu trônaient dans la grande cheminées et Roxanne frissonna dans l'air froid du matin. Puis elle passa par le trou qui menait dehors et enfin se retrouva seule, sans personne pour la surprendre. Il devait être très tôt, puisqu'il n'y avait pas un bruit dans les couloirs. Rien qu'elle et ses pensées, elle et ses souvenirs, elle et ses problèmes. Bref, la belle se retrouvait face à ce qu'elle fuyait. La verte monta les quelques marches qui la séparait du rez-de-chaussée et remarqua avec joie que la Grande Salle était entrouverte. Un délicat sourire apparu sur ses lèvres et elle se dirigea d'un pas aérien vers la salle. Là, elle s'attabla à la table des serpents, posa sa tête dans ses mains et ferma les yeux. Rien. Le silence lui emplit alors les oreilles et son cerveau tourna à vive allure. Les images se mélangeaient. Pourquoi dont était-elle si mal ? Question difficile. Dans sa tête, les visages de ses ennemis, de ses amis, de ses victimes se mélangeaient. Parmi elles, la blonde voyait la tête souriante de Louise Londubat, la mine désemparée de ses cousins, les lèvres de Lysandre Owens. Roxanne ouvrit brusquement les yeux et secoua sa tête. Ses longs cheveux, blonds à présent, suivirent le mouvement. En réalité, elle était fatiguée. Fatiguée de devoir lutter et se battre contre tous ces idiots qui peuplaient Poudlard. Pourquoi donc les gens pensaient-ils qu'elle devait changer elle ? Parce qu'elle portait le nom répugnant de Weasley ? Après tout personne ne décide d'où il nait. Certains sont heureux de leur place, d'autre pas. Et c'était le cas de Roxanne. Depuis son arrivées dans l'enceinte de l'école elle avait du se battre contre les gens qui pensaient qu'elle ne faisait que jouer un rôle. Non, elle ne jouait aucun rôle, elle était elle-même, n'en déplaise aux autres. Les minutes s'étaient écoulées aussi vite que si elles avaient été des secondes car déjà Roxanne entendit du mouvement. Elle se tourna vers le porte de la Grande Salle et quelques élèves apparurent dans son champ de vision. La blonde reconnut quelques têtes, lança quelques regards noirs à certains, quelques sourires ou de légers signes de main à d'autres, puis regarda de nouveau sa table qui était cette fois ci couverte de mets. Elle se servit une pomme et attrapa une tranche de pain grillé qu'elle grignota en continuant d'observer les nouveaux arrivants. La table des verts se peupla assez vite tandis que celle des jaunes était encore presque vide. Mais bientôt, toutes les tables furent remplies au même niveau et le bruit commença à donner un mal de tête à la blonde qui grimaça. Une tête brune vint s'assoir à côté d'elle. La jeune fille se retourna et reconnut une des camamrades de chambre. Une fille insupportable qui parlait d'elle sans cesse comme si le monde tournait atour de sa petite personne. Croquant dans sa tranche de pain, la blonde leva les yeux au ciel lorsque que l'autre commença à parler. « Roxaaaaaaaaane. Je te cherchais ce matin. Tu sais qui j'ai croisé ce matin ? Mon ex ! Non mais je te jure. » «  Ah. Change de trajet. » La brune haussa un sourcil parfaitement épilé qui disparut sous sa frange et attrapa un morceau de bacon. « Haha, tu es si drôôôôle. Non mais sans rire, je te jure, je ne peux plus le voir. » Mais faîtes la taire, pitié. Roxanne mit ses mains dans ses poches et sentit tout au fond de l'une d'entre elle une petit bille. Elle la sortit, intriguée, et découvrit un des bonbons somnifères qu'elle avait réussit à … « emprunter » à un idiot de chez les piafs. Un rictus mauvais apparut sur les lèvres de la blonde lorsqu'elle tendit le petit bonbon à sa camarade. « Tiens, avale ça, ça va te faire du bien » Ni une ni deux, l'idiote goba littéralement la pastille. « Merci Roxanne. Donc je disais que … ouah, je disais … ouaaaaah. Han mais, j'arrête pas de baîll... » Le rictus de la blonde redoubla d'intensité lorsque la fille ferma les paupières et tomba tête la première sans son assiette. « Bonne nuit » Roxanne se leva, heurta un de ses camarades qui s'excusa vite avant de prendre place à la table, puis elle se dirigea vers la porte. Là, elle reconnut quelques têtes, et détourna le regard avant d'emprunter le grand escalier principal. Aujourd'hui elle fuyait le monde. Que le monde se repose.
Arrivée au troisième étage, elle se rendit compte que son cours de sortilèges ne commencerait pas avant bien longtemps puisque tous les élèves n'étaient pas encore tous descendus dans la Grande Salle. Aussi décida-t-elle de faire un tour et se dirigea vers la galerie des armures. La pièce était encore plus silencieuse que d'habitude. Peut être était-ce dû au fait qu'elle avait la tête aussi grosse qu'une pastèque et que le moindre bruit se répétait en écho dans son crâne. La verte serra sa pomme dans sa main droite et la lança en l'air avant de la rattraper. Puis elle recommença ce petit jeu une bonne dizaine de fois avant de croquer à pleines dents dans le fruit juteux. Le petit goût acide du fruit la fit frissonner et elle se retourna une nouvelle fois. Des bruits de pas se firent entendre. La blonde s'arrêter d'un coup et fronça les sourcils. Au loin, une silhouette se dessina. Roxanne ne fit pas un geste avant d'avoir put reconnaître – ou non – la personne à qui elle avait affaire. Un sourire apparut de nouveau sur ses lèvres lorsqu'elle reconnut la chevelure blonde et les traits d'Holden MacBeth, un Serdaigle de sixième année avec qui elle s'entendait … assez bien pour tout vous dire. Sans savoir si il l'avait vu ou non, Roxanne lui lança un « Hey Holden, qu'est ce que tu fabriques ici ? »
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MessageSujet: Re: « La solitude ne tue pas, elle détruit » ♠ PV. HOLDEN   « La solitude ne tue pas, elle détruit » ♠ PV. HOLDEN EmptyVen 29 Oct - 4:35

La simplicité du monde ne peut s’expliquer, elle se vit. Les gens prétendent à tort que dans la vie, rien n’est acquis et tout est dû. Bien sûr, ils ont torts. La vie, ce n’est pas un long roman. Ce n’est pas une histoire banale relaté par un écrivain de mauvais goût. Ce que beaucoup de gens nomment vie, d’autres l’appellent existence. Et contrairement à ce que l’ont pourrait croire, ces deux termes n’ont rien de semblable. La vie, comme on se plaît à le dire, c’est subir l’histoire que le destin veut nous offrir. Se faire engrosser par un alcoolique fumeur de joint et essayer d’élever un gosse. Ça, c’est la vie. Subir. Alors que l’existence, c’est quelque chose de tout autre. Quelque chose de mille fois plus plaisant, mille fois plus vivant, mille fois plus enviable. L’existence veut dire qu’on existe. Exister, cela veut dire quoi au juste ? La définition du terme ose prétendre qu’il s’agit d’un verbe aux multiples définitions. L’une prétendra qu’il s’agit du phénomène d’ « être en réalité », une autre encore qui voudra dire : durer, vivre. Mais la plus importante, et celle que beaucoup de gens semblent ignorer, celle qui veut justement dire : avoir de l’importance. Compter. On devrait tous compter. Avoir une place dans cet univers qui n’a ni foi, ni loi. On gagnerait tous à vouloir exister, pourtant on se contente de vivre. Holden, c’était ce petit gars qui avait décidé d’ignorer la vie. Il ne l’aimait pas. La vie, le destin, le pseudo-truc qu’on vous sert quand vous êtes petit et que vous devez trimballés des années durant. Ce truc là, il n’en voulait pas. Il y avait goûté et s’était fait une idée sur le sujet : c’était immangeable, imbuvable, tout simplement en contraste avec ses goûts…

Il avait grandi à côté des autres, à côté du monde. Holden était un personnage unique en son genre et quelque part, il devait inquiéter ou, dans le meilleur des cas, intrigués quelques jeunes sorciers. Cela, il ne s’en souciait guère. A vrai dire, il n’avait jamais cherché à plaire à qui que ce soit et ne demandait aucune attention. Il était facile pour lui de s’imaginer des tas d’êtres imaginaires vivant dans un monde féerique invisible au commun des mortels si ce manque d’intérêt venait à se produire. Mais ce qu’il y avait de plus étrange encore avec lui, c’est qu’il détestait les gens. Peut-être en avait-il peur ? La réponse, il n’était pas sûr de la connaître et finalement, elle ne lui apprendrait rien de neuf. Il avait cette facilité de rester lui-même aux yeux de n’importe qui. Cette faculté de se planter dans un décor qui ne lui correspondait pas sans pourtant détoner totalement. Holden, c’était une sorte d’illusion à l’oasis au beau milieu du désert. Il fait rêver, peut donner envie… Mais il ne correspond pas vraiment à l’image qu’il projette. Certes, sa carrure pourrait le faire passer pour un dur de dur, un tombeur, un sex-symbol. Evidemment, il était loin d’en être un. Maintes fois, il avait bien songé à jouer ce rôle une journée, juste pour voir ce que cela pourrait donner. Mais jamais il n’avait eu le courage d’aller au-delà de lui-même. Jouer sur les apparences lui semblait bien trop compliqué… Pourtant, un défi est un défi et il faut parfois parvenir à le franchir si l’on veut exister. Si l’on veut parler d’existence et non de vie. Et ce matin là, Holden avait décidé d’exister, d’avoir de l’importance. C’était cette raison qui l’avait poussé à sortir du lit plus que celle d’aller en cours.

Contrairement à ses habitudes, il avait passé plus de temps dans la salle de bain. Tentant de se donner cette allure de playboy. Il ne s’était sans doute jamais rendu compte qu’il l’avait naturellement… Mais jouant avec une noix de gel, il tâcha pour l’une des rares fois de sa vie – non, de son existence ! – de donner une forme à cette tignasse blonde et rebelle. Au bout d’un long combat acharné, il s’estima heureux du résultat et quitta enfin la salle de bain. Il rejoignit sa chambre et enfila une de ces tenues de moldu. Jean, chemise à carreaux et baskets montantes : une classe folle, n’est-ce pas ? Il finit par quitter le dortoir et traversa la salle commune la tête dans les nuages. Il ne remarqua pas l’intérêt que le peu d’élèves présents lui portaient. Et même si cela fut le cas, il n’en n’aurait rien laissé paraître. La devise du beau gosse n’était-elle pas de feinter l’indifférence ? A vrai dire, il n’en avait pas la moindre idée mais puisque l’indifférence au monde était son domaine, il n’était pas totalement prêt à s’abandonner complètement à autre chose. Il descendit les étages un à un mais encore une fois, ses pensées voguait sur la frivolité du mot VIE. Quelle connerie. Si seulement tout le monde pouvait penser comme lui, tout serait tellement plus simple. Comme chacun se plaisait à lui répéter : c’est bien beau de rêver, MacBeth. Imaginons trente secondes un univers constitué de milliers de Peter Pan aux rêves vastes… En fait, tout serait complètement déséquilibré ! Cette pensée fit sourire le jeune homme. Malgré son envie évidente de réussir ce but qu’il s’était fixé à lui-même, il lui était impossible de ne pas être aussi… Aussi quoi au juste ? Comment les autres le voyaient-ils ? Cette question prit pleinement possession de son esprit. Tant et si bien qu’il marchait dans le couloir des armures avec une tête d’ahuri en profonde réflexion. Tête baissé, admirant ses Convers avec désinvolture, il marchait droit devant sans se soucier du reste.

Rien n’avait d’importance. C’était le principe même de l’existence. Avoir de l’importance, mais tout autour devait rester vide de sens. Assez complexe comme envie et très étrange lubie. Une fois de plus, la question fatale s’imposa à lui : mais que peuvent bien penser les jeunes gens du château à propos de son attitude, de sa façon d’être, de sa tête d’ahuri profondément perdu dans ses pensées sans intérêt ? Au moment même il s’apprêtait à se fournir une réponse – sans doute bien fausse – il entendit une voix l’interpeller. « Hey Holden, qu'est ce que tu fabriques ici ? » Il releva la tête et aperçu Roxanne. Une demoiselle qu’il appréciait beaucoup malgré les quelques problèmes rencontrés au début de leur relation. Il accéléra le pas et vient se planter devant elle un sourire béat aux lèvres. Une vague idée lui traversa l’esprit et il se demandait s’il se sentait capable d’aller jusque là… Pourquoi pas, après tout, il n’avait rien à perdre. Il gagnerait peut-être une gifle, mais rien de bien méchant. Il s’approcha alors de la jeune fille et planta son regard bleu d’innocence dans le sien. « Salut, toi. Je ne fais pas grand-chose, comme tu peux le voir… » Un, ce n’était pas sa façon de parler habituelle. Deux, il se trouvait profondément stupide et trois… Mais pourquoi sa main vint-elle caresser la joue blanche de la jolie Serpentard ? Se rendant compte de la stupidité de son initiative, il fit retomber sa main le long de son corps et ferma les yeux avant de laisser un échapper un rire cristallin d’entre ses lèvres. « Je te demande pardon. Tu vois, je me suis levé avec une idée stupide en tête. Je voulais… Je sais pas trop je dois dire. J’ai parfois du mal à me suivre moi-même. Bref, tout ça pour dire que… J’étais entrain de me demander ce que pouvait penser les gens de moi… Et je dois dire que j’appréhende un peu la réponse que mon pauvre esprit est entrain de se préparer. Je suis trop franc pour me mentir ; mais le truc c’est que je suis peut-être pas assez fort pour l’entendre, tu vois..? » Voir quoi ? Mais que pouvait-elle voir ?! Il n’y avait rien à voir. C’était un imbécile heureux aux idées grotesques se faisant passer pour le pire des crétins devant une fille qu’il avait longtemps craint… Absurde. Holden et cette manie d’être lui… Cette manie de ne pas tenir ses propres promesses et tenir son rôle jusqu’au bout. « En fait, c’est pas plus mal que tu sois habituée à mes frasques. Je me sens un peu moins con que d’ordinaire. Bien que ma foi, j’avoue m’être comporté comme le plus parfait des crétins. Je voulais jouer le rôle d’un tombeur… Juste pour voir, pour m’amuser… Mais je me rends compte que c’est pas drôle du tout et qu’en plus, j’agis sur la mauvaise personne… Ne le prends pas mal hein ! Mais je veux dire que voilà, toi c’est toi. Ma petite Roxanne ! Ah. Tu sais quoi ? Je t’autorise à me gifler. Ouais, faut que tu me fasses taire que je sors autant d’ânerie d’un coup, sinon, comme tu peux t’en rendre compte, j’ai du mal à m’arrêter. Et le pire, c’est que là, je suis bien sur Terre. Enfin, pas dans mes rêves quoi. Tu vois ce que je veux dire ou…? » Il la ferma soudain. Offrit un sourire gêné à la jeune fille et se gratta la nuque avec une soudaine intimidation.
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MessageSujet: Re: « La solitude ne tue pas, elle détruit » ♠ PV. HOLDEN   « La solitude ne tue pas, elle détruit » ♠ PV. HOLDEN EmptySam 30 Oct - 5:57